Pour accompagner la zone à faibles émissions, la métropole veut que la Ville mette au pot
Quelques semaines après la mise en place de la zone à faibles émissions en centre-ville de Marseille, Martine Vassal annonce de premières mesures pour aider les propriétaires de véhicules interdits. Mais la présidente de la métropole ne compte pas faire davantage si les autres collectivités ne participent pas.
La ZFE est entrée en vigueur le 1er septembre 2022. (Photo : SL)
Commentaires
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Madame Vassal qui, avec le département, subventionnait l’achat des véhicules électriques les plus luxueux sans conditions de ressources, à hauteur de 10 000 €, vient pleurer pour filer 400 balles pour un vélo électrique ou 6 mois d’abonnement RTM…
Il faudrait aussi qu’elle se rappelle que ce n’est pas son argent mais le nôtre.
Martine Vassal, ou le pouvoir… de nuisance.
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Pas 10 000€
5000€ !!
Faut etre précis quand on veut critiquer !
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Cette habitude et propension à dire que c’est elle qui paye est insupportable, elle n’est pas la seule.
Elle s’amuse avec nos impôts mais en revanche, quand il s’agit de régler ses âneries ,elle est aux abonnées absentes.
Rn résumé une irresponsable de ses actes, au sens figuré et au sens réel.
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Martine Vassal fait sa pingre juste au lendemain de sa revendication personnelle, sortie de nulle part, en faveur d’un tramway sur la Corniche. On n’a pas les moyens de financer l’ensemble des projets listés dans “l’agenda de la mobilité” de la métropole et dans le PDU, et “ce n’est pas toujours au même de payer”, mais inventer 100 millions d’euros de dépenses d’investissement supplémentaires, ça passe.
Quel niveau, bon sang, quel niveau !
Si Madame la présidente dispose de quelques sous d’avance, qu’elle accompagne la refonte du réseau de bus, en 2025 (une quinzaine d’années après Lyon, seulement), de travaux de voirie pour multiplier les lignes en site propre, et de l’installation partout où c’est possible de dispositifs de priorité aux feux pour les transports collectifs. Elle aura au moins servi à quelque chose.
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Le tram sur la Corniche ou l’art d’allumer un contrefeu, déplorable en effet.
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1. Les zones à faible émission (ZFE) ne sont que l’alibi “écoverdissement ” (greenwashing1) des pays dénués de courage politique et pusillanimes face au lobby routier et elles pénalisent les plus pauvres des automobilistes, la majeure partie du temps sans résultat quand l’on installe des ZFE temporaires les jours de grande pollution ou même permanentes. Les ZFE ne règlent en rien les problèmes d’occupation abusive des villes par les véhicules routiers motorisés,
94 % de la surface libre des grandes métropoles étant occupés par les usages de la bagnole et du camion en circulation ou en stationnement, par les embouteillages et congestions routières, à quoi s’ajoute les congestions urbaines,
la galère des stationnements, y compris abusifs sur les trottoirs, les zones piétonnes et les passages pour piétons.
Cerise sur le gâteau : principalement les banlieusards, les démunis, les étudiants, etc. ne pourront plus pénétrer en ville les jours de ZFE, ne pouvant acheter des bagnoles “crit’air 0 ou 1”, ce qu’évidemment ferons les automobilistes aisés.
De plus, toutes les études d’impact montrent que les ZFE au-delà de l’effet d’annonce et de greenwashing1
n’ont que très peu d’effets concrets, sur la qualité de l’air.
2. Dans six pays d’Europe et dans deux villes de France seulement où l’on a adopté, faisant preuve de courage politique, la solution presque parfaite des zones à transit limité (ZTL) coordonnées avec de grandes zones piétonnes,
concept imaginé d’abord par les italiens : dans de larges espaces urbains, voire dans tous les centres des villes et
les quartiers sensibles, la circulation et le stationnement des véhicules motorisés n’y est autorisée que
pour les prioritaires (santé, police et transports collectfs (TC)) et les résidents y ayant un garage ou un parking,
sans aucune disposition punitive contre les gens qui ne peuvent pas se payer de la coûteuse bagnole “crit’air 0 ou 1”. Ainsi 238 ZTL sont actuellement dénombrées dans six pays européens : Autriche, Belgique, Espagne, Italie,
Lettonie, République Tchèque et Slovénie. Désastreusement et typiquement la France ne compte que deux villes
ayant au moins une ZTL : Nantes, avec des ZTL bien conçue et Grenoble avec une ZTL très réduite.
2. Dans six pays d’Europe (238 villes à ZTL, dont 38 en Italie) et dans deux villes de France seulement où l’on a adopté, faisant preuve de courage politique, la solution presque parfaite des zones à transit limité (ZTL) coordonnées avec de grandes zones piétonnes,
concept imaginé d’abord par les italiens : dans de larges espaces urbains, voire dans tous les centres des villes et
les quartiers sensibles, la circulation et le stationnement des véhicules motorisés n’y est autorisée que
pour les prioritaires (santé, police et transports collectfs (TC)) et les résidents y ayant un garage ou un parking,
sans aucune disposition punitive contre les gens qui ne peuvent pas se payer de la coûteuse bagnole “crit’air 0 ou 1”. Ainsi 238 ZTL sont actuellement dénombrées dans six pays européens : Autriche, Belgique, Espagne, Italie,
Lettonie, République Tchèque et Slovénie. Désastreusement et typiquement la France ne compte que deux villes
ayant au moins une ZTL : Nantes, avec des ZTL bien conçue et Grenoble avec une ZTL très réduite.
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