Au large du Prado, les récifs artificiels ont fait leur temps
En 2008, 400 récifs artificiels en béton ont été immergés au large du Prado. 14 ans plus tard, l'objectif de repeupler une zone déserte a été rempli. Mais plusieurs voix s'élèvent contre cette technique de restauration écologique à l'important bilan carbone.
Les récifs artificiels du Prado. Photo : Guillaume Ruoppolo
Commentaires
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L’habitat déjà construit, et super bien construit, tout près, à la profondeur idéale pour avoir un maximum de biomasse : La Digue du Large et la Digue des Catalans !
Les plongées et observations ne seraient pas réservées à de rares professionnels, mais au snorkelling, et à toute une population de plongeurs débutants. Bilan carbone zéro pour y accéder, bilan carbone zéro pour le bâtir, coût de la surveillance largement compensé par l’immense richesse touristique et patrimoniale au plus près de Marseille, ainsi que par l’image améliorée de la ville pour ses richesses naturelles, complément parfait des Calanques.
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En empêchant notamment la circulation des bateaux et en respectant véritablement la notion de “bande des 300m”, ce serait génial en effet !
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Et quel le bilan carbone du béton d’une centrale nucléaire ! de la méga usine de batteries en projet dans le nord etc……
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Sans oublier le désastreux bilan carbone du béton des éoliennes, etc…
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“L’argument du bilan carbone est faible et il ne peut être l’alpha et l’oméga de toute action” : il est dommage, mais pas surprenant, d’entendre un élu de la droite marseillaise tenir encore ce discours après l’été que nous venons de vivre – et je ne parle pas seulement de la France. Le bilan carbone est tout sauf un argument “faible”, et il doit au contraire désormais faire partie du raisonnement chaque fois qu’on souhaite investir.
Cet aveuglement est incroyable, et inquiétant pour l’avenir.
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Et en même temps, il a pas 100% tort: le bilan carbone c’est pas non plus la panacée, c’est un indicateur précieux. Mais on ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs, et la perte de biodiversité marine est une des grandes catastrophes naturelles actuelles, au même titre sinon pire que le changement climatique (dans laquelle elle tient un rôle, le plancton est un énorme puits de carbone)
L’idée de faire ces récifs avec les anciens poteaux électriques en béton semble assez géniale, pour le coup… juste la loi sur l’immersion des déchets qui a été mal rédigée, pour changer.
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” “Nous ne l’avons pas calculé précisément, mais le bilan carbone d’un parc de récifs est forcément énorme : c’est du béton, poursuit-il.” !!!
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“est forcément énorme”: ce n’est pas très scientifique de raisonner aves des a priori.
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“Un moment, il était question de récupérer le béton des poteaux électriques de la Côte bleue. Le problème, c’est que la loi française interdit d’immerger ce qui a un statut de déchet.”
La bêtise est en expansion.
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Très intéressant cet article, on en aimerait davantage de ce genre.
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Quel est le bilan carbone de cet article et des commentaires qu’il suscite?
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Je connais un bateau bleu qui a sombré depuis longtemps et qui paraît t’il, est habité par une belle colonie de requins
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Blague dans le coin ôtée, peut t’il être envisagé d’immerger des structures existentes dépoluées telles que des navires, plate-formes ou autres ouvrages dans ce secteur. Cela se fait aux USA.
Ce type d’équipements réformés doivent êtres de toutes les façons traités donc pourquoi pas êtres recyclés de cette façon.
Merci de vos lumières et et avis sur la faisabilité de la chose ?.
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A New-York, l’autorité des transports balance dans l’océan les voitures des vieilles rames de métro (https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/environnement-littoral/pollution/metro-a-l-eau-crado-3b87dc2c-d83a-094f-8e98-053395b057fc). Ça tombe bien : celles du métro de Marseille devraient être réformées vers 2025…
Blague à part : en dehors du côté polluant d’un tel procédé, il s’agit d’un gaspillage éhonté de ressources. Le métal contenu dans ce matériel, entre autres, doit pouvoir être réutilisé. Il en est de même des matières constituant n’importe quel équipement.
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Merci.
Ici de fines lames prétendument “écolo” voulaient couler le porte-avion Clemenceau dans la rade.
Heureusement cet mauvaise idée a sombré avec ses porteurs.
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Pour un logement social éco-responsable des poissons de la mer rouge contraints d’émigrer en Méditerranée nord-ouest à cause de réchauffement climatique.
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Est-ce que la zone a été habituellement une zone de sable ?
Au début de l’article :
“L’objectif initial, repeupler une zone devenue sablonneuse et déserte du fait des activités humaines, a clairement été atteint. ”
Et plus loin :
“En mettant ici des récifs artificiels, on a créé un nouvel écosystème, de roche celui-là. Contrairement à l’écosystème de sable, celui de roche a un important intérêt halieutique. Les récifs du Prado ont un objectif anthropocentré.” Un objectif mercantile.
Est-ce que cette installation est pour une production de poisson là où il n’y en avait pas ? Pour qui ? Est-ce indispensable ? La première question à se poser est “est-ce que nous en avons besoin et laisser la nature faire tout en la protégeant ? Et s’il y a nécessité uniquement, se poser alors la question du coût environnemental global, mais refaire un habitat artificiel tous les 15 ans, ça paraît un peu stupide, et alors récupérer le béton du béton armé de quelques poteaux électriques pour les jeter au fond de l’eau ça paraît comme ça un peu étrange… surtout si tous les 15 ans faut se poser la même question ?!?!
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un écosystème de sable, qui devient un écosystème de roche c’est super. bon OK, pourquoi ?
on parle aussi de zones dégradées…par les activités humaines.
déjà si on mettait en place des solutions pour ne plus dégrader ?
Si j’ai bien compris, mais j’en doute, il s’agit de rajouter des récifs artificiels. pourquoi ? là encore.
la nature a horreur du vide, elle repeuplera tranquillement…si on la laisse tranquille.
il m’apparait plus judicieux de contrôler, réduire ou supprimer les activités humaines dégradantes.
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“Doit-on mener des actions pour réparer les dégâts commis sur l’environnement ou laisser la nature tranquille, afin qu’elle se régénère par elle-même ?”
Poser la question est déjà y répondre.
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Ca se discute complètement. Suite à un incendie de forêt, faut-il laisser le sol nu se faire lessiver par les orages,ou est-ce plus malin de replanter ? Evidemment, en sélectionnant les espèces adaptées au milieu (et pas en replantant des résineux comme ça a été “intelligemment” fait dans le coin…) Idem, vaut-il mieux laisser une ancienne carrière à nu, ou la renaturer correctement ?
Si après des études scientifiques correctes on arrive à savoir qu’une intervention humaine peut aider à réparer les conneries passées, autant le faire…
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Pourquoi ne parler que du bilan carbone et pas de bilan écologique ? Cerait-ce parceque le béton nécessite des masses de gravier qui sont extraites des carrières dans les collines autour de Marseille ? Ces collines sont donc saccagées pour cela. Parler de restauration “écologique” et donc une supercherie.
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Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage…
Faire une analyse de ce type sur 14 ans ne veut rien dire: les récifs artificiels sont là pour des dizaines d’années encore. Et leur but est de créer une zone de production de biomasse ( de poissons) permettant de maintenir une activité de pêche autour (et pas dedans) . D’ailleurs dans l’analyse personne ne parle des problèmes de surpêche qui sont compensés par ces récifs: les japonais qui consomment beaucoup de poissons utilisent les récifs artificiels pour produire naturellement une grande partie des poissons dont ils ont besoin.
La politique de cette municipalité c’est d’abord de ne rien faire….donc… quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage.
Merci le “printemps” marseillais
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