Le directeur du théâtre Daki Ling accusé de harcèlement moral et sexuel
D’anciens salariés et bénévoles de la petite salle de spectacles Daki Ling – Le Jardin des Muses, nichée dans la rue d’Aubagne (1er arrondissement), accusent de harcèlement moral et sexuel son directeur, Christian Favre. Il est connu pour sa programmation de spectacles clownesques et le festival Tendance clown qu’il a co-fondé en 2002. Une enquête, signée par nos confrères du Ravi, révèle plusieurs témoignages.
“Un soir alors qu’il était très alcoolisé, il n’a pas arrêté de me brancher. Je lui ai bien fait comprendre que je n’étais pas intéressée. Après le spectacle, il me collait, me faisait des avances : « J’ai envie de toi, on se ressemble toi et moi, il se passe quelque chose, je crois que je suis amoureux. » Je lui ai répondu non, et je lui ai bien dit qu’il ne fallait plus que ça se reproduise. Le lendemain, il était à jeun, il s’est excusé. Mais les jours d’après, rebelote”, raconte par exemple une bénévole qui a œuvré pendant l’édition 2020 du festival Tendance Clown. Une attitude confirmée par plusieurs témoins qu’a rencontrés le mensuel satirique. À l’issue du festival 2020, l’association City zen café qui gère le lieu a mis à pied le directeur, celui-ci a ensuite été placé en arrêt maladie. “Il était totalement conscient de ses fautes et nous a indiqué qu’il avait pris les choses en main pour gérer son problème d’alcool”, assure le conseil d’administration. Selon d’autres témoignages recueillis par Le Ravi, des faits similaires se seraient reproduits en 2021.
Le directeur du théâtre n’a pas souhaité répondre à nos confrères. Mais s’est exprimé via l’association gestionnaire du théâtre, dénonçant une “cabale” contre lui.
Source : Le RaviCommentaires
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Il faisait le clown. La fille l’a pris au premier degré alors qu’il en était déjà au douzième , question gros rouge.
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dans la foulée de Metoo et de Balancetonporc une nouvelle illustration réjouissante et salutaire de la libération de la parole des femmes. Bravo à elles!
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Et à eux aussi : on compte des femmes et des hommes dans les personnes qui ont subi harcèlement, dénigrement, menaces, violences de la part du directeur. D’accord avec Pierre en souhaitant que cette vague émancipatrice continue
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et félicitations au Ravi et aux medias en général sans lesquels ces paroles libérées n’auraient pas portée!
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pas de portée!
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