Grandes retrouvailles et petits cafouillages pour le retour du marché de la Plaine

Reportage
le 4 Mai 2022
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Les forains et les habitants l'attendaient depuis la fin des travaux de la Plaine, voilà un an. Après de nombreux obstacles, le marché de la Plaine a redémarré mardi. Marsactu y était dès les premières heures du matin pour suivre chaque étape de ce retour tant attendu.

Le marché de la Plaine a repris ce mardi 3 mai. (Photo : Julie Malfoy)
Le marché de la Plaine a repris ce mardi 3 mai. (Photo : Julie Malfoy)

Le marché de la Plaine a repris ce mardi 3 mai. (Photo : Julie Malfoy)

Trois ans et sept mois que la Plaine n’avait pas revu son marché. L’emblème du quartier s’était éteint avec les travaux et nombreux sont ceux qui ne l’attendaient même plus. Car le chantier a pris du temps, beaucoup de temps. Puis il a fallu sécuriser la nouvelle place, installer des bornes, non sans accrochage avec la métropole… Mais après les travaux, les concertations et les négociations, la Plaine, inaugurée il y a un an, est enfin prête à accueillir les forains. Ils étaient 300 par le passé et le nouveau plan n’en prévoyait que 180. Suite à la mobilisation des forains, ils seront finalement 223.

Les premiers forains étaient sur place à 5 h 30. Marsactu aussi. (Photo : Julie Malfoy)

Certains étaient déjà là à 5 h 30 ce mardi, garés en double file. La police municipale encadrait les quatre bornes d’entrée, chacune donnant sur une zone colorée. Les premiers arrivés étudient les marquages au sol, réalisés la veille par la Ville. Prospectent. Chacun attend le top pour entrer. À 5 h 40, la barrière côté rue Saint-Pierre s’ouvre, mais pas vraiment. La borne ne fonctionne pas. “La métropole ne l’a pas changée”, chuchote quelqu’un de la mairie. Deux blocs de béton barrent à moitié le passage : un tractopelle a été appelé pour les pousser. L’engin de chantier finit par arriver vers 6 h 30, on décale les ébauches de stand pour le laisser manœuvrer, dans la bonne humeur. Le défilé blanc des utilitaires s’engouffre sous les gestes de l’un des placiers : le marché est ouvert.

Un marché non sans embuches

Tout le monde redoutait l’installation des forains. “On avait peur qu’ils arrivent dans la nuit“, admet même un fonctionnaire. Un policier sourit, raconte le “bordel” qu’ils s’attendent à trouver dans les heures qui viennent. On serait presque déçu de n’entendre personne hausser le ton. De voir les camions alignés proprement, à peine en biais. Les forains aussi s’étonnent. “C’est la première fois que c’est aussi bien organisé” reconnaît François Attard, qui a passé 44 ans au marché de la Plaine. Arthur Richard, “le responsable de la Plaine“, chargé de mission à la Ville, “règle des urgences” que l’on devine à peine. Deux coups de klaxon. “Ils n’ont pas vu qu’il y a un escalier ?“, s’indigne l’un des forains dont le camion touche les marches qui mènent aux jeux pour enfants. Le passage est serré, il va falloir se décaler.

Un tractopelle a été nécessaire pour régler le problème d’un passage bloqué. (Photo : Julie Malfoy)

On vient de trouver une faille, explique un policier inquiet. Les macarons… Ils peuvent se les échanger, se les passer !” Entre deux rires et une anecdote, il explique que les forains en ont tous reçu un, à disposer sur le pare-brise. Mais ils ont parfois plusieurs véhicules, pas tous “macaronnés”. L’agitation gagne petit à petit l’espace, la circulation sort de sa torpeur, un policier fait mine de râler devant un scooter qui grille un feu rouge. Il est à peine 8 heures et certains clients viennent exprès pour l’ouverture. Mais de nombreux stands ne sont toujours pas déballés.

On entend ronchonner de-ci, delà. Des marchandises similaires ont été placées côte à côte, une concurrence malvenue. Il n’y a pas de passage entre les deux allées du marché : il faut faire le tour. Pour certains, le camion est garé trop loin ; d’autres l’ont juste derrière les tables. Côté Réformés, l’ambiance chauffe un peu plus. Entre les stands déjà installés, les autres camions ne peuvent plus passer. Certains sont déçus, leur nouvel emplacement ne leur plaît pas. “On verra bien”, maugrée François devant son stand de chaussettes.

Une première ré-édition à perfectionner

Mais les plus mécontents sont les “journaliers”, ces forains qui arrivent après l’installation et bénéficient des emplacements des absents. Pas prévus au programme pour cette reprise du marché, ils ont vu les bornes se fermer devant eux. Une situation qui sera réglée “au plus vite” explique Roland Cazzola, l’élu en charge des espaces publics et des marchés. “On revient de loin“, souffle-t-il en faisant référence aux longs mois de préparation et de négociations tendues.

Après une déambulation avortée, la faute à trop de monde, les représentants de la Ville organisent un point presse à l’ombre des arbres. On se remercie entre élus et forains de l’opération réussie. Tous félicitent un travail “collaboratif” et une “réussite” pour ce premier jour. Roland Cazzola, interpellé par un journaliste sur les dysfonctionnements de la matinée, raconte prévoir un “ajustement quasi-hebdomadaire” pour “vivre le futur de la Plaine“. Pour qu’elle se “redécouvre une âme après ces changements“. Sophie Camard, maire des 1er et 7e arrondissements, met aussi en avant “nouvelle façon de travailler“, à commencer par la concertation mensuelle entre habitants, commerçants et élus.

Roland Cazzola (à gauche), une adjointe d’arrondissement et les maires des trois secteurs de la Plaine. (Photo : Julie Malfoy)

Tout le monde s’accorde au moins sur une chose : Les années passées au Prado et à la Joliette en attendant le retour à la Plaine sont finies. Presque quatre années marquées par l’éloignement du centre, les mobilisations des Gilets jaunes qui ont parfois bloqué la ville, le Covid et une baisse de revenus estimée à 70% par les forains interrogés.

Le marché et le retour du lien social

Il est 9 heures quand on commence à vraiment entendre le tintement métallique des pièces qui se cognent. On brade, on négocie, on expose les objets, on rameute les clients potentiels. Le marché n’a jamais paru si bien ordonné. Le goudron défoncé a laissé la place à la pierre blanche, et même les sacs plastiques si emblématiques pourraient bientôt être bannis. Les syndicats des forains s’y sont engagés. “La responsable du mandat précédent avait déclaré ne plus vouloir de string à 1 euro sur le marché. Mais nous avons voulu pérenniser l’ambiance de la Plaine“, nuance Didier Jau, maire des 4e et 5e arrondissements. Les culottes et les barrettes à un euro sont toujours là. Sauvées.

Les forains ont retrouvé leur clientèle avec plaisir. (Photo : Julie Malfoy)

La vie associative plainarde reprend aussi son cours. Les petits-déjeuners à prix libres ont été relancés à la librairie militante Manifesten où l’on se réjouit : “Tout le quartier vit avec le marché“. C’est aussi le retour de la kemia, qui accompagne l’apéro au bar de la Plaine.

Nous sommes le dernier rempart face à Internet, philosophe Ichem, un forain un brin théâtral. Nous sommes l’animal préhistorique du commerce. Où est-ce que vous trouvez encore du lien social ? Certains voisins ne se parlent même pas. Aujourd’hui, on a la chance de retrouver le Marseille d’avant.” Ou de découvrir celui d’après.

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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    Des ajustements nécessaires, mais a priori tout le monde semble content. Si des consultations sont prévues tous les mois entre la ville, les forains, les habitants, c’est très bien. Si chacun y met du sien, on arrivera à avoir un marché populaire et joyeux en centre-ville, dans le respect des riverains et des autorités. Chacun y a intérêt. Que vive la Plaine et son quartier.

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  2. LN LN

    On croit rêver en lisant cet article. Concertation, participation, dialogue, anticipation, préparation, négociations… Ça marche ! Ils penseraient même à ramasser les bordilles en fin de marché. C’est donc possible, ici à Marseille où je m’emballe ? Marsactu vient d’illuminer ma journée. Merci

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  3. mrmiolito mrmiolito

    Une belle surprise que de les retrouver hier. Avec des allées qui m’ont semblé un peu plus larges et donc plus pratiques.
    De joie j’en ai acheté un beau presse-ail très cher et même pas pensé à négocier. Nous aussi devons retrouver nos habitudes !

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  4. Vand Vand

    Qu’il fait du bien cet article ! Merci Mme Malfoy pour la super couverture de ce petit évènement…

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  5. Maltsec Maltsec

    Comment reprocher la naïveté de ce point du vue, nombreux sont ceux qui préfèrent adhérer a une lecture déformée de la situation, avec les œillères bien en place. Ce compte rendu est droit sorti du monde des bisounours. Hier l’intégralité des effectifs de la police municipale était sur le pied de guerre, les élus étaient de sortie, la presse sur le pavé. Les manœuvres des véhicules des forains paralysent le quartier trois rue à la ronde et cet évènement heureux se reproduira trois fois par semaine. Comment soutenir un tel point de vue sans rapport avec la réalité du quartier: démultiplication des usages sur cet espace public, tous le monde veut sa part de l’ancien parking : skater, promeneurs de chiens, rodéo sauvages, tagueur égotiste, fanfares nocturnes, sonos de concerts non règlementés, épiceries débitante d’alcool affranchies des arrêtés du maire (de qui?), chouffeur de point de deal. Les clivages sont accentués. Après des années de travaux, un marché sans produits alimentaires, sans fleurs, sans commerçant du quartier, j’appelle ça un destock tout. L’insuffisance des points de collecte des ordures est signalée depuis des mois, incivisme des commerçants qui ne savent pas plier leurs cartons et bouchent les poubelles collectives. Des mètres de babioles venues de loin et qui couteront toujours trop cher avant de partir droit à la poubelle, cette ville qui candidate à un label environnemental sur la résilience avait-elle besoin d’un retour aux années 1970 . Marseille réactionnaire et rétrograde même sous les oripeaux des insoumis du bar de la plaine (qui entretemps a multiplié par 5 sa terrasse anticapitaliste). Mentalité de gabian toujours…

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    • RML RML

      Ouh il.elle est pas content.e
      Vous avez raison de rappeler tout ça. Mais j ai une question : pour vous c’est donc pire qu avant? Parce que 90% de vos constats ( qui n ont rien a voir avec le marché proprement dit qui est le périmètre de l’article) ne sont pas une nouveauté mais une constance de ce quartier depuis au moins 20 ans.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Il y a 30a, quand j’étais gamin, il y avait déjà des tags, des poubelles éventrées, du trafic de drogue, etc etc etc. Faudrait un peu se mettre à jour et comprendre que ces soucis sont anciens, n’ont rien à voir avec le marché et surtout existent partout ailleurs dans le monde.
      Il y a 30a, donc quand j’étais gamin, le marché de la plaine était déjà un marché forain. Il l’est resté. Un marché forain c’est un marché forain, avec des habits, des bibelots, de la quincaillerie etc. Pas un marché primeurs ou alimentaire, non, un marché forain. Et un marché sans stands de commerçants du quartier, ça existe partout dans le monde : si ta boulangerie est à 50m du marché, tu ne vas pas demander une emplacement.

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    • sb sb

      Ah je pensais être la seule à devenir réac… Merci de me faire me sentir un peu moins seule… J’ai eu la même réaction mardi en tombant sur le retour du marché et ces centaines de camions agglutinés sur la place. On aurait dit une énorme boîte de sardines, on ne voyait plus rien du tout, ni les plantes, ni les bancs repeints, ni les gens, ni les arbres, ni la place… rien que des camions horribles stationnés sur les pavés et des sacs plastiques par terre qui volaient joyeusement au vent. La distanciation sociale est très très loin… Un retour vers le monde d’avant, parfaitement intact. Comment peut on avoir imaginé le retour de ce marché à l’identique ? Mais comme depuis mardi je ne lis que des retours positifs je commençais à croire que j’avais perdu la raison. J’ai pourtant essayé de me raisonner, d’accepter l’idée de partager, mais non c’est trop dur. Espérons que les réunions de travail collaborative rappelleront les élus à la raison pour proposer un marché revu à taille humaine… pour ne pas une nouvelle fois cliver les usagers.

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  6. Tarama Tarama

    Dommage que votre journaliste ne soit pas restée jusqu’à la fin, car à la Plaine, un des gros problème est la gestion de l’après.

    Les sacs plastiques “peut-être bientôt bannis”, c’est bien, cinq ans après l’interdiction…

    La pierre blanche ne va pas le rester longtemps sous les pneus et fuites d’huile des camions des forains.
    Un internaute signalait hier qu’elle n’était pas faite pour recevoir des véhicules de ce tonnage. Dégradation à grande vitesse à venir.

    Mais bon, s’il y a des strings à un euro, tout va bien.

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    • sb sb

      Ahah ! Ben oui la place devait rester piétonne soit disant, les camions garés dans le parking sous terrain, les forains moins nombreux mais pour trouver le consensus on repousse à chaque fois les nouvelles limites de ce qui avait été imaginé pour mieux vivre ensemble… De quoi cette satisfaction consensuelle est elle le nom ? J’ai beau tourner dans tous les sens je ne comprends pas… certains doivent sûrement tirer quelques ficelles :))))

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  7. Alceste. Alceste.

    Pas d’inquiètude RML , dans 10 à 15 jours vous retrouverez le milieu qui convient à la faune de la Plaine: taguée, déguelasse , points de deal, incivisme, avec les mêmes avinassés , les pseudo libertaires et anarchistes de comptoirs .Et pendant ce temps , les habitants subissent et payent des impôts . Mais entretemps , si cette “ambiance ” manque à certains , le Cours “Ju” est pas mal dans le genre.
    Cette rénovation est une occasion ratée , une de plus.

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    • MarsKaa MarsKaa

      Vous devriez plus souvent venir boire un verre en terrasse au cours Ju, c’est très agréable le soir après le boulot, ou le week-end l’après-midi. Un des rares lieux de Marseille sans voitures et avec des arbres.
      Ne parlez pas à la place ou au nom des habitants du quartier de la Plaine.

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  8. Manipulite Manipulite

    Saluons cette bonne nouvelle.
    Que les aigri.e.s et prophètes de malheur la mettent en sourdine

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    • Alceste. Alceste.

      Les gens ne sont pas forcément obligés de supporter la mauvaise éducation des autres,c’est tout.Mais si cela vous convient cela est parfait, pour d’autres non.

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  9. Alceste. Alceste.

    Marskaa,
    J’étais un habitué du Cours Ju , prépas à Thiers oblige , c’était l’annexe.,Ensuite la rue Bussy l’Indien était fréquentable avec quelques adresses sympas tout autour.Hélas, trois fois hélas depuis quelques années ,c’est tendance junky et même dangereux.
    Très peu pour moi.
    Ensuite exprimez vous en tant qu’un habitant et non pas au nom des habitants de la Plaine,tous ne sont pas fanas des gens qui ennuient les autres et qui sont excédés des incivilités et tapages .Vos goûts ne sont pas forcément partagés par tout le monde.

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    • Manipulite Manipulite

      On parle bien de la réouverture du marché de La Plaine là ?

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    • julijo julijo

      bralleisse……vous nous parlez d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…..
      je connais et fréquentais ce quartier à l’époque du grand marché de gros du matin (c’est dire..ils ont déménagé aux arnavaux.) je le fréquente toujours, et bien, foi de vieux marseillais ça c’est nettement, mais très nettement amélioré. et comme “marskaa” l’apéro sur le cours ju ou sur la plaine en soirée, c’est chouette.
      sérieux, bralleisse, vous êtes dans “c’était mieux avant”….sans rire !

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  10. vékiya vékiya

    dès qu’ils ramassent enfin leurs déchets en fin de marché c’est bien

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  11. Alceste. Alceste.

    Julijo, les moins de 20 ans effectivement ne peuvent pas connaître ce temps là.
    Ce n’est pas pour cela qu’il faut jeter les anciens avec l’eau du bain.
    Je n’ai jamais dis que c’était mieux avant, mais certainement, certaines choses oui, et notamment en matière d’éducation et de courtoisie .
    Alors les moins de vingt ans ( certains) ont la facilité de considérer les anciens comme des vieux cons.Oui peut-être,mais contrairement à eux ,je peux comparer avant et aujourd’hui.
    Après, que ces moins de vingt ans n’oublient pas qu’ils sont des vieux cons potentiels,cela est inéluctable..Faut un peu réfléchir les gars.

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  12. Massilia fai avans Massilia fai avans

    Habitant la place, je suis très heureux que l’espace soit utilisé par des forains, cela permet une régulation de l’espace public par des pratiques différentes tout au long de la journée.
    Mais je ne pense pas que continuer à vendre des produits importés jetables soit une bonne nouvelle pour la planète et pour ses habitants (y compris les marseillais). Si vendre de la m…bas de gamme c’est la conception d’un marché populaire pour certains, je pense que le peuple mérite mieux.

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  13. Assedix Assedix

    Ah tiens, ils ont ressorti Amélie Poulain ?

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    • Alceste. Alceste.

      Et oui , “Amélie Poulain” c’est plus positif que “Bac Nord” ou “La Haine” .

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  14. jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

    Tout ça pour ça. Plusieurs millions pour la Métropole, pour nous, pour vendre des colifichets venus du bout du monde pour ça.
    Mais c’est vrai que cela fait fonctionner le ”lien social” dans la 2/3 ville de France.
    La bifurcation écologique passera après ce ”vivre ensemble”, les bonnes habitudes sont difficiles à perdre!

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    • Alceste. Alceste.

      Vous venez de résumer en quelques mots et avec cet exemple les ambitions de cette ville depuis des décennies.
      Ces ambitions sont d’un niveau pitoyable,faire de Marseille un marché aux puces.

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  15. Zumbi Zumbi

    À part ça, voici encore un équipement public qui a tout prévu sauf que pas mal d’habitants traversent quotidiennement cet espace à vélo : qu’il y ait marché ou pas, il n’y a pas de piste cyclable à la Plaine, pas plus qu’il n’y en a par exemple Boulevard de Dunkerque, où les vélos doivent choisir entre passer au milieu des voitures (deux voies étroites) ou des piétons… tous programmes construits bien après les lois et règlements obligeant les collectivités responsables à organiser la circulation des deux roues en sécurité. Mieux, les plans et jolies images publicitaires pour l’extension du T3 vers la Gaye montrent que le vélo n’existe pas dans l’imagination féconde des gens qui ont inventé ça : voir les images placardées au fond du Parc du 26ème Centenaire, ou ici https://www.marseillechange.fr/le-projet-dextension-du-tramway-avance/

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