Rachat de La Provence : les salariés partagent leur inquiétude dans une lettre ouverte

Risques
Bref
le 10 Fév 2022
8

Dans une lettre adressée à l’État, les syndicats du groupe La Provence s’inquiètent des conséquences du rachat des parts du groupe Bernard Tapie. “Les salariés ont toute légitimité pour réclamer un vrai projet économique et social. Nous avons besoin d’obtenir la garantie de la pérennité de nos emplois et de nos entreprises“, écrivent-ils avant d’insister : “Nous le crions, le groupe La Provence, c’est 850 familles !”

Dans ce processus qui s’éternise, une nouvelle procédure d’appel d’offres a été lancée par le tribunal de Bobigny. Le nouveau cahier des charges se concentre maintenant sur le prix de rachat des parts et a rendu accessoire le projet d’entreprise pour les candidats. Les CSE d’Eurosud et de Corsepresse ont attaqué cette procédure pour revenir à celle qui comportait un projet d’entreprise.

Source : La Provence
Suzanne Leenhardt

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. Patafanari Patafanari

    Certes, un touchant appel au secours. Un peu comme si les passagers du »Titanic » avaient écrit une lettre ouverte cinq minutes avant le naufrage pour dénoncer un capitaine incompétent, un armateur avaricieux et des icebergs mal placés..

    Signaler
  2. jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

    Encore des milliardaires qui vont faire main basse sur la PQR. Heureusement que les salariés ruent dans les brancards et se rappellent aux bons souvenirs de leurs ”libérateurs”.
    Heureusement que nous avons le Ravi et Marsactu et la presse fâchée avec tout le monde …ou presque.

    Signaler
  3. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Je ne sais pas quel est le fond de la pensée des juges qui ont lancé ce nouvel appel d’offres, mais en rendant “accessoire” le projet d’entreprise et en ne se focalisant que sur le prix, ils font comme si un titre de presse n’était qu’une simple boutique vendant des conserves de petits pois. C’est tout de même un peu plus sensible que cela : on parle là de la fabrique de l’opinion.

    Signaler
  4. Alceste. Alceste.

    Et oui Julijo, la presse doit “faire du fric” . N’oubliez pas non plus que nous aidons déjà avec “notre fric” la Presse par l’intermédiaire de l’aide de l’Etat à la presse écrite avec nos impôts. à hauteur de 500 millions d’euros au bas mot et plus si l’on suit le dernier rapport de la Cour des Comptes à ce sujet par an et en sus ,sont prévus des aides sur la plan fiscal. au bénéfice de ces entreprises.
    Après 8 eme qui doit décider du projet d’un titre? Une commission, le Conseil Constitutionnel ou Dieu sait qui et en vertu de quels critères ? .
    Malheureusement , c’est celui qui a le fric qui décide c’est bête et méchant , on peut le regretter. Si le projet d’entreprise de la Provence émis est bon , ils peuvent le proposer à des friqués qui leurs conviennent ou créer une SCOOP.

    Signaler
    • julijo julijo

      pour ce qui concerne la presse”, on est au delà de “faire du fric”
      bien évidemment, les propriétaires de journaux ne sont pas des philanthropes désintéressés… cependant en france aujourd’hui ils sont quoi, 3 ou 4, à posséder l’ensemble des media. seuls quelques uns y échappent (seuls nos lecteurs peuvent nous acheter !!)
      se concentrer sur le prix d’achat est significatif de choix financiers, et non de “presse”… des boites de petits pois, quoi. et le propriétaire qui y met les sous (à savoir comment il les a eu) n’a pas envie d’une presse, libre et loyale, et honnête, mais d’une presse pour lui ! d’un thuriféraire, sinon, il n’achète pas !
      alors les aides de l’état, oui bien sûr. les gens achètent de moins en moins de journaux, y compris la PQR…moi, perso j’ai été acheteur et lecteur de la provence pendant des dizaines d’années, parfois je m’offrais la marseillaise aussi, et quelques journaux nationaux pour ma propre info…
      depuis quelques années ils sont tellement, pqr et nationaux, tellement “pareils” “insipides” à côté des préoccupations quotidiennes, que je n’achète plus… comme je suis contribuable, je participe quand même.
      mais pour la presse, ce n’est plus “faire du fric”, les 3 ou 4 proprios se gavent aujourd’hui.

      Signaler
  5. Alceste. Alceste.

    Donc vous avez répondu à la problématique.Que faire de journaux insipides ?.Rien. Le fond de commerce de la Provence, les anciens combattants, les centenaires, les boules, et des marronniers.La Marseille ?. Une feuille de choux financée par un parti politique qui a la taille d’un groupscule.

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire