À Aix, la mythique boite de nuit le Mistral en pleine tourmente
D’un côté, la famille Blanc – Joëlle, l’épouse, et Arthur, le fils de feu André Blanc, le fondateur -, propriétaires des murs ; de l’autre Christian Bandikian, exploitant du fonds. Et entre les deux, une guerre ouverte pour savoir à qui appartient vraiment Le Mistral, temple des nuits de fêtes aixoises. Ce conflit que raconte l’édition aixoise de La Provence est au cœur de diverses procédures judiciaires. Le 24 janvier dernier, le tribunal de commerce saisi en référé par la famille Blanc a ordonné l’expulsion de la société de Christian Bandikian. Lequel n’envisage pas de quitter les lieux tant que le même tribunal n’aura pas tranché le litige au fond.
Le dossier est complexe. Le gérant se pose en “locataire” des lieux qu’il occupe depuis 1992 et octroie 7500 euros mensuels aux propriétaires, d’après un contrat passé alors “de la main à la main”, comme dit son avocat. La famille Blanc, elle, voit en lui un occupant sans droit ni titre qui paye une “redevance dérisoire” au vu des profits engrangés. Elle veut récupérer les lieux qui emploient 42 personnes mais promet de ne pas changer leur usage. On y guinchera donc encore. Mais pas tout de suite. Le 16 février, les portes des discothèques fermées pour cause de pandémie rouvriront. Celles du Mistral, elles, resteront closes jusqu’à une nouvelle audience au tribunal de commerce, qui pourrait se tenir selon le quotidien en mai prochain.
Source : La ProvenceCommentaires
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Une histoire d’argent qui ne se réglera pas avec du plomb. (A priori).
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