La Ville va lancer des appels à projets pour le site de Louis-Armand et vingt autres friches
Quel avenir pour cette vaste friche de deux hectares qui fait face au métro Louis-Armand, dans le quartier de Saint-Barnabé ? La question a été posée par nos confrères de La Provence ce mercredi à Mathilde Chaboche, adjointe à l’urbanisme à la Ville de Marseille. Sous l’ère Gaudin, un projet polémique d’hôpital privé avait été sérieusement engagé, malgré deux enquêtes publiques conclues sur des avis défavorables. En mars dernier, la nouvelle majorité annonçait alors l’abandon définitif du projet.
Dans La Provence, l’élue en charge de l’urbanisme donne des nouvelles pistes. La Ville, propriétaire du terrain, lancera prochainement un “appel à manifestation d’intérêt (AMI) à grande échelle, en intégrant plusieurs biens.” Un ambition déjà évoquée dans un article de La Marseillaise en octobre dernier*. Mathilde Chaboche explique cette fois-ci qu’en dressant son inventaire, la Ville a identifié plusieurs friches, plus ou moins vastes mais toutes en mal d’avenir. Des associations ou structures pourraient donc candidater en soumettant des propositions.
Une vingtaine de terrains devraient être intégrés à ce vaste appel qui devrait voir le jour courant 2022. Sur le secteur de Louis Armand, l’élue imagine un “projet mixte” comprenant des logements. En attendant d’entrer dans le concret, Mathilde Chaboche se dit favorable à un projet d’occupation temporaire “pour faire vivre l’espace”.
*Précision apportée le 30/12/21 à 11h20
Source : La Provence
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Ce qui interpelle dans ces histoires , c’est qu’il n’y a pas ” a priori” de projets économiques d’entreprises générateurs d’emplois.
Les associations c’est bien sans aucun doute, mais cela cela génère surtout des demandes de subventions économiquement parlant , aussi .Mais transformer une friche systématiquement en association n’est peut-être pas la solution idoine.Beaucoup d’entreprises quittent Marseille notamment à cause de manque de foncier.A réfléchir peut être.
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Des entreprises peuvent répondre à un appel à manifestation d’intérêt (AMI).
Les associations sont souvent sollicitées pour les occupations temporaires même si elles peuvent aussi répondre à un AMI.
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Si on regarde les organisations censées représenter le patronat local, on y constate une surreprésentation des métiers de l’immobilier. Pas grand-chose du côté de l’industrie et des services. Cela se combinait très bien pendant des décennies avec le degré zéro de pensée urbanistique représenté par le propos de celui qui était alors présenté comme le dauphin de Gaudin : lorsque nous lui faisions remarquer que dans un périmètre de 500 mètres autour de chez nous il y avait des projets immobiliers en cours pour des centaines de logements, mais pas une école de plus, un square divisé par deux, pas un espace vert, pas un équipement culturel… il nous avait répondu “mais il faut bien mettre les gens quelque part”.
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De nombreuses associations exercent des activités économiques et créent des emplois. La seule différence avec une entreprise est qu’elles ne partagent pas de bénéficies entre actionnaires mais réinvestissent l’intégralité des gains financiers dans leurs activités. Ainsi, contrairement à ce que vous pouvez imaginer, de nombreuses associations parviennent à l’équilibre économique sans subvention et peuvent tout à fait porter des projets à la fois économiquement viable mais aussi socialement et écologiquement vertueux. Par ailleurs, si à l’évidence l’urbanisme transitoire a des vertus, il faut éviter de l’utiliser comme un instrument de précarisation des associations, car cette durée limitée implique l’impossibilité de créer des projets durables ou qui nécessitent des investissements financiers. Quoiqu’il en soit ces AMI sont une très bonne initiative pour permettre de faire éclore ce type de projets vertueux.
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Le Printemps Marseillais s’était engagé à écouter les habitants et les associations qui se sont mobilisees , en refusant un projet urbanistique surdimentionné et irrespectueux de l’environnement.
Pour une fois que les Marseillais vont enfin pouvoir avoir leur mot à dire sur l’évolution de leur quartier, c’est plutôt une très bonne chose ! . Des projets alternatifs, porteurs de nouveaux modèles économiques, viables et perennes, existent et se développent. Il faut simplement que Marseille saute l’étape du “minitel”… et que les habitudes des élus (lire la réaction du maire S. Souvestre) de toujours vouloir systematiquement faire appel à des “structures privées bien connues dans leurs pratiques” pour aménager l’espace, soient définitivement rompues.
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Je vais un peu forcer le trait,mais quel.est l’avenir d’une ville dont les principales seront la fonction publique et les projets associatifs qui fonctionnent. Si c’est pour avoir un modèle type Emmaüs qui fonctionne d’ailleurs, cela sera significatif pour l’état de cette Ville.
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Principales activités,oups !
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Jusqu’à présent, je ne crois pas me tromper que c’est plutôt le privé qui a profité des largesses de la municipalité et non les collectifs et autres associations à qui on a que très rarement demandé leur avis. Et on a vu le résultat : paupérisation, chômage, inégalités, déclin généralisé, sens civique en berne. L’idée d’associer toutes les parties prenantes (acteurs économiques, habitants, associations, mairie) parait alors intéressante et à encourager me semble t-il. La privatisation de Marseille ayant échoué, il faut bien essayer autre chose.
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Bonne idée d’associer toutes les parties prenantes ,acteurs économiques, habitants, associations, mairie mais encore faut il avoir des projets ce qui n’est visiblement pas le cas de la municipalité
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Regardez la liste des subventions obtenues par les associations , c’est un véritable inventaire à la Prévert dont les utilités sont parfois voire souvent douteuses.. Vous avez raisons pour les trés grandes entrepises , mais concernant les PME et les TPE , si vous n’avez besoin de rien , faut aller voir la mairie , le 13 , la métropole ou la région. Après le sens civique est un problème d’éducation ou de mentalité , c’est pas la faute du privé ou de quelqu’un d’autre.
Nous avons déjà FO qui dirige la ville , ce qui est un désastre , nous n’allons pas aussi rajouter le gouvernement des associations aussi.Après désolé de souligner
le fait , mais même les enteprises coopératives sont devenues libérales et capitalistes. Alors oui , il y a bien l’association des maraichers de tel ou tel arrondissement , mais là nous sommes dans la symbolique , c’est utile , cela sensibilise , mais assurer le développement d’une ville là dessus, faut quand même pas exagerer.
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