Le suffrage universel, espoir des derniers défenseurs de la métropole
Alors que le Premier ministre arrive à Marseille ce lundi fort d'une réforme de la métropole adoptée par l'Assemblée nationale, la question de la démocratie métropolitaine reste entière. De droite à gauche, des voix appellent à un vote au suffrage direct, détaché des municipales.
Martine Vassal salue l'hémicycle métropolitain après sa réélection en juillet 2020. (Photo Emilio Guzman)
Commentaires
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Deux élcctions en parallèle , métropole et departement , pour gérer la même chose.Il faut donc supprimer l’un des deux et passer au suffrage universel . Mais , car il y a toujours un mais. Qu’allons nous faire des zélus qui vont disparaitrent dans l’un des cas ? . Ne sachant rien faire d’autre que du grenouillage politicicien et vivre sur la bête il va falloir qu’ils s’occupent autrement. Et là nous avons un frein majeur à la démocratie.
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Les exiler au pays d’Arles planter du riz.
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Pour ceux d’entre eux qui ont passé l’âge de la retraite (ça doit faire une parti conséquente), il est très possible de les utiliser noblement, à réguler les passages cloutés devant les écoles primaires. Puisque Marseille propose de petits contrats de ce type. Voilà une fin de carrière qui leur permettrait de se rendre utiles à nouveau, si jamais ils ne l’étaient plus tout à fait…
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La fusion département/métropole couplée avec une élection au suffrage universel semble en effet être la meilleure solution pour en finir avec le millefeuille institutionnel. Une élection à la proportionnelle à un seul tour de scrutin sans prime à la liste arrivant en tête permettrait également d’aboutir à une métropole de projets obligeant les différents groupes politiques à dialoguer sans cesse entre eux et éviter les positions dogmatiques de chaque camp.
Stéphane MARI
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J’ajouterais scrutin sur une seule circonscription de la taille de la métropole pour renvoyer la question des équilibres géographiques à chaque parti préalablement à l’élection.
En revanche, si l’on renonce à une prime majoritaire pour constituer des majorités stables, il faut avoir un seuil électoral permettant d’avoir un siège assez élevé afin d’inciter aux coalitions préalables et d’éviter l’émiettement des listes.
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Tant qu’à parler démocratie, à quand la suppression de la loi PLM qui peut permettre à un groupe minoritaire de diriger la ville ? Ils en parlaient tous après les élections, mais ils ont dû faire leurs comptes et espérer en tirer encore avantage la prochaine fois.
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Un nouveau rapport en 2023, qui relancera le débat sur la fusion en vue des élections 2026… c’est bien, mais c’est encore 6 ans de perdus, par manque de courage de l’Etat en 2019. Tout était posé sur la table dans le rapport du Préfet Dartout, avant qu’il ne parte couler de jours heureux en pré-retraite dans la principauté de Monaco.
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Sophie Camard affirme : ““Si on veut améliorer la démocratie, il faut le suffrage universel” mais il lui faudra encore apprendre que si le suffrage universel est un condition nécessaire de la démocratie mais qu’elle est loin d’être suffisante.
Les détenteurs du pouvoir économique exercent un contrôle rigoureux sur la presse et sur l’ensemble des médias et le dossier de la reprise du journal La Provence l’illustre parfaitement. Cela a forcément des conséquences importantes sur le résultat des votes ne serait-ce que par le choix des photos et des titres de première page.
Les détenteurs des pouvoirs en place bénéficient d’une surexposition médiatique généralisée (double dans le cas de Mme Vassal du fait de ses deux présidences avec en plus les magazines publiés par les collectivités elles-mêmes …).
Les détenteurs du pouvoir économique contribuent également beaucoup plus aux financements des campagnes électorales de leurs représentants qui détiennent le pouvoir politique pour défendre leurs intérêts conjoints.
De plus, ces représentants de ces pouvoirs politiques en place n’hésitent pas à utiliser très abondamment les personnels des collectivités recrutés sur une base clientélaire pour les distributions de tracts ou collages d’affiche, faute d’une base militante, comme on a pu le voir pour les dernières élections au Conseil général.
Enfin, l’abstention de plus en plus massive d’une partie importante de la population qui ne trouve pas de débouché politiques à ses attentes fait que ce suffrage n’a d’universel que le nom et de cela l’ensemble la classe politique est responsable.
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C’est “amusant” que le premier à l’ouvrir sur le suffrage universel (dans le déroulé de l’article) soit ce même Julien Ravier dont vous parlez dans un autre article, en passe d’être condamné à de l’inéligibilité pour avoir tenté de truquer les élections municipales dans son secteur…
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“On ne va pas modifier la règle de désignation d’une métropole, quelle qu’elle soit, au milieu d’un mandat municipal…” Cet argument me laisse perplexe. En gros, ce n’est jamais le moment de modifier un mode de scrutin, si je comprends bien. Au milieu d’un mandat, ça ne va pas. A la fin d’un mandat, ça ne va pas non plus. Et donc, quel est le bon créneau ?
La question vaut aussi pour le scrutin municipal à Marseille, saucissonné en 8 tranches de tailles inégales, qui permet aux petits malins de ne gérer qu’une partie de la ville en abandonnant le reste, juste pour optimiser leurs chances d’être réélus. La question de sa réforme est posée depuis 2017 (au moins).
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