Vague de témoignages sur l’usage de GHB dans les établissements de nuit à Marseille

L’accumulation fait froid dans le dos. Sur le compte instagram du collectif de collages féministes de Marseille, les témoignages se multiplient et font état de nombreuses intoxications au GHB. Cette substance provoque malaise et état d’inconscience, raison pour laquelle elle est régulièrement surnommée la drogue du violeur.

Des bars de nuit, rooftops, aux cafés de quartier, la plupart des lieux de nuit fréquentés sont cités, sans que jamais ne soit fait état d’une prise en compte de cette situation par les gérants de ces établissements. Interrogé par La Provence qui relaie cette information, le président de l’union des métiers de l’industrie hôtelière (UMIH) Bernard Marty, se dit prêt à “rencontrer les associations, à discuter avec elles des meilleurs moyens d’agir”. Le collectif de collages féministes interpelle aussi la mairie de Marseille pour qu’elle se saisisse de cette problématique.