Empêchée de lire un texte sur Gaza, la metteuse en scène Tamara Al Saadi dénonce une censure

vu sur le web
Bref
le 1 Déc 2025
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C’est un article à lire sur le site de notre partenaire Mediapart. La metteuse en scène Tamara Al Saadi y raconte comment elle s’est vue empêchée de lire un texte sur Gaza, à l’issue des représentations de son dernier spectacle, Taire, sur plusieurs scènes régionales. Dont celle du théâtre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence. “Nous avons cédé initialement à cette censure, en raison des menaces de limiter la diffusion du spectacle et des louvoiements et pressions de nos interlocuteurs cherchant à aliéner notre démarche”, relate la metteuse en scène.

Joint par Mediapart, Dominique Bluzet, directeur des Théâtres, assure, lui, que “ce spectacle n’a fait l’objet d’aucune censure”. Mais il reconnaît toutefois avoir demandé à Tamara Al Saadi de renoncer à la lecture de ce texte à la fin de son spectacle. Le directeur invoque la composition de l’assemblée régionale, où la droite emmenée par Renaud Muselier (Renaissance) fait face au Rassemblement national pour seule opposition. “On essaye d’anticiper les pressions, justifie-t-il auprès de Mediapart. Il est très difficile d’entendre une parole raisonnable, donc on essaye de garder des marges pour que le conflit n’existe pas.” Il ajoute : “On s’est sentis en danger, parce qu’on n’est pas dans une région modérée politiquement.” 

Source : Mediapart
Coralie Bonnefoy

Commentaires

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  1. kukulkan kukulkan

    la cancel culture réactionnaire, acceptée par les médias dominant. ça ne fait pas la une des journaux…

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Avant la censure, l’autocensure. C’est curieux de craindre les réactions d’une droite et d’une extrême-droite si promptes à réclamer une liberté d’expression “totale” et à se plaindre de la “cancel culture” qui serait l’apanage de la gauche…

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  3. polipola polipola

    mais quelle honte mon dieu
    pourquoi n’en mourrons nous plus ?

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  4. Patafanari Patafanari

    Il essaye d’anticiper des pressions qui n’ont pas encore eu lieu. Avec des courageux de ce genre, la gauche « no pasaran » est en train de tourner « me cagué en los pantalones« .

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