Avenir de la métropole, élections, procurations : Martine Vassal face à Marsactu
Alors qu'elle vient d'être réélue à la tête du département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal (LR) a accordé un long entretien à Marsactu.
Martine Vassal a reçu Marsactu ce 7 juillet durant plus d'une heure. (Photo Emilio Guzman)
“”Cinq ans sans élections locales… ouf!” En ce mois de juillet 2021, Martine Vassal souffle. Ses calculs convergent avec les nôtres : il n’y aura pas d’élections locales pendant les cinq prochaines années. Un an après son échec aux élections municipales, qui ne l’avait pas empêchée de conserver la présidence de la métropole Aix-Marseille Provence, Martine Vassal a été réélue le 27 juin à la tête du département des Bouches-du-Rhône. La sortante Les Républicains y conforte sa majorité et assoit sa stature locale. Un peu de stabilité s’annonce, les prochaines départementales sont pour 2028. Mais le paysage politique laisse encore place à des interrogations.
La première sur la manière dont elle entend cohabiter avec la majorité de gauche qui gouverne la capitale régionale, maintenant que cette séquence électorale – forcément hérissée de tensions – est refermée. L’autre chantier majeur est celui d’une métropole enserrée dans ses contraintes budgétaires, sans autre perspective pour mettre en œuvre ses ambitions pour les transports qu’une aide massive de l’État.
Martine Vassal reçoit Marsactu dans son bureau, au 9e étage du bateau bleu. Une heure durant. Complexité des institutions locales, recomposition du jeu politique, hausse de la dette ou suivi des mineurs non accompagnés, la présidente aux deux casquettes aborde des questions essentielles. Seule sa position face à l’affaire des procurations reste sans réponse.
Vous venez d’être réélue au département, quasiment un an après votre échec à la mairie de Marseille. Cette victoire a-t-elle un petit goût de revanche ?
Pas du tout. La vie politique est faite de victoires et de défaites. Aux municipales, la désunion de notre famille politique et de nos partenaires a fait que l’on s’est retrouvés dans une situation compliquée… Juste après les municipales mon élection à la tête de la métropole a été un franc succès. Et dès le mois de septembre, j’ai rassemblé autour de mes convictions. Au département, la victoire de la “Provence unie” est celle de nos valeurs, autour de notre identité et de notre bilan.
Depuis un an, dans l’hémicycle métropolitain, le Printemps marseillais conteste votre légitimité, réclame l’application de son programme, choisi par les Marseillais…
Il ne faut pas qu’ils confondent les élections municipales et métropolitaines. La métropole ce n’est pas que Marseille, c’est 92 communes. Je ne vois pas où je serais illégitime. D’ailleurs, à Marseille, dans une élection par secteurs, c’est le rassemblement avec Samia Ghali qui fait qu’ils ont eu une majorité. Sinon nous étions à 42 contre 42. [En réalité Guy Teissier réalise 41 voix, lors du premier tour de scrutin pour l’élection du maire, ndlr].
“C’est ce que j’attends de la Ville de Marseille aujourd’hui et que je n’ai pas, c’est une vision”
Les départementales et les régionales constituaient finalement le même cycle électoral que les municipales. Maintenant que les acteurs sont installés pour cinq ans, est-ce qu’on va pouvoir avancer ? On avait la sensation d’un attentisme, d’un blocage pendant cette année intermédiaire.
Cela ne vient pas de ma part. Quand vous prenez le budget de la Ville de Marseille, les trois-quarts des subventions d’investissement émanent du département. Or, au bout d’un an, ils se mettent encore en place. Comment est-ce que le département alloue les aides aux communes ? En voyant chacun des maires et en regardant leur vision. C’est ce que j’attends de la Ville de Marseille aujourd’hui et que je n’ai pas.
L’adjoint aux finances Joël Canicave affirme pourtant avoir déposé des projets, pour 154 millions d’euros.
On a une délibération au conseil municipal vendredi sur ce sujet. Je sais pas ce que sont ces projets. Mais ils vont certainement nous les présenter.
On a quand même l’impression d’un jeu de ping-pong stérile…
Pas de mon fait ! Le meilleur exemple c’est le boulevard urbain sud, qui traverse plusieurs quartiers. Pendant la campagne municipale, j’ai expliqué que dans la mesure où de l’autre côté il était relié à la L2, il fallait le raccorder à une grande avenue, Michelet ou Hambourg, mais qu’il ne fallait pas aller au bout du mur, jusqu’à la mer. Je ne comprends pas pourquoi aujourd’hui la Ville remet ça dans la balance en refusant de céder les terrains. Les habitants des 9/10 se sont exprimés, et deux fois, en donnant une large majorité à Lionel Royer-Perreaut. Vous me parliez de respect de la démocratie, il me semble que c’est ça.
L’actualité c’est aussi l’enquête sur les procurations présumées frauduleuses durant la campagne des municipales. Les enquêteurs ont bouclé leur dossier. Ayant été entendue en audition libre, avez-vous lu ce dossier ?
Vous savez comment je réagis systématiquement sur les procédures de justice ? Je ne commente pas les affaires en cours. La seule chose que je peux vous dire, c’est que je suis étonnée car il y a d’autres têtes de liste qui ont été entendues mais celles-là on ne les a pas vues dans les journaux [Plus précisément, deux colistiers de Samia Ghali, Roland Cazzola et Marguerite Pasquini, désormais membres de la majorité, ont été placés en garde à vue pour des faits similaires dans les 15/16, ndlr].
Manifestement l’enquête qui concerne les procurations dans les 15/16 a été disjointe…
Oui, il y a semble-t-il des enquêtes qui avancent plus vite que d’autres.
On a pu lire dans les extraits de l’enquête des faits qui concernent notamment Yves Moraine ou Julien Ravier. Ils gardent toute leur place dans votre famille politique ?
Est-ce qu’ils ont été condamnés ? Ils sont présumés innocents. Laissons faire la justice.
Sans avoir besoin d’attendre un procès on a tous lu dans la presse des échanges de SMS, qui impliquent par exemple Julien Ravier ex maire LR de secteur devenu député, Sylvain Souvestre actuel maire LR des 11/12, et sont d’un cynisme effarant !
Je ne commenterai pas. Je ne le fais ni pour moi, ni pour ceux de ma famille, ni pour mes opposants. Un seule chose m’intéresse, le jugement. J’attends les décisions de justice pour prendre mes responsabilités.
Et ça veut dire quoi, prendre ses responsabilités ? Vous pourriez vous désolidariser d’élus ?
Vous verrez quand les décisions seront prises.
“Lorsque nous finançons du matériel médical ou que nous nous engageons à hauteur de 74 millions d’euros pour l’hôpital public, personne ne nous dit que ce ne sont pas nos prérogatives...”
Revenons à votre casquette de présidente du département. Quels seront les grands axes du mandat qui s’ouvre ?
Ils reposent sur quatre piliers : protéger ceux qui en ont le plus besoin, préparer l’avenir de nos enfants, utiliser nos atouts pour faire rayonner notre département, façonner un territoire sûr pour ses habitants. Comme en 2015, nous en débattrons au sein des états généraux de Provence pour vérifier que nos axes stratégiques correspondent aux attentes des habitants. Nous réaliserons aussi, je m’y engage, un bilan de mi-mandat pour rendre des comptes.
Le département, c’est l’institution phare en matière de social. Or vous avez beaucoup fait campagne sur la sécurité… N’est-ce pas là une vision trop politique de son action ?
Les politiques sont là pour faire de la politique ! Et pour faire la politique qui correspond à ce qu’attendent les habitants – d’ailleurs si ça correspondait un peu plus à leurs attentes, cela permettrait une plus grande mobilisation de leur part. Je pense que la sécurité est une de nos premières libertés. Cela a commencé avec la sécurité dans les collèges, puis nous avons élargi : nous avons aidé à la rénovation de plus de dix gendarmeries sur le territoire, nous avons aidé à développer la vidéosurveillance, à équiper les polices municipales et nationales en matériel. Et maintenant nous allons aider les personnes qui le souhaitent à installer une alarme chez eux…
Ce ne sont pour autant pas vos compétences.
C’est une politique globale. Vous ne pouvez pas vouloir attirer des personnes pour développer votre territoire et qu’elles ne s’y sentent pas bien, au niveau environnemental, au niveau de la sécurité ou de la culture. Et là, c’est la même chose, la politique culturelle n’est pas un champ d’action obligatoire du conseil départemental. C’est pareil lorsque nous finançons du matériel médical ou que nous nous engageons à hauteur de 74 millions d’euros pour l’hôpital public, personne ne nous dit que ce ne sont pas nos prérogatives... Ces compétences ne sont pas obligatoires mais elles sont indispensables.
Vous êtes volontariste sur les compétences non obligatoires, mais sur celles qui le sont, il y a des défaillances régulièrement pointées. Comme le suivi des mineurs non accompagnés (MNA)…
Et à part les mineurs non accompagnés, vous avez quoi ? Nous sommes face à un système thrombosé. Cela demande un effort surdimensionné de la part du département. On nous envoie des enfants qui ne sont pas mineurs et prennent la place d’autres. L’année dernière, on a évalué 4200 présumés mineurs et la moitié étaient en fait majeurs. Certaines associations se servent de ces filières pour faire entrer des gens sur le territoire. C’est facile de donner des leçons d’humanité à tout-va. La France est une terre d’accueil et pas une terre d’abus. 25% des suivis de l’aide sociale à l’enfance, ce sont des mineurs non accompagnés. Il y a un problème quand même ! Ce n’est pas la vocation première du département. Sa vocation première c’est de s’occuper des enfants d’ici.
Les mineurs non accompagnés doivent être intégrés dans une politique gouvernementale d’immigration complète. Leur prise en charge devrait être assumée par l’État et même par l’Europe.
Oui mais en attendant que le dispositif change, le conseil départemental a été condamné des dizaines des fois pour accueil défaillant en 2017, 2018, 2020, 2021… On a l’impression que ce problème, vous ne vous en saisissez pas.
Je le saisis dans la mesure de mes moyens. Si les associations étaient un peu plus responsables je pense qu’on aurait moins de problèmes. Et qu’on pourrait accueillir tout le monde de manière correcte.
L’aide sociale à l’enfance montre ses limites aussi. Avec des enfants reconnus en danger qui doivent attendre des mois avant d’être placés.
Nous devons avoir un meilleur maillage des maisons de la solidarité. Il faut qu’il soit plus efficace et que les gens puissent entrer en contact avec des travailleurs sociaux plus rapidement. Nous avons aussi prévu des équipes mobiles d’aide à la parentalité: c’est important d’aider les parents avant d’en arriver au moment d’enlever un enfant de son foyer car il n’y a rien de plus horrible. Nous allons renforcer ces équipes-là mais nous rencontrons des difficultés pour recruter.
“Si l’État nous donne un coup de pouce, nous pourrons prendre notre envol et d’un territoire en retard devenir en avance.”
Venons-en à la métropole, dont vous êtes également à la tête. Votre opposition la décrit comme “un outil malade”. Ne risque-t-elle pas de tomber en panne pendant ce mandat, en particulier sur les transports ? Le budget 2021 est resserré, bien inférieur aux besoins identifiés.
On a beaucoup d’espoirs dans ce fameux plan de relance, pour lequel nous avons demandé deux milliards. Si l’État nous donne un coup de pouce, nous pourrons prendre notre envol et d’un territoire en retard devenir en avance.
Est-ce que le problème n’est pas plus structurel ? La métropole n’a pas les moyens d’assurer ses missions avec les reversements aux communes et ne tient que par la perfusion du département.
C’est un problème de composition à l’origine. J’étais présente à la fois lors des discussions avec Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls. On a fait la fusion de six intercommunalités en nous disant “faites les projets et vous aurez l’argent”. On a fait les projets et on n’a pas eu l’argent. Aujourd’hui, j’attends la réponse du gouvernement. En attendant, on a essayé de pallier pour amorcer la machine.
Mais cette logique a des limites. La dette du département a explosé: elle est passée d’environ 500 millions d’euros à votre arrivée en 2015, à une prévision de 2,5 milliards en 2024.
Oui nous avons poussé la machine avec beaucoup d’investissements dans les collèges, pour les sapeurs-pompiers… Maintenant, nous avons besoin de ce plan de relance. Le fond du problème c’est que nous n’avons pas assez de ressources financières pour fonctionner et pour cela nous devons attirer davantage d’entreprises. C’est bien beau les atouts – le beau temps, l’art de vivre – mais quand vous voyez un chef d’entreprise, il y a deux facteurs qui manquent : la mobilité et la formation du personnel.
Mais un choix a été fait entre deux besoins présentés comme prioritaires – la redistribution aux communes et cette mobilité. Cela ne mène-t-il pas à une impasse ?
Si la métropole et le département ne financent pas les communes, est-ce que vous pensez qu’elles ont les moyens de porter leurs équipements ? L’impasse, c’est le modèle qui a été construit.
Vous avez assumé de présider le département et la métropole en expliquant que c’était plus efficace, car l’un finance les projets de l’autre. Est-ce que ce ne serait pas plus simple de fusionner ? Ce serait une forme de réponse à la crise démocratique ?
C’est ce qu’on m’a dit en 2018, le président de la République l’a même annoncé à la télévision. Je me suis dit : “Qu’est-ce que je fais, est-ce que je me bouche les oreilles en faisant semblant de ne pas avoir entendu, ou est-ce que j’accompagne ?” J’ai choisi de faire une proposition, et finalement on nous a annoncé en avril 2019 que cela ne se ferait pas… Mon option, c’était de remettre la métropole à flot financièrement et ensuite de faire la fusion. Mais sur un mandat, pas en six mois, en claquant des doigts comme ils le souhaitaient. Que je sois pour ou contre la fusion n’aura aucune incidence, ce sera toujours l’État qui décidera. Aujourd’hui, j’aimerais plutôt connaître la vision du prochain gouvernement et celle des candidats sur ce sujet. Je comprends que la question intéresse les journalistes politiques, mais vous savez, ce que veulent les habitants, c’est voir leur quotidien s’améliorer, travailler, se loger, avoir des loisirs.
Ils veulent aussi savoir pour qui ils votent, non ? Quand ils votent, c’est avant tout aux municipales pour un maire. Mais derrière c’est la métropole qui a le pouvoir et le département qui a l’argent… Tout ça nourrit une forme de complexité.
C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de créer une délégation à la citoyenneté au département, pour faire comprendre l’importance des collectivités locales, leurs compétences. Quand vous voyez la façon dont ont été traitées les départementales par rapport au poids des régionales… Ça fait froid dans le dos !
D’ailleurs, comme Renaud Muselier, réélu à la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, vous êtes à la tête d’une majorité composite. La sienne va jusqu’à la majorité présidentielle, la vôtre jusqu’à la gauche. Pendant la campagne municipale, vous aviez pourtant dénoncé la “soupe de partis” du Printemps marseillais. Est-ce que vous êtes à l’aise avec ces grandes alliances ?
Je pense qu’il ne faut pas mélanger le local et le national. C’est ce qu’on a fait au département et je me suis basée sur les maires. À un moment on se retrouve autour de valeurs et d’objectifs.
Ça veut dire que le PS, LR, LREM c’est la même chose ?
Absolument pas. Moi je ne suis pas une présidente Les Républicains, je suis une présidente de l’union de la droite, du centre et des indépendants. Après, oui je suis LR. Je suis même secrétaire départementale.
En vous écoutant, sur la fusion, les alliances, les mésalliances, l’enchevêtrement des collectivités et les recompositions, on a l’impression que vous renvoyez la responsabilité sur les citoyens. N’avez-vous pas votre part de responsabilité ?
Oui, vous avez raison. C’est très complexe tout ça. Rien n’est clair, il faut de la simplification. Quitte à nous remettre nous aussi en question dans notre façon de communiquer. Nous devons utiliser les réseaux sociaux. Je prône aussi le vote électronique.
Oui, mais c’est plus compliqué pour les procus, du coup…
(Petit sourire) Pourquoi ? Si elles sont faites de façon légale, il n’y a pas souci.
On notera la courage de Martine Vassal d’accepter enfin un entretien avec Marsactu une fois les batailles électorales passées.
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tout à fait d’accord avec votre analyse
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Quel courage? Elle fait juste son job!
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(ironie)
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Lisez cette ITW puis écoutez le podcast du Monde sur les néo-marseillais : https://open.spotify.com/episode/2MmXhMAh1x6vLr9cNKxl8h ;
le divorce entre celle qui veut financer des alarmes chez les particuliers avec l’argent du service public destiné à l’action sociale et ces nouveaux “venants” (;-) Hadrien Bels), montre bien qu’il n’y a pas qu’à gauche que les politiques sont aveugles…
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J’espère au moins qu’elle a offert un café à nos deux journalistes, pour le reste des platitudes et des non commentaires.
Enfin l’habitude quoi .
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Merci à Marsactu d’avoir été tenace, pour enfin obtenir ce rendez-vous.
Les réponses de Madame sont très intéressantes, sur son positionnement et ses choix. Cela confirme à qui l’on a à faire.
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La gauche c’est le social, la droite s’occupe de la sécurité…
Pour Madame V. les journalistes sont ”politiques” quand ils sont de gauche…
Dire que le gouvernement Ayrault et Manuel Valls lui ont dit, c’est elle qui le dit…!
Deux milliards pour les transports vu la crise et les élections présidentielles…les voyageurs vont attendre sur les quais…
C’est qui les maisons de la solidarité???
Rendre les Assoc. responsables de l’afflux des mineurs (soit disant majeurs pour la moitié) est un propos d’extrème-droite…L’accueil n’est pas l’abus…!
La vidéo surveillance n’est utile qu’après l’agression…Après l’alarme chez les particuliers, la Métropole va leur fournir des armes (là, j’exagère…!).
Je la cite ”Ils reposent sur quatre piliers : protéger ceux qui en ont le plus besoin, préparer l’avenir de nos enfants, utiliser nos atouts pour faire rayonner notre département, façonner un territoire sûr pour ses habitants…Effectivement la sécurité est le prochain thème des présidentielles mais pas l’Écologie…
Quant au bilan de mi-mandat…j’attends de voir, s’il va avoir lieu…!
L’a raison de ne pas commenter une enquête en cours ou un procès…etc…etc
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dommage, il n’y a pas eu de questions sur les “corona pistes vélo” du Prado
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Et il faudra qu elle rappelle combien elle a coupé les budgets cultures, notamment les petites subventions des petites équipes du spectacle vivant, comment elle a réorienté un projet culturel à fonds tradition et combien ça caressé son électorat conservateur dans le sens du poil
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RML je rajouterais concernant le fond traditions de Vassal se limite au barnum de la Barben et aux concours de boules pour la photo.Pour le reste c’est le néant.
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« Comment est-ce que le département alloue les aides aux communes ? En voyant chacun des maires et en regardant leur vision. »
Il me semblait que les subventions étaient attribuées sur la base d’un règlement… LR n’a donc pas renoncé au « fait du prince.sse » confirmé par Wauquiez …et Jupiter laisse faire…
Pour le reste, toujours en quête de « visions » la princesse. Faut peut-être qu’elle fasse un stage chez Mme Irma?
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Au lendemain du procès des fausses procurations de la droite, il faut relire cette interview de Mme Vassal, qui “attend les décisions de justice pour prendre [ses] responsabilités”. On va donc attendre sagement le prononcé du jugement.
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