Une avenue Ibrahim-Ali pour “honorer sa mémoire et guérir les vivants”
Lundi 8 février, le conseil municipal a donné le nom d'Ibrahim Ali à l'avenue des Aygalades. Retour sur ce jour historique avec ceux qui ont lutté 26 ans pour que cette reconnaissance puisse avoir lieu.
Une avenue Ibrahim-Ali pour “honorer sa mémoire et guérir les vivants”
Je connais Fatima depuis 26 ans. Soly depuis à peine moins. Journaliste, j'ai souvent chroniqué leur travail au sein de B Vice. Pour cet article, il nous a semblé naturel de déroger à une règle non écrite du journalisme française. Et pour une fois d'écrire en "je" dans un article.
Commentaires
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Merci Benoît Gilles, quel article émouvant, cet emploi du “je” impossible à d’autres moments!
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Benoît Gilles, pourriez vous écrire un article le 21 février pour l’anniversaire du groupe Manoukian assassiné le 21 février 1944? Peut être y aura-t-il une commémoration?
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très bel article, très émouvant.
je garde un souvenir très triste de cet assassinat.
j’ai comme une culpabilité : 26 ans ! il a fallu 26 ans….. je partage la joie et le soulagement de B.Vice, j’irai le 21 février.
et beaucoup dans la population n’ont pas encore compris le vrai visage du fn ou rn….marandat est une caricature significative pourtant.
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Samedi *20* février?
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Merci pour votre vigilance ! C’est DIMANCHE 21 février. La modification a été apportée dans l’article.
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Enfin ! Bravo à tous ces jeunes qui devenus adultes n’ont rien lâché pour que vive la mémoire d’ Ibrahim Ali et que ce drame issu de l’ignorance et de la haine de l’autre, ne tombe dans l’oubli.
Une pensée émue pour sa famille et ceux qui l’ont entourée.
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La véritable mort c’est l’oubli a dit un poète. Ibrahim Ali, jeune victime innocente — abattu par une idéologie haineuse et destructrice sortie de la profondeur la plus sombre de l’âme humaine —, aurait pu être porté une deuxième fois dans l’oubli par cette plaque commémorative cachée entre des panneaux de signalisation et des supports téléphoniques dans un carrefour anonyme.
La ville, par sa décision, a réparé une injustice.
Le procureur le plus féroce est sa propre conscience.
Désormais son nom sera inscrit dans « le marbre » sur une avenue importante de Marseille. Son nom, ne pourra plus être oublié par les générations futures. L’implantation de plusieurs plaques marseillaises émaillées sur les murs de l’avenue Ibrahim Ali, les milliers de lettres à l’adresse postale ainsi que les cartes routières porteront longtemps son nom pour pérenniser ainsi sa mémoire et éveiller les consciences.
Marsactu a su avec cet article compassionnel, honorer sa mémoire. Quant à Benoît Gilles, lui, a surtout un peu guéri ses lecteurs.
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Bravo !
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Merci Benoît Gilles.
L’émotion fait aussi partie de la politique, quand elle n’est pas mise en scène exhibitionniste ou faux-semblant opportuniste.
Et la colère quand on voit que les Marandat et Ravier en remettent une couche.
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