L’Etat apporte 1,7 million d’euros pour les Calanques et laisse espérer plus

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le 11 Fév 2021
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Didier Réault, président du parc national des Calanques, et Bérangère Abba, secrétaire d
Didier Réault, président du parc national des Calanques, et Bérangère Abba, secrétaire d'État à la Biodiversité. Image : Rémi Baldy

Didier Réault, président du parc national des Calanques, et Bérangère Abba, secrétaire d'État à la Biodiversité. Image : Rémi Baldy

En visite à Marseille, la secrétaire d’Etat à la biodiversité Bérangère Abba a annoncé ce jeudi que le gouvernement allait financer onze projets dans le parc national des Calanques pour un montant de 1,7 million d’euros dans le cadre du plan de relance. Le détail n’est pas encore arrêté mais il concerne quelques aspects concernant l’accès aux différents sites du parc, comme par exemple le fait d’enlever le bitume de la route du cap Croisette.

C’est au bout des Goudes que Bérangère Abba s’est vu présenter par les agents du parc et différents représentants des collectivités locales les projets autour de l’accès aux Calanques. “Nous espérons six millions d’euros du plan de relance“, a demandé Didier Réault, président du parc et vice-président LR de la métropole Aix-Marseille délégué à la Mer, à la secrétaire d’Etat. La métropole souhaite ainsi faire financer par l’Etat la plus grande part du projet d’accès aux calanques, d’un montant total d’environ 10 millions d’euros.

Le dossier pour obtenir ces aides n’est pas encore présenté. Si les grandes lignes sont bien définies, à savoir augmenter les transports en commun et leur fiabilité horaire en plus de repousser l’accès des voitures, il reste à affiner plusieurs sujets. Dont celui du début de la limitation de la circulation. L’hypothèse de fixer cette barrière à Saména avec un aménagement du site de Legré-Mante a longtemps tenu la corde auprès de Didier Réault. “Le propriétaire a un projet, je laisse la nouvelle majorité de la Ville prendre aussi ses marques“, explique-t-il aujourd’hui.

Pierre Benarroche, maire du 6e et 8e arrondissements, évoque lui une limitation possible dès le boulevard Mireille Jourdan-Barry à La Vieille-Chapelle. “Mais rien n’est décidé, aucune décision n’est prise“, tempère-t-il. Ces mesures ne devraient pas s’appliquer avant 2024 selon les deux élus. A court terme, soit cet été ou pour la saison estivale de 2022, les nouveautés pourraient être une fermeture des Goudes dès la rue Désiré-Pelaprat et l’aménagement d’un parking sur la route de la Gineste à la Gardiole. Faire payer les futures aires de stationnement n’est pour l’instant pas retenu, mais pas écarté non plus.

Rémi Baldy

Commentaires

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  1. Sam Cohen Sam Cohen

    Très bien de limiter la circulation automobile et d’enlever le bitume sur la route des Goudes, mais pensons aux cyclistes qui l’empruntent. C’est aussi une destination pour les cyclotouristes. L’installation d’arceuax vélos et, pourquoi pas, de box vélos sécurisés, inciteraient les marseillais à délaisser leur voiture et plus utiliser leurs vélos pour venir jusque là.

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  2. Jacques89 Jacques89

    Tout faire pour amener des touristes (à grand renfort de com dispendieuses) et se plaindre de l’accumulation des déchets… Le réalisme de Réault est déroutant. Mais bon, quand on accuse les chiens de polluer les eaux de baignades c’est que la vision des sources de pollution n’est pas des plus objectives. Espérons qu’il y ait un peu de sous pour soutenir les assos qui nettoient (au moins les sols, pour l’eau c’est une autre histoire).

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