L’avenue des Aygalades devient l’avenue Ibrahim-Ali
Soly Mbae déclame un slam en écho "fictionnel" de la campagne en cours en 2020.
Mémoire honorée. Ce conseil municipal du 8 février a aussi fait le choix de répondre à une demande réitérée depuis des années par la famille et les proches du jeune Ibrahim Ali : que l’avenue (des Aygalades dans le 15e arrondissement) où il a été abattu d’une balle dans le dos le 21 février 1995 par un colleur d’affiches du Front national porte son nom.
“Il a été tué parce qu’il était noir”, a insisté Samia Ghali, affirmation répétée par le maire Benoît Payan. “Il aurait pu être moi”, a renchéri l’élue écologiste Nouriati Djambaé. L’opposition s’est aussi exprimée. Si elle a rappelé que Jean-Claude Gaudin avait fait baptiser (sans l’accord de sa famille) un rond-point au nom du jeune garçon, Catherine Pila, la cheffe de file Les Républicains dans l’hémicycle, a dit souhaiter “réaffirmer ce devoir de mémoire“.
Le groupe Rassemblement national (ex Front national) après avoir cherché à obtenir la parole malgré l’opposition du maire, a voté contre cette délibération.
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