La métropole vole au secours des voitures électriques en autopartage de Totem mobi

Décryptage
le 4 Jan 2021
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La métropole et d'autres acteurs publics investissent largement dans le service de voitures en autopartage Totem Mobi. Un moyen d'entrer en cohérence avec les enjeux écologiques liés aux transports actuels, mais qui se heurte à un modèle économique qui peine à émerger.

Image Totem Mobi.
Image Totem Mobi.

Image Totem Mobi.

Leurs silhouettes atypiques sont bien connues dans le centre-ville. Les voitures en autopartage de Totem Mobi arpentent les routes cabossées de Marseille depuis 2015. Sur le papier ces Twizy, nom du modèle des véhicules, ont tout pour plaire : électriques, assez étroites pour convenir à un usage citadin, facile à garer. Elles sont à louer grâce à une application caractéristique de ce type d’utilisation.

Mais à l’image d’Autolib à Paris, trouver l’équilibre économique est délicat. Aujourd’hui, c’est la métropole Aix-Marseille Provence qui permet à Totem Mobi de survivre. Depuis décembre 2019 les deux entités ainsi que la caisse des dépôts et consignations, (CDC) sont réunies au sein de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Totem Provence. Pour cette opération, la métropole et la CDC ont chacune déboursé 400 000 euros pour obtenir 28,3% du capital. Mais lors du dernier conseil métropolitain de 2020, une rallonge de 170 000 euros a été votée pour atteindre 32,51% des parts.

Une décision prise pour compenser la perte d’activité liée à la crise sanitaire. “Lors du premier confinement le chiffre d’affaires a chuté de 95% puis de 65% au deuxième”, explique Emmanuelle Champaud, cofondatrice de Totem Mobi. Des chiffres similaires à ceux de Cityscoot, loueur de scooters électriques en libre-service dans la capitale, selon Le Parisien. L’argent vient également compenser le “défaut de l’investisseur supplémentaire initialement prévu InvESS’t PACA.”

Des difficultés financières structurelles

Ces 570 000 euros de la métropole sur un an sont une bouffée d’argent public salutaire pour Totem Mobi qui affiche une perte de plus de 900 000 euros en 2019. “C’est parce que la création de la SCIC a pris du retard à cause du changement de présidence à la métropole, nous avons mis un an et demi à la créer”, justifie Emmanuelle Champaud.

Un diagnostic que ne partage pas Cyril Estrade, deuxième cofondateur de Totem Mobi qui s’est aujourd’hui retiré de l’organigramme. “Je n’étais plus d’accord avec la stratégie, je suis dans l’opposition maintenant”, explique-t-il. “Nous n’avons jamais été rentables, la société est au bord de la faillite”, embraie-t-il. Ce qu’Emmanuelle Champaud confirme à demi-mot : “En soi oui, puisque nos revenus proviennent de Totem Provence, mais c’est comme la RTM qui a des pertes abyssales. Nous sommes beaucoup moins coûteux qu’un bus et avec une plage horaire plus large.”

Emmanuelle Champaud et Cyril Estrade, cofondateurs de Totem Mobi. Image Totem Mobi.

La situation financière pose problème, notamment pour la Caisse des dépôts. Le rapport de la métropole indique que la CDC réalise également une recapitalisation d’un montant identique, ce qui n’est pourtant pas acté. “Nous allons voir, c’est très compliqué”, se contente de dire Gilles Boyer, directeur territorial Aix-Marseille-Provence de l’institution financière publique et administrateur de Totem Provence. La réglementation européenne impose à la CDC d’investir dans des projets rentables, sinon les sommes engagées seraient considérées comme des aides d’État pouvant fausser la concurrence. La CDC a déjà investi un million d’euros en 2017 pour entrer dans le capital de Totem Mobi. A l’époque, le fond régional Paca Investissement avait également mis 200 000 euros.

Emmanuelle Champaud ne cache pas que depuis le lancement de l’entreprise, elle a fait “tout le parcours des start-ups” pour financer l’activité. Trouver des liquidités est sa plus grande difficulté. Le modèle économique a plusieurs fois changé passant de l’abonnement pour les particuliers, à des offres pour les professionnels ou encore l’installation de bornes sur de nouvelles constructions d’habitations. Depuis la création de la SCIC, Totem Mobi ne s’occupe plus que du développement de l’application nécessaire pour les locations. Elle a cédé la propriété des véhicules et des bornes à Totem Provence en échange de parts dans le capital pour un montant évalué à 605 000 euros.

Du “quasi-service public”

“Nous avons mis du temps à trouver notre modèle”, défend Emmanuelle Champaud. Elle insiste sur le caractère d’une offre de “quasi-service public complémentaire aux transports en commun” qui doit impliquer les collectivités. La métropole, qui n’a pas donné suite à nos demandes d’interview. Le vice-président délégué aux transports Henri Pons, explique ses arguments dans les rapports votés par le conseil métropolitain :

La promotion des usages partagés de la voiture est désormais une priorité au regard des impacts environnementaux, sanitaires et fonctionnels de l’autosolisme. Il s’agit de réduire le nombre de véhicules sur les routes et sur les espaces publics de stationnement, mais également de mailler progressivement les principaux centres-villes et pôles d’échanges multimodaux du territoire (…) L’autopartage est, en effet, un facteur de transfert modal vers les transports collectifs et de diminution de la place de l’automobile dans les déplacements et dans la ville.

L’ambition de la SCIC est d’atteindre les 600 voitures d’ici cinq ans, contre 174 actuellement. Les quatre-roues pourront par ailleurs bénéficier du déploiement de bornes de recharge électrique prévu par la métropole. “Avec quatre locations par jour nous sommes à l’équilibre, en juillet dernier nous étions à 3,7. C’est possible, souligne Emmanuelle Champaud. Pour que cela fonctionne il faut des investissements lourds et beaucoup de voitures pour être rentable.”

Pour Cyril Estrade, le problème est plus profond. Il ne cache pas vouloir que Citiz, autre acteur local de l’autopartage mais pas de véhicule électrique, reprenne Totem Mobi. “Je trouve que nous faisions trop de communication et pas assez de gestion de flotte. Il y a beaucoup de véhicules hors service, il faut reprendre en main le service”, tacle l’ex-directeur général.

La moitié des Twizy en théorie disponibles sont hors d’usage. “Nous avons eu énormément de dégradation pendant les confinements”, avance Emmanuelle Champaud. En juillet 2019, elle indiquait déjà “perdre un véhicule par mois depuis un an”. Pour remédier à cela, Totem Provence prévoit de changer ses Twizy par les Ami One de Citroën dotées de portes et fenêtres fermées. Reste à savoir si ces nouvelles silhouettes tout aussi atypiques, si ce n’est plus, pourront durer.

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Commentaires

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    • RML RML

      Je ne comprends pas votre remarque. Vous pouvez développer ?

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  1. Pascal L Pascal L

    Si j’ai bien fait mes additions, on dépasse 2 millions d’euro d’argent “public” ou “quasi public” pour un gadget inefficace. Cet argent aurait bien aidé à développer les transports en commun comme l’extension du tram ou du métro (en évitant les doublon).
    C’est l’indigence des transports en commun qui conduit les ménages marseillais à posséder en moyenne plus de deux véhicules, presque trois ? Un quasi record en France.

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    • Jacques89 Jacques89

      Bien d’accord! Tous les modes de transport dit « écolos » suivent le même schéma chaotique. On aurait pourtant pu imaginer que les expériences pratiquées dans les villes « pionnières » ait servi d’expérience pour les autres ?! Ben non ! On fait exactement comme les autres. A croire qu’on se tire la bourre simplement pour répondre aux attentes de quelques farfelus qui ne supportent pas d’être en retard. Qui analyse le marché ? Qui gère les besoins et les effets sur les flux? On peut se poser les questions. En attendant, les investissements qui permettraient d’assurer un service de transport en commun dont on pourrait voir les effets sur la circulation attendent, comme les usagers dans les bouchons. L’ère est donc au saupoudrage pour gagner quelques voix à fonds perdus.

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  2. Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

    Client occasionnel du service, j’ai pu constater qu’il est impossible de l’utiliser dans la majeure partie de la ville qui lui reste, de fait, interdite à la circulation (pas de véhicules disponibles et impossibilité de laisser le véhicule en dehors d’une zone qui recoupe, en gros, l’hypercentre de Marseille).

    Ainsi, vous ne pouvez pas utiliser une Totem pour rentrer chez vous si vous habitez l’Estaque, Montredon, La Valentine, Arenc, ou même la Timone et La Capelette ! De fait, ce service introduit une discrimination entre les habitants, et n’est proposé que là où le réseau de transport en commun est déjà dense, ce qui le rend tout à fait superflu. Je suis désolé d’apprendre que l’on refloue, avec de l’argent public, une entreprise privée sans lui imposer un minimum de contraintes de service public et sans l’amener à repenser son projet.

    L’expérience d’Autolib devrait inciter à réfléchir sur le devenir de ce service aussi séduisant que finalement inadapté. Peut-être serait-il plus pertinent d’organiser l’autopartage des véhicules privés (plusieurs services très opérationnels existent déjà) en proposant une plateforme municipale du même type, et en incitant les Marseillais volontaires à partager leur voiture (moyennant contrepartie financière) en les aidant à financer l’équipement nécessaire (un boitier électronique) et/ou en leur offrant la gratuité du stationnement ?

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  3. Alceste. Alceste.

    Cher 9ème , l’écriture phonétique est une aide à la prononciation correcte des mots basée sur des lettres latines ou grecques,accompagnées de symboles divers. , ainsi le mot erreur s’écrit [EROER].
    Donc , notre ami BALDY, si sa prose avait été phonétique , aurait pris la forme suivante : la metʁɔpɔl vɔl‿ o s(a)kur .
    Alors , l’on peut dire qu’en ce lendemain de réveillon l’ami Rémi écrit sur ce coup là comme il parle , mais sûrement pas phonétiquement.

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    • Julien Vinzent Julien Vinzent

      Bonjour,
      c’est corrigé, merci pour votre vigilance et toutes nos excuses à nos lecteurs ainsi qu’à l’intéressée.

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  4. jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

    Et que font des batteries les fondateurs de cette petite entreprise?
    Regardez donc ”La face cachée des énergies vertes” jusqu’au 22 Janvier sur le re-vision d’ARTE.
    En souhaitant aux nombreux commentateurs une meilleure année…!

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  5. kukulkan kukulkan

    il manque un bilan du nombre d’utilisations annuel à cet article pour pouvoir juger de la pertinence de ce service que nous payons… dommage

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  6. P38 P38

    Pour avoir testé, un des gros défauts de ce service est qu’il n’y a pas de stationnement réservé. Ainsi, dans le centre, le temps gagné à utiliser un tel véhicule est ruiné par le temps qu’il faut pour trouver une place de stationnement. Seule façon de s’en sortir pour les utilisateurs : se garer n’importe où, au mépris de la sécurité des piétons.
    Un concept très mal adapté à la ville, contrairement aux services d’autopartage (tels Citiz ou sinon le partage entre particuliers), qui permettent véritablement de supprimer des voitures dans le centre, pour les citadins qui n’en font qu’une utilisation occasionnelle.

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  7. Elric Menescire Elric Menescire

    C’est quand même effarant qu’on continue à perfuser un machin en état de mort cérébrale, d’autant plus que l’impact environnemental n’est absolument, mais alors absolument pas prouvé, ni même évident. Les bagnoles électriques ne font que déporter la pollution, rappelons-le.
    A quand des transports en commun dignes de ce nom (un vrai métro dans toute la ville, des tramways ailleurs que dans le centre…) dans la deuxième ville de la (soi disant) sixième puissance économique mondiale ?

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  8. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Il me semble que l’analyse des difficultés de Totem Mobi faite par la cofondatrice de ce service repose sur plusieurs contresens. Dire que “c’est comme la RTM qui a des pertes abyssales. Nous sommes beaucoup moins coûteux qu’un bus et avec une plage horaire plus large”, ce n’est pas sérieux.

    D’abord, il me paraît étonnant que le service Totem Mobi soit moins coûteux, *au voyageur-kilomètre*, qu’un service de bus. En tout cas, au-delà de cette affirmation, cela mériterait un chiffrage.

    Ensuite, il y a une différence fondamentale entre un service de transport collectif et un service de transport individuel : le premier, comme son nom l’indique, est collectif, et il permet de transporter efficacement un grand nombre de voyageurs pour un coût social, environnemental et financier inférieur à la somme des coûts que représenteraient des solutions uniquement individuelles. Il permet aussi d’éviter l’engorgement de la ville par ces solutions individuelles. Le service Totem Mobi n’apporte aucune réponse crédible à ces enjeux.

    Dire que la RTM “a des pertes abyssales”, ce n’est pas exact et c’est méconnaître le fonctionnement d’un service de transport collectif, dont la tarification doit être incitative précisément pour favoriser son utilisation. C’est un choix politique, pas un choix financier.

    Il est normal qu’une politique de transport favorise des solutions utilisables par le plus grand nombre : c’est la base même d’un service public. On en est assez loin avec le service Tota

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      On en est assez loin avec le service Totem Mobi, tout à fait marginal parce que réservé à quelques-uns seulement. On n’imagine pas qu’il puisse être doté des dizaines de milliers de véhicules qui seraient nécessaires pour qu’il devienne réellement significatif dans la mobilité à l’échelle de Marseille : où stationneraient-ils entre deux usagers ?

      Mais on reconnaît là aussi le travers de certains de nos élus, qui pensent que la solution aux problèmes actuels de qualité de l’air, c’est la subvention à la voiture électrique (individuelle) et le soutien (abusif ?) à un service de voitures (individuelles).

      Or dans une agglomération dense, les solutions de transport les plus pertinentes sont celles qui prennent le moins de place et qui permettent de massifier les flux. Ce n’est donc pas la voiture individuelle, et pas Totem Mobi.

      L’expérience Autolib’ à Paris est assez éclairante, et devrait nous inciter à y regarder à deux fois avant de jeter l’argent public par les fenêtres.

      J’ajoute que l’autopartage est certainement une voie d’avenir. Mais je ne vois pas à quel titre il devrait être financé par la collectivité, s’agissant d’une solution individuelle. Il existe d’ailleurs déjà des solutions d’autopartage qui ne demandent rien à personne.

      Un dernier point : mon expérience personnelle de Totem Mobi. Je n’en suis pas utilisateur, mais je fais régulièrement les observations suivantes. D’une part, il n’est pas rare que je tombe sur des véhicules plus ou moins endommagés, qui stationnent parfois plusieurs jours sans bouger et sans que personne ne semble s’en soucier : il y a donc sans doute un problème de gestion de la flotte. D’autre part, le petit gabarit de ces véhicules est parfois interprété par leurs conducteurs comme une autorisation de stationner n’importe comment et n’importe où, et de préférence sur les trottoirs. Je n’aurais aucun regret si ce service venait à disparaître.

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      Pour vous aider j’ai repris l’historique de mes déplacements en Totem, qui se paient en “token” (ou jetons prépayés d’une valeur unitaire de 1,25 € HT ou 1,5 € TTC).
      J’ai effectué 11 déplacements pour un total de 103 km parcourus, ce qui m’a coûté 52 jetons à 1,5 € (soit 78 €).
      Coût moyen du déplacement : 7 €. Sensiblement plus cher que les transports en commun, même si on embarque un passager pour partager les frais. Le coût au kilomètre, quant à lui, s’établit dans mon cas à 73 cts. Pour illustrer, si on veut aller de Montredon à la gare Saint-Charles à deux, c’est trois fois plus cher que deux tickets de bus/métro pour l’utilisateur. Et sans compter les subventions !

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      Post scriptum : autre avantage du bus pour aller à la gare : on peut prendre une valise avec soi, ce qui est compliqué avec une twizzy si on est seul, et impossible si on est deux

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    • P38 P38

      Concernant l’autopartage (genre Citiz et autres), ça ne me choquerait pas que ce soit subventionné par la collectivité (c’est probablement le cas), car il est prouvé que cela diminue le nombre de véhicules en ville (notamment les voitures ventouses). Ceux qui sont abonnés à ce service, de fait, n’ont pas de voiture, ou alors n’en ont qu’une, évitant ainsi d’en acquérir une deuxième.

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  9. Alceste. Alceste.

    Une question innocente , ce Totem Mobi est’il un cas unique , ou bien entretenons nous d’autres danseuses de ce type ?

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  10. BRASILIA8 BRASILIA8

    le modèle économique est celui de l’économie de marché ce qui entraine un prix de vente que personne n’est prêt à payer donc on comble avec de l’argent public tout cela pour se vanter de tout faire rendre plus respirable l’air des villes et faire comme tout le monde pour ne pas passer pour un “has been” au pays de la “start up nation”
    à Paris les études montrent que les utilisateurs de ces modes de transports sont à 80% d’anciens usagers des transports en commun et non pas des automobilistes qui abandonnent la voiture
    je me demande quel est l’argumentaire des délibérations qui justifient ces subventions sachant qu’en matière de DSP les subventions de fonctionnement sont interdites

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    • Jacques89 Jacques89

      Quand une collectivité s’est engagée dans un programme avec un privé, si elle veut continuer à lui donner nos sous, les délibérations qu’elle prend parlent « d’optimisation ». En règle générale il n’y a pas grand monde qui va chercher ce qui se cache derrière ce terme qui colle à l’investissement. La justification est produite par le privé qui, le plus souvent, arrive assez facilement à « noyer le poisson ».

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Les réseaux de transport public qui fonctionnent sous le régime de la DSP (celui d’Aix-en-Provence, par exemple) font, en substance, prendre en charge par la collectivité la différence entre leurs coûts de fonctionnement et leurs recettes de fonctionnement. Il n’est donc pas exact de dire que les DSP ne permettent pas de financer le fonctionnement.

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  11. MarsKaa MarsKaa

    N’y aurait-il pas quelques liens familiaux et/ou politiques entre les créateurs/dirigeants de Totem et un/des élus départementalometropolitains ?
    Ils sont tellement coutumiers de ce type de choses…
    Ce service n’est pas du tout une solution au problème des transports et de la circulation à Marseille.

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    • Jacques89 Jacques89

      Malheureusement la politique n’a pas besoin de liens. Il suffit d’un bon travail de lobbies auprès d’un élu qui veut faire passer son projet (qu’il appellera son “bébé” si ça marche) pour que l’égo l’emporte sur les liens extérieurs. En fait, c’est du commerce. Mais il arrive qu’il soit si contant qu’il en devienne actionnaire.

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    • Tarama Tarama

      Ce serait à creuser.
      Ce truc est un gadget, très coûteux.

      Par ailleurs je remarque que pas grand monde n’aborde une alternative probablement moins coûteuse (et peut-être moins que les transports en commun), le développement des pistes cyclables (et de l’usage du vélo).

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  12. Sylvie Depierre Sylvie Depierre

    Super article très documenté et clair, Rémi.

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  13. jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

    En plus que la pollution se ”déplace” avec les voitures électriques et que l’avis des contribuables n’est pas sollicité je propose d’aller voir le site de la FNAUT qui permettra d’avoir quelques idées claires sur le transport en ville.
    Il ne sert à rien de subventionner des solutions qui ne sont pas pérennes et trop ponctuelles.

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    • PromeneurIndigné PromeneurIndigné

      Comment dit -t-on privatiser les pertes ,quand il s’agit d’une métropole ou du collectivité territoriale ?

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  14. Alceste. Alceste.

    Cela s’appelle impôts locaux 🤭

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  15. Foulquie Foulquie

    Depuis maintenant 5 jours, la gréve chez Derichebourg est arrétée, les cadres sont partis avec la bénédiction de Patrick Rué dont on a su apprécier à Marseille la capacité à faire partir des responssa

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