Maryse Joissains condamnée à trois ans d’inéligibilité et huit mois de prison avec sursis
Maryse Joissains au palais de justice de Montpellier le 19 octobre 2020 (Image JML)
La cour d’appel de Montpellier a confirmé les peines de Maryse Joissains. Celle-ci comparaissait une nouvelle fois en octobre dernier pour avoir validé la promotion express de son chauffeur et homme de confiance, ainsi que l’embauche d’une autre de ses proches à son cabinet. La maire d’Aix est ainsi condamnée à huit mois d’emprisonnement avec sursis, trois ans de suspension de ses droits civiques et civils assorti d’une inéligibilité de la même durée. Les juges sont allés plus loin que l’avocat général lors de l’audience.
En février dernier, la Cour de cassation a confirmé la culpabilité de la maire d’Aix tout en reconnaissant une erreur de droit sur les durées de sa peine de prison et de son inéligibilité assorties aux jugements. Cette décision de la cour avait permis à Maryse Joissains de se présenter à sa propre succession. La décision prise aujourd’hui n’est pas applicable tant que tous les recours autorisés par le droit ne sont pas épuisés. La défense de Maryse Joissains a annoncé qu’elle était prête à aller jusqu’à la Cour européenne des droits de l’Homme.
En premier appel, elle a été condamnée à six mois d’emprisonnement avec sursis, un an d’inéligibilité et d’interdiction du droit de vote pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publicsl.
Commentaires
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Elle en a rien à foutre elle conservera son poste même si elle doit pour cela aller jusqu’à la cour suprême intersidérale…avec l’argent des contribuables !
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Je suis content qu’elle ait eu du sursis. Les détenus ont déjà assez de problèmes sans elle. Bon j’espère qu’elle aura la sagesse de quitter son poste de maire pour se retirer dans ses pénates sans attendre le résultat de ses recours, pour ne pas ajouter l’indignité à la faute.
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La faute à qui ? La bonne société aixoise a réélu la poissonière toulonnaise sans aucun état d’âme. A la Balkany
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oh non !! pas les poissonnières toulonnaises….
elles ont leur franc parler – elles avaient !- mais toujours avec le sourire et le rire tonitruant… c’était gai !
joissains, elle, elle est vulgaire…c’est désolant.
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L’ex-epoux, Alain, déjà condamné par le passé. Sophie, la fille, pour relève prochaine. Aix jumelée avec Levallois-Perret ?!
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On y revient toujours…aux frais des contribuables. c’est tellement mieux.
3 ans d inéligibilité et du sursis, c’est pas cher payé finalement…
tant que les lois en cette matière de délit ne seront pas changées, et que les tribunaux n’appliqueront pas la peine maximum nous aurons des élus qui en profiteront. les occasions sont trop belles.
Ils devraient, comme toute personne détentrice d’une fonction élective, être exemplaires, ils ont un devoir moral envers leurs administrés…et punis sévèrement en cas de manquement. comme la police, la défense, les magistrats…. fonctions régaliennes en général. Ce ne sont pas des “citoyens lambda” !
Comme ce n’est que peu le cas, ces faits jettent l’opprobre sur l’ensemble des élus, et de ces professions.
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On va pas pleurer, hein. L’interview parue ce matin dans Marsactu montre qu’en nombre d’élu•e•s délinquant•e•s, les Bouches-du-Rhône sont au sommet du podium : un peu de désinfection dans ce marigot ne peut pas faire de mal à la démocratie.
Nul doute que Mme Joissains, qui se croit indispensable, se rendra à genoux au Vatican s’il le faut pour faire reconnaître que le droit et son bon plaisir, c’est pareil. Pourquoi se gêner : c’est le contribuable qui régale.
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Le père Joissains valait déjà le détour, la mère Joissains à décroché le pompom, et le pire est à venir avec la fifille.
A propos de poursuites, où en est la maire de Marseille concernant les poursuites judiciaires à l’encontre de l’ancienne majorité ?.
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Ouf! a dû se dire Maryse, tranquille pépère, avec les appels et contre appels, elle finira son contrat de maire comme si de rien n’était.
Rien à rajouter si ce n’est cette bile qui monte inexorablement dans la bouche chaque fois que je lis de tels articles sur ces élus “défaillants”…
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Il y a des exemples très haut placés, comme cet ancien président qui multiplie les manoeuvres dilatoires face à la cascade de procédures engagées contre lui. Et son camp voir toujours en lui un recours…
Seule certitude en la matière, le décès de la personne en cause éteint l’action publique.
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Il faudrait qu’à chaque recours en échec on augmente un peu la peine confirmée, avec des amendes, de la conversion de sursis en ferme, de l’interdiction d’aménagement de peine pour limiter ces stratégies dilatoires …
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