La délicate question du harcèlement moral au procès du directeur du service auto de la Ville

Actualité
le 21 Nov 2020
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Après huit ans d'instruction, le directeur du service auto de la Ville de Marseille, Olivier Proisy, répondait des faits de harcèlement moral à l'encontre de cinq agents municipaux. Le tribunal correctionnel s'est efforcé de tirer au clair la mécanique du harcèlement, sans parvenir à convaincre le procureur.

Olivier Proisy face à ses juges. Dessin : Ben8.
Olivier Proisy face à ses juges. Dessin : Ben8.

Olivier Proisy face à ses juges. Dessin : Ben8.

“C’est compliqué, madame la juge”. Olivier Proisy se tient raide, face au tribunal correctionnel, les mains croisées sur le ventre. Invariablement, il a cette réponse, plus ou moins assortie de phrases embrouillées. Les cinq agents dont les plaintes, en 2012, l’amènent aujourd’hui à comparaître pour des faits présumés de harcèlement moral aimeraient en entendre un peu plus. Des remords, des regrets, il en aura esquissés, lors d’une première journée d’audience le 7 novembre explique Christian Bellaïs, avocat de quatre d’entre elles, dans sa plaidoirie. Puis plus rien. Si ce n’est cette attitude inflexible dont le chef du service auto de la Ville de Marseille ne se départ jamais et qui cadre si bien avec ses 20 ans de carrière ...
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Commentaires

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  1. Renardsauvage Renardsauvage

    Merci pour ce très bel article. Une précision, M. Proisy a obtenu la protection fonctionnelle dès le début de l’affaire et seule une plaignante a pu en bénéficier après. Les autres dont la 1re victime ont essuyé un refus.

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