Soupçons de corruption à la préfecture : une association de demandeurs d’asile partie civile
L’association des usagers de la plateforme d’accueil des demandeurs d’asile (SPADA) de Marseille annonce vouloir se porter partie civile dans l’affaire de corruption et de trafic d’influence au service asile de la préfecture. Une affaire dans laquelle deux agents préfectoraux ont été placés en détention provisoire depuis le 13 octobre.
“Comment avoir encore confiance dans les services de l’État français, alors que des agents préfectoraux chargés de suivre nos dossiers se trouvent actuellement en détention provisoire aux Baumettes et qu’une rupture caractérisée dans l’égalité de traitement des demandes d’asile a été constatée ?”, écrit l’association dans un communiqué. En conséquence de la perquisition dans les locaux de la préfecture, l’accès à ce guichet dédié aux demandeurs d’asile est perturbé depuis la mi-octobre selon plusieurs associations et avocats.
Comme l’avait raconté Marsactu, une information judiciaire ouverte au cours de l’été a permis de mettre au jour que les agents poursuivis délivraient des documents contre rémunération à certains demandeurs d’asile, leur permettant de modifier leur situation administrative. Neuf personnes ont été mises en examen dont quatre ont été placées en détention provisoire selon le parquet.
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