Télétravail : ces services publics qui peinent à donner l’exemple
Le gouvernement a instauré le télétravail comme moyen pour lutter contre l'épidémie. Mais dans certaines administrations, la mise en place est plus que laborieuse. Petit tour d'horizon de quelques collectivités où ça coince.
Le télétravail est actuellement imposé plusieurs jours par semaine quand c'est possible. (Photo d'illustration - Adrian Swancar-Unsplash)
Commentaires
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Il y a malheureusement trop de faux télétravailleur. Les syndicats sont trop peureux par rapport au Covid et trop heureux de se manifester auprès des agents dans ce cadre. Pour dire vrai combien de télétravailleur rendent effectivement un travail digne de ce nom ? Oui au télétravail mais uniquement pour les agents handicapés ou à pathologie à risque. Tous les autres doivent être en présentiel.
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D’où vous sortez ça ? Il est bon d’affirmer quelque chose mais ce n’est pas parce qu’on l’affirme que c’est vrai. Source parmi tant d’autres … : https://www.silkhom.com/quel-est-limpact-du-teletravail-sur-la-productivite/
Par ailleurs dans nombres de pays nordiques vous avez le télétravail et la productivité se porte trrèèèèèès bien.
En somme, il s’agit de savoir comment on met en place ce télétravail pour que les salariés puissent travailler correctement et éviter de parler quand on connaît pas 😉
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@axelv : je le sort de mon expérience municipale et syndicale…
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Sur place ou à distance, la problématique est la même: comment évaluer le travail effectué ? Des gens gens très peu productifs sur site, on en connait tous …
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Franchement , les syndicats à la marseillaise , si ils n’existaient pas ils faudrait sûrement les inventer.
J’ai adoré la réflexion du syndicaliste marseillais qui ne comprenait pas le manque de confiance ressenti de la part le la nouvelle mairie. Il ne voit pas le lien entre FO , les employés municipaux et la confiance.
La seule vérité de leur part est émise par le syndicaliste aixois et réside dans sa remarque sur le lien entre élus locaux et gériatrie. Cela est vrai qu’à Aix et cela était le cas à Marseille la mairie ressemble plus à un EHPAD qu’autre chose.
Pour le reste le Lamento habituel.
Et puis je me suis adressé une pensée émue pour les gens du privé à qui l’on demande 1001 choses dans cette période et notamment dans l’industrie du Savon de Marseille où une” blagounette” circule et qui énonce la différence entre le savon de Marseille et les fonctionnaires territoriaux, c’est qu’au moins dans le savon il y a des agents actifs.
Allez un peu d’humour .
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Si, en pratique, on peut imaginer que l’on peut faire de chez soi à peu près tout ce qui concerne la « bureautique », la réalité est quand même un peu plus complexe.
Les services comptables, DRH, Etat civil, gestion du patrimoine, cimetières, urbanisme… ont des logiciels spécifiques dont les applications doivent être installées sur les postes dédiés pour permettre les accès distants. Les licences ne sont pas données et la généralisation du travail à distance aurait nécessité, à minima, une négociation entre l’Etat et les fournisseurs de logiciels pour établir des prix de licences adaptés. Là encore, il ne s’agit pas de parler pour nous faire croire que nos élus sont à la pointe du progrès, il faut, comme dit Méluche, « planifier ». L’informatique et les NTIC restent un support de communication efficace pour « paraître », mais quand il s’agit de se pencher sur les problèmes on voit rapidement que nos « élites » ne maitrisent rien. Certains, très “au fait” des avancées technologiques, doivent s’imaginer qu’on peut collecter des ordures ou réparer une porte à distance avec une imprimante 3D.
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Effectivement comme le dit Méluche il faudrait “planifier” , qu’il planifie déjà sa sortie cela serait déjà pas mal.
Après il existe des portails , à la préfecture je ne sais pas , mais à la mairie de Marseille oui, cela s’est déjà fait la fois dernière. Sauf pour les plus anciens qui visiblement se servent encore de cartes perforées et de floppy disk.
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Cher Bralaisse, depuis un portail vous pouvez charger un fichier sur votre PC mais pour le modifier, il faut que votre PC ait les outils adaptés. Quand on voit la multitude de logiciels différents pour faire la même chose qui se sont installés sur le territoire sous prétexte de libertés laissées à chaque collectivités de s’organiser comme elle voulait, pas facile de rendre la généralisation du travail à distance financièrement acceptable. A part Microsoft qui a travaillé sur la compatibilité des systèmes peu d’entreprises ont travaillé dans le même sens. Mais avec les applications Microsoft on ne fait pas tout. Un exemple: les gestionnaires de réseaux (eau, assainissement, voirie…) utilisent autocad. Cherchez donc le prix de la licence.
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@Jacques89
Il existe forcément des difficultés, mais depuis mars, le problème est identifié, et la deuxième vague prévisible. C’est un changement de paradigme. Quand la COVID 19 sera vaincue, il faudra préparer la COVID 22 ou le SRAS 21 , sans oublier la lutte anti-réchauffement, et c’est sur ce genre de stratégie qu’on joue l’avenir d’un pays. Si les institutions sont KO à chaque fois, il faut apprendre le chinois dès aujourd’hui ;o)
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petitvelo
Sans qu’il soit nécessaire d’apprendre le chinois, il faut bien reconnaitre que la dictature a quelques fois des solutions très efficaces lorsqu’il s’agit de faire des choix vitaux, qu’il s’agisse de la santé ou de l’économie.
Nous nous avons la décentralisation qui sème la cacophonie et la multiplication de dépenses qui organisent la concurrence entre les territoires sans bénéfice réel pour le pays.
Entre les deux, il faudra bien trouver d’autres solutions pour arrêter cette course à l’image qui pille les contribuables.
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Pour être complet , l’accès à internet avait été notamment réduit à la mairie de Marseille , les employés étaient visiblement meilleurs sur Amazon que sur Excel
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C’est terrible, ces derniers temps, je trouvais les interventions de certains plutôt correctes, parfois même intéressantes. Mais dès qu’il est question de fonctionnaires, c’est la rechute.
C’est quand même incroyable cette faculté à généraliser et à véhiculer les clichés habituels de leurs maîtres, les de closets et consorts.
Je ne sais pas ce que font ces personnes dans la vie mais il doivent être drôlement efficaces et d’une utilité sociale hors normes puisque personne ne trouve grâce à leurs yeux.
Désolé, je vais être un peu méchant mais comme ils ne sont pas tendre avec les autres… Et puis on peut rigoler un peu.
Ca me rappelle un film, de Woody Allen il me semble. Le fils était devenu républicain, contre l’avortement et défenseur du port d’armes et on s’est rendu compte que c’était à cause d’un anévrisme: la moitié de son cerveau n’était plus irriguée… Après l’opération, tout est rentré dans l’ordre, il est redevenu démocrate. Peut-être que le mot fonctionnaire déclenche chez certains une réaction allergique, une sorte de rétrécissement des vaisseaux sanguins ? Une consultation s’impose !
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Le mot fonctionnaire n’est pas pour moi un gros mot , au contraire. .Enseignants de la petite enfance jusqu’à l’enseignement supérieur, militaires, policiers,pompiers, gendarmes, soignants, fonctionnaires de la justice , fonctionnaire de l’équipement ,des services fiscaux, de la culture, fonctionnaires de la répression des fraudes font tous un travail remarquable dans l’immense majorité des cas et même plus, en France et en Outre-Mer. Et malheureusement j’en oublie. Mais comparer ces fonctionnaires aux services apportés par la territoriale sur Marseille, non je m’y refuse.
Je suis désolé , mais face aux situations ubuesques et affligeantes de l’action de la territoriale locale il y a de quoi “brailler”.
Essayer de faire enlever une épave de voiture à Marseille.Je sous souhaite bien du plaisir. Essayer d’obtenir un renseignement sur une aide aux personnes âgées par le département durant le confinement , régalez vous . Tout ceci est du vécu . Quémandez un renseignement pour une tombe , armez vous de patience en essayant de tuer un âne à coups de figues.
Si vous êtes fonctionnaire , et que vous faites jouer la solidarité corporatiste “entre collègues”, vous faites erreur.
Une administration ne peut être dirigée par un syndicat , et malheureusement c’est le cas ici , d’où ces comportements.
Alors , rassurez vous mon cerveau est très bien irrigué , et moi je vous conseille d’allez voir un ophtalmo, car si vous ne voyez pas l’état de décrépitude ce cette administration locale et des services non rendus , c’est que vous avez un problème important de vision des choses.
Comparaison n’est pas raison. Sans doute, mais l’exception marseillaise confirme la règle.
Je vais être comme d’habitude un peu provocateur, mais si vous n’avez besoin de rien , allez les voir.
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Certes… mais je pense que vous confondez le fonctionnaire et son administration. La plupart du temps, les dysfonctionnements sont le fait du sous financement chronique, de la dictature des petits chefs et de l’abandon des politiques.
Les fonctionnaires de la ville de Marseille (dont je ne suis pas) ont, pour la plupart, ne vous en déplaise, essayé de faire fonctionner une administration totalement abandonnée par les politiques. Il y a bien sûr les recrutements de complaisance, les petits arrangements mais jeter l’opprobre sur tous les fonctionnaire de la ville de Marseille ou de la métropole est injuste et contre productif. Il faudra faire avec ces gens là, les former et redonner du sens à leur métier. Ils ont, je pense, plus souffert de la situation que profité.
Prenez l’exemple des écoles. Les ATSEM. La règle du Nclasses-1 ATSEM par école, le ménage qui ne devrait pas faire partie de leur fiche de poste, sont des règles absurdes qui ne sont le résultat de l’abandon total de l’école publique par Gaudin&co. Les contrats d’ASIC à 10h par semaine, les salaires de misère… Je trouve que ces personnes en font déjà beaucoup pour le peu de considération qu’on leur accorde.
Donc leur cracher à la figure lorsqu’elles osent dénoncer leurs conditions de travail sans jamais être entendues fait le jeu de ceux qui les malmènent et ne règle malheureusement pas le problème.
J’ai peut-être des soucis de vue mais au moins, je vois plus loin que le bout de mon nez.
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Le télétravail, vu de loin, c’est facile et attractif. Quand le regarde de près, c’est tout de suite un peu plus compliqué : il ne suffit pas de le décréter pour qu’il devienne possible.
Le degré d’impréparation de notre pays, y compris dans les entreprises privées, à ce dispositif est vraiment impressionnant. Le patronat ne veut pas trop en entendre parler (on ne peut pas faire confiance aux salariés, hein), les syndicats sont réservés (parfois pour de bonnes raisons tout de même), et les salariés eux-mêmes sont partagés (tout simplement parce que, matériellement, certains ne peuvent pas s’assurer des conditions de travail décentes à leur domicile).
On aurait pu prendre le temps d’y réfléchir à froid ces dernières années, au fur et à mesure que l’informatique et les technologies de la communication envahissaient les espaces de travail du tertiaire. On a préféré attendre qu’une crise violente le rende quasiment obligatoire pour le mettre en place dans les pires conditions possibles. Mais là comme dans d’autres domaines, le yakafokon, ça ne marche pas.
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Manque de moyens , dites vous ? 44 % du budget de l’Etat est consacré au personnel, 56 % à la ville de Marseille. Vous rajoutez à ceci un absentéisme important et un temps de travail réduit par rapport à norme. Mais il est vrai sans doute que les magistrats de la cour régionale des comptes ont eux aussi une irrigation réduite du cerveau. Tout ceci avec une politique du personnel non pas gérée sur les compétences mais sur la couleur de la carte syndicale qui a bien arrangée tout le monde et en premier lieu les adhérents du dit syndicat. Souvenez vous du “Fini Parti” par exemple. Alors oui , il y a sûrement des soucis mais tout ce beau monde a bien reconduit Gaudin pendant 25 années, et je n’en fais pas partie. Idem pour FO qui est passé pendant des années “haut la main”.
La contrepartie de ceci des impôts locaux délirants et un endettement de la ville fou.
Alors , que nos amis ne se tuent pas au travail, pas de problème. Que nos amis ne fassent pas d’heures en trop , pas de problème. Mais au moins que le travail soit fait. Ni plus , ni moins. Au moins çà.
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Malheureusement pour nous les citoyens, les élus de la nouvelle municipalité doivent avoir raison de se méfier de mettre tout de suite au télétravail un personnel municipal qu’ils ne connaissent presque pas et qui n’a pas une réputation de présence physique. On comprend que les syndicats se frottent les mains de joie avec l’idée du virtuel. Plus de chef pour voir toutes les réunions discrètes en pause café, les pauses cafés interminables entrecoupées maintenant de chargement de machine à laver, repas des enfants, Facebook, courses personnelles et tout ce qui fait la joie du télétravail.
Ceci étant dit, c’est le lot de toutes les administrations et des entreprises privées. Il faut se faire à l’idée que les syndicats auront un accès permanent, privilégié et massif aux salariés, encore plus qu’avant. C’est à la direction d’être plus présente même virtuellement, et de se donner les moyens de communiquer plus fréquemment, et de demander plus de compte. Les logiciels de télétravail sont faits pour ça. Il y a des caméras dessus, il y a un système de comptage d’activité. Même quand on n’est pas en télétravail, vue l’omniprésence des ordinateurs, il y a un système de contrôle d’activité et de communication avec les salariés intégré aux logiciels de travail.
Dans un premier temps, il va falloir faire avec l’urgence sanitaire et la loi. Leur RH et les différents directeurs peuvent parfaitement faire un point avec les individus pour décider l’amplitude du travail à distance qui est possible pour l’individu. Certes, il faut des licences multiples à nos frais, mais comment faire autrement à court terme, même si c’est scandaleux? Si tous ces logiciels particuliers font vraiment la même chose (est ce vraiment le cas?), la nouvelle municipalité peut entreprendre une fusion des systèmes et en profiter pour moderniser l’outil en vue d’un télétravail plus routinier.
Quand on voit l’énergie et le temps dépensés à se chamailler entre municipalité et métropole et entre politiques, on comprend qu’il n’en reste pas pour entreprendre des projets fondamentaux de reconstruction de la gestion du personnel et des activités municipaux.
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Dans l’administration, le télétravail a tendance à mettre en lumière l’inutilité d’une hiérarchie pléthorique, une vraie “armée mexicaine” de directeurs adjoints, d’adjoints au directeur, de chargés de mission coûteux et inefficaces ou, du moins, efficaces à complexifier le fonctionnement des services.
D’où le peu d’empressement à le mettre en place.
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