Deux ans de prison avec sursis requis contre Karim Zéribi

Le parquet requiert ce matin deux ans de prison avec sursis et 50 000 euros d’amende à l’encontre de l’ancien élu écologiste et chroniqueur Karim Zéribi. Le procureur demande aussi l’inéligibilité pour quatre ans ainsi que l’interdiction de gérer une société pendant cinq ans. Les cinq autres prévenus qui comparaissent à ses côtés se voient requérir des peines comprises entre six et huit mois de sursis, et des amendes entre 3000 et 10 000 euros.

Karim Zéribi comparaît devant le tribunal correctionnel de Marseille depuis lundi 6 juillet pour abus de confiance et abus de biens sociaux. Le procureur estime ce matin que l’ancien élu a procédé au “détournement d’usage” de deux associations qu’il gérait “de fait, au profit de ses campagnes électorales”. L’interdiction de gérer une entreprise renvoie à l’usage par Karim Zéribi et son fils des fonds d’une société pour réaliser des travaux personnels, comme la réfection de sa piscine ou l’aménagement d’un hammam. “Ces dépenses n’entraient pas dans l’objet social de la société”, précise le procureur. Le procès doit se terminer ce mercredi soir après les plaidoiries des avocats de la défense.