Les croisières en rade, 2500 passagers empruntent le “corridor sanitaire” marseillais

Décryptage
le 26 Mar 2020
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Depuis l'annonce du confinement en France, 2500 croisiéristes ont débarqué à Marseille. L'annonce de cas de COVID-19 à bord a suscité inquiétude et incompréhension. Pour les autorités, l'objectif est de mettre en place des mesures pour rapatrier les passagers en minimisant les risques.

Photo prise à l
Photo prise à l'été 2018. (Violette Artaud)

Photo prise à l'été 2018. (Violette Artaud)

L'enjeu

Les croisières ne sont pas épargnées par l'épidémie de coronavirus. Le débarquement de ces centaines de passagers est un casse-tête sanitaire.

Le contexte

Les bateaux à l'arrêt, c'est toute l'économie de la croisière qui est paralysée.

La croisière ne s’amuse plus du tout. Embarqués pour voguer sur les mers il y a plusieurs semaines, les croisiéristes n’ont désormais qu’une hâte : rejoindre leur domicile alors que sévit une crise sanitaire mondiale, liée à la propagation du coronavirus. Si la croisière peut faire office de confinement, paradoxalement, le moindre cas positif peut transformer les paquebots en véritable cluster. Alors que de nombreux ports ferment petit à petit leurs quais, Marseille a vu débarquer ces derniers jours des centaines de passagers de ces monstres flottants. 2500 très précisément depuis l’annonce du confinement en France. “Nous avons déjà accepté deux bateaux. Des gens ont pu débarquer avec les plus grandes précautions. Celui qui sera sûrement le dernier ...
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Commentaires

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  1. Marie-Claire DELAIRE Marie-Claire DELAIRE

    Mais qu’allaient-ils faire dans cette galère?
    A quelle date étaient-ils partis?

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  2. Bibliothécaire Bibliothécaire

    Ces bateaux en arrêts à Marseille brulent-ils toujours leur satané fioul lourd ? Je suppose qu’on en peut pas les arrêter à 100% ?

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  3. Sandrinelana Sandrinelana

    Passionnant cette carte du trafic maritime 🙂

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  4. Minh Derien Minh Derien

    Des bateaux avec à bord, des gens en mauvaise santé, errant en Méditerranée, cherchant désespérément à débarquer dans un port … Cela ne vous rappelle rien ? Et encore, ces bateaux flottent, eux… Il y a de la nourriture à bord, des médecins des équipements.

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  5. jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

    Dans les crises on peut assister à des inversions de facteurs. Plus ou moins importantes.
    Par exemple; certains libéraux optent pour la nationalisation d’entreprises.
    Les individualistes se révèlent et parfois sont solidaires.
    Les élus peuvent être acclamés alors qu’ils étaient vilipendés.
    Les croisières peuvent se transformer en radeau de la Méduse…etc.
    Mais une fois la ”crise” achevée, ça revient comme avant avec quelques aménagements à la marge selon le principe de changer un petit rien pour que rien ne change…

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  6. PromeneurIndigné PromeneurIndigné

    Le port de Marseille est-il le port d’attache de ces navires de croisière ? Depuis combien de jour ces navires avaient-ils pris la mer? Il ne semble pas que les décideurs aient tiré les conséquences de l’expérience du navire de croisière japonais, qui a été récemment confiné dans un port japonais pour cause le coronavirus. On a l’impression que comme toujours c’est le bisness d’abord ! Bien que certains d’entre eux se rendent probablement chaque année à la messe du Vœu ,ils ont oublié qu’il y a exactement 3 siècles en 1720 Le Grand Saint Antoine apporta la peste à Marseille . L’épidémie se propagea à toute la Provence et au Languedoc et fit entre 90 000 et 120 000 victimes sur une population de 400 000 habitants environ. Selon Wikipédia “La négligence supposée des médecins italiens, qui laissent repartir le navire, jointe à la hâte de Chataud pour livrer avant le début de la foire de Beaucaire, n’arrange rien à l’affaire : le capitaine amarre son voilier près de Marseille, au Brusc, et fait discrètement prévenir les armateurs du navire. Les propriétaires font alors jouer leurs relations et intervenir les échevins de Marseille pour éviter la grande quarantaine (celle durant quarante jours). Tout le monde considère que la peste est « une histoire du passé » et l’affaire est prise avec détachement : les autorités marseillaises demandent simplement au capitaine de repartir à Livourne chercher une « patente nette », certificat attestant que tout va bien à bord “.
    Il faut ajouter que longtemps on rendit responsable les seuls membres de l’équipage, qui auraient débarqué clandestinement pour rejoindre leurs épouses pour faire laver leur linge, en famille, bien sûre.

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  7. toto toto

    J’imagine que ces bateaux ont un pavillon. Accorder un pavillon à un navire engage une responsabilité, non ? Pourquoi ne pas se diriger vers les ports d’attache ? Quelqu’un a la réponse? je ne connais rien au sujet.

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