Richard Martin, le Don Quichotte de Saint-Mauront, vire à droite et déboussole ses amis
Le théâtre du Toursky fêtera cette année son cinquantième anniversaire et Richard Martin, emblématique directeur du lieu, s’apprête à souffler les bougies. Le mois dernier, il a annoncé rejoindre l’équipe de Bruno Gilles (DVD). À 75 ans, cet anarchiste revendiqué assure tout de même "continuer le combat".
Richard Martin au Toursky (Image MR)
Quatre policiers en uniforme dans une salle de théâtre. Comme des minots fascinés par l’histoire qu’on leur raconte : “avec des copains saltimbanques, on a été dans tous les ports : en Algérie, en Espagne, en Grèce et en Turquie“, récite de sa voix forte Richard Martin, le visage rieur. Dix minutes que les fonctionnaires écoutent le directeur du théâtre du Toursky leur conter “l’aventure du bateau pour la paix“, référence à un ancien bateau de guerre transformé en 2001 par Richard Martin et plusieurs compères en une croisière artistique à travers la Méditerranée. Un talkie walkie fixé à la ceinture de l’un des policiers grésille soudain, les rappelant à leur mission : des minots ont mis le feu à des poubelles sur l’autoroute A7 située à quelques dizaines de mètres de là. Bienvenue au théâtre Toursky, “le plus beau des théâtres dans le pire des quartiers“, dixit un spectateur.
De Léo Ferré à Bruno Gilles
Des flics dans un théâtre, voilà le genre de tableau original qu’affectionne Richard Martin. Flic, voyou, riche, pauvre, insoumis ou gilet jaune : il claque trois bises à tous ceux qu’il croise. “Sauf aux fachos”, met-il en garde. Tape dans le dos et tutoiement de rigueur. La fraternité des hommes, le pouvoir émancipateur de la culture, il y croit dur comme fer. De vieux restes de mai 68 auquel il a participé à Paris, avant de retrouver la Méditerranée (il est né à Nice) pour s’installer à Marseille, “le pays de tous ceux qui en voulaient un” et créer en 1970 le théâtre Toursky, “à partir d’un hangar abandonné au fin fond de Saint-Mauront”.
Aussi séducteur qu’éruptif, il s’est mis en tête de faire de ce quartier celui des poètes, lassé d’en entendre parler comme de “l’arrondissement le plus pauvre d’Europe”. Militant de la culture pour tous, fondateur de Radio Grenouille en 1981, Chevalier des Arts et des Lettres, créateur d’université populaire, le CV du monsieur coche toutes les cases de l’intellectuel de gauche. Depuis plus d’un an, il monte une pièce en collaboration avec des gilets jaunes marseillais qu’il a accueillis au sein du théâtre.
Toute la gauche s’étrangle quand il annonce le 14 janvier dernier qu’il rejoint l’équipe de Bruno Gilles (DVD) et qu’il sera en seconde position sur la liste du 2e secteur. Il y sera juste derrière Lisette Narducci, actuelle maire des 2-3e arrondissements, passée du camp de Guérini à Gaudin dans l’entre-deux tours des élections municipales en 2014, désormais ralliée à Bruno Gilles. Sur son post Facebook, il s’en est expliqué :
Avec Bruno Gilles, ce ne sera pas la poursuite de la politique de Jean-Claude Gaudin. Au contraire. Ce sera l’ouverture aux autres, loin des clivages politiques, des clans et des chapelles. Il appelle à une autre vision de MARSEILLE. C’est une formidable opportunité pour tous les Marseillais. Le fait de me proposer la Culture montre sa volonté de rupture et d’ouverture. Il connaît mes convictions, mes combats et mes engagements.
Comment ?! Lui, le compagnon de route de Léo Ferré, avec qui il a notamment écrit L’Opéra des Rats ? L’anarchiste revendiqué ? Ce même Richard Martin qui, il y a trois mois, jouait un concert de casseroles sous les fenêtres du maire de Marseille pour dénoncer la baisse de ses subventions ? Celui qui obtenait après 10 jours de grève de la faim le versement de 85 000 euros de la part de Gaudin ?
La gauche ne rêve pas, c’est bien auprès de Bruno Gilles, élu successivement sous les étiquettes RPR, UMP et LR depuis 1995, un temps considéré comme l’héritier de Jean-Claude Gaudin et désormais dissident à droite, que Richard Martin s’est engagé.
Engagement politique contesté
Sur les réseaux sociaux, les insultes pleuvent : “traître”, “collabo”, etc. Après une représentation au Toursky, des militants politiques distribuent des tracts appelant au boycott du théâtre. À l’approche des élections municipales, le milieu culturel marseillais se déchire. Ceux qui se côtoient habituellement sur les planches, lors d’un apéro ou d’un concert se retrouvent tout à coup adversaires politiques, engagés sur des listes différentes. Lors du dernier conseil municipal, les élus socialistes et communistes votent la subvention de soutien au théâtre l’air mauvais.
Benoît Payan, chef de file socialiste au conseil municipal et tête de liste du Printemps Marseillais dans le 2e secteur (face à Narducci et Richard Martin donc), parle d’une “subvention de la honte”. Les soutiens de Richard Martin en perdent le Nord. Lui garde son cap : “Quand Lisette Narducci, Maire radicale de gauche des 2e et 3e secteurs depuis quatre mandats, est venue me proposer de la rejoindre et d’être second sur sa liste, elle ne m’a pas demandé d’être différent ou de renier mes convictions. Au contraire. Elle est venue me chercher pour mes convictions.”
“On s’attend tellement à le voir sur une liste de gauche que c’en est déroutant, le jeu électoral est totalement brouillé”, déplore Emmanuelle Gourevitch, administratrice de la compagnie l’Art de Vivre, rattachée au Comptoir de la Victorine (3e) et membre du Pacte Démocratique pour Marseille. “Cette expérience ne peut aboutir. La conception même de la culture qu’il défend me semble en contradiction avec la conception défendue par Bruno Gilles”, avance Jean-Marc Coppola, tête de liste du Printemps Marseillais dans le 15/16, soutien historique du directeur de théâtre, qu’il considère comme son ami. “Hormis en campagne électoral, je n’ai jamais vu Jean-Claude Gaudin ou Bruno Gilles défendre le Toursky”, peste-t-il.
La bataille électorale s’invite jusqu’au cœur du théâtre : Michel Dosseto, président de la compagnie Richard-Martin, se trouve sur la liste écologiste “Debout Marseille” du 2e secteur (2/3 arrondissements) et sera donc opposé à… Richard Martin.
Icône déçue de la gauche
“Je comprends qu’il est compliqué pour les gens qui ne le voient que comme un anar, mais c’est un homme de terrain, pas un intellectuel”, détaille Maryam Ferrara, prof de lettres et d’histoire au lycée la Cabucelle (15e). Chaque année depuis 2014, elle monte une pièce avec ses élèves au Toursky. En novembre dernier, elle jeûnait aux côtés de Richard Martin. Lors des législatives de 2012, elle militait pour la France Insoumise (FI). Ce qui ne l’empêche pas de “comprendre” la décision de l’homme de théâtre. “Le problème c’est qu’il est devenu une icône de la gauche à Marseille. Or, quand on fantasme sur une personne idéale, on est toujours déçu”, complète Florence Demay, comédienne, “née en face du Toursky”.
Même son de cloche pour Yves Millo, directeur du théâtre de l’Oeuvre (1er) : “je peux comprendre sa démarche. Dans le travail de terrain, on peut être amené à créer de vrais liens avec des élus. Je me refuse à juger sa démarche”, indique-t-il. Le “en-même temps” prendrait-il aussi racine dans la gauche marseillaise ?
Du haut de ses 50 ans de carrière, Richard Martin force le respect de beaucoup de personnes interrogées, jusque chez ses adversaires politiques. “Je ne veux pas l’encenser mais ça ne m’intéresse pas de dénigrer l’homme. Il continue de défendre la culture de proximité et l’éducation populaire. Je sais ce que le quartier lui doit”, développe Jean-Marc Coppola. Et de soupirer : “c’est presque déplorable de se retrouver opposé politiquement”.
Futur adjoint au maire chargé de la culture ?
“Finir martyr de la gauche, moi ? Mais je suis un soldat !”, éructe Richard Martin, attablé devant un Orangina, à l’intérieur de la salle Léo Ferré pour laquelle il s’est tant battu. “Des gens qui m’aiment ont été déçus. J’en suis désolé mais je leur dis : venez me voir, je suis toujours le même”, explique l’intéressé. “Je suis et je reste anar’. Je n’ai pas changé de tête ni de cœur”, assure-t-il.
Que pense-t-il de la candidature de Michel Dosseto, président de la compagnie qui porte son nom sur une liste adverse ? “Il a décidé de s’engager en se présentant comme le président du Toursky et ne m’en a pas averti, il n’a ni ma confiance, ni mon respect”, tranche-t-il. De son côté, Michel Dosseto n’a pas souhaité répondre à nos questions.
Alors pourquoi s’est-il laissé tenter par une place sur une liste ? “On a aboyé pendant 50 ans à l’extérieur sans jamais réussir à mordre personne, il faut qu’on ait le courage de mettre le pied à l’intérieur”, se justifie Richard Martin. “Pourquoi les artistes ne se mêleraient pas de ce qui les regardent pour une fois ?”, lance-t-il. Bruno Gilles l’assure : s’il est élu, le directeur du Toursky “aura des responsabilités“. Sera-t-il nommé adjoint à la Culture ? Richard Martin y croit. “On me reproche de croire aux promesses, oui j’y crois ! Plus personne n’y croit, je veux me battre contre le cynisme ambiant”, tonne le directeur du théâtre. “Et puis entre nous, si je voulais une place au chaud, j’aurais choisi un autre candidat non ?“, profère-t-il, l’air bravache.
“C’est un fidèle en amitié, je pense qu’il a eu un vrai coup de cœur pour Bruno Gilles”, décrypte Christine Juste, soutien de Richard Martin lors de sa grève de la faim, désormais tête de liste écolo pour Debout Marseille dans le 4e secteur (6/8 arrondissements). S’il venait à être adjoint au maire chargé de la culture, quel programme appliquerait-il ? “Je veux réenchanter cette ville, créer une grande fête de la Fraternité pour célébrer la culture dans tous les quartiers et lutter contre la centralisation. Il faut créer un marché de l’emploi de la culture ici”, déroule-t-il.
Méthodes contestées
Reste que la nature volcanique de l’homme ne ravit pas tout le monde dans le petit milieu culturel marseillais. Agnès Freschel est bien placée pour le savoir. Rédactrice en chef du journal culturel Zibeline, désormais engagée aux côtés du Printemps Marseillais dans le 1er secteur (1/7 arrondissements), elle a consacré un dossier à Richard Martin. “C’est un homme formidable qui ne manque pas de qualités, mais il ne fait plus de création depuis longtemps et il devrait penser à sa succession. Quand j’ai écrit ça, ça ne lui a pas plu”, explique-t-elle. S’en suit une série de droits de réponse. Le ton monte. Le directeur du théâtre parle de “déviance journalistique”. Elle décide de porter plainte pour diffamation. L’instruction est en cours.
S’il y a bien un point qui fâche, c’est la succession de Richard Martin. “Ils ne pensent tous qu’à ça ! Je me porte très bien, merci. Dans ma tête j’ai 20 ans ! Je la prépare ma succession, croyez moi, je n’ai besoin de personne”, fulmine-t-il. Et c’est peut-être ce “je n’ai besoin de personne”, qui le définit aux yeux de beaucoup d’acteurs du monde culturel marseillais. Un milieu qui est forcément très attentif aux choix et aux directions prises par un théâtre très lourdement subventionné – près d’un million d’euros annuels de la part de la Ville de Marseille depuis le rétablissement obtenu en septembre.
Pour Emmanuelle Gourevitch, de la Compagnie l’Art de vivre, “c’est bien la personnalisation du théâtre qui est critiquable. Et après lui, le déluge ? Le Toursky n’est pas le théâtre de Richard Martin. Je comprends qu’il ne voit pas les choses ainsi mais ça devrait être un théâtre public, défini par un projet culturel”, assume-t-elle. Pour d’autres, le théâtre Toursky ne peut se faire sans lui. “Il est quelque part indéboulonnable, on ne vire pas quelqu’un de chez soi. Qu’on le veuille ou non, le Toursky c’est lui”, soutient Frédéric Muhl Valentin.
“Il est excessif, il n’y a que lui pour taper sur les autres théâtres. On ne l’a pas vu quand le Gyptis ou le Théâtre de Lenche ont fermé”, complète Agnès Freschel. À force de se battre pour l’existence du Toursky, le turbulent homme de théâtre n’oublie-t-il pas de défendre les autres initiatives culturelles dans le quartier et la ville ? “Je défendrai bec et ongles l’existence du Toursky, Richard Martin a fait un travail formidable mais il ne s’est jamais manifesté que pour l’intérêt de son théâtre”, ajoute Emmanuelle Gourevitch.
“Pourquoi le Toursky se serait-il enchaîné tout seul devant ces théâtres et contre la volonté affirmée de leurs dirigeants et des équipes qui ont accepté ces fermetures ?”, balaye Richard Martin. “Il est excessif, parfois caricatural mais c’est quelqu’un qui travaille pour son quartier. De notre côté, il a été vraiment solidaire”, décrit Yves Millo du Théâtre de l’Oeuvre avant de conclure : “finalement son choix représente assez bien les ambiguïtés et les contradictions de cette ville”. À 75 ans, l’imprévisible Richard Martin ne semble pas envisager de prendre sa retraite, il entrouvre même la porte d’une nouvelle carrière d’homme politique.
Droit de réponse de Richard Martin, publié le 12 mars 2020 à 12 h :
Conformément aux dispositions de l’article 13 de la Loi du 29 juillet 1881 et des articles 6.IV. et 6.V. de la Loi du 21 juin 2004 pour la Confiance dans l’Economie Numérique :
Les affirmations de Madame FRESCHEL sur Richard Martin ou le Toursky, qu’elle ne connaît ni ne fréquente, sont régulièrement fausses et diffamantes. Qu’importe : pour elle, seules comptent ses convictions personnelles qu’elle érige comme vérité officielle.
Dans l’article de Marsactu du 2 mars 2020, elle affirme avoir consacré un dossier à Richard Martin dans lequel elle aurait écrit : « C’est un homme formidable qui ne manque pas de qualités, mais il ne fait plus de créations depuis longtemps et il devrait penser à sa succession. »
Madame Freschel est inquiétante par son animosité personnelle obsessionnelle. En réponse à ces nouvelles fake news, Monsieur Richard MARTIN demande que les véritables chiffres officiels soient pris en compte, tirés des rapports d’activité validés par un Commissaire aux comptes, un Conseil d’administration et les Institutions de tutelle – Ville de Marseille, Conseil Général, Conseil Régional et Drac Paca :
Si l’on se réfère aux seules cinq dernières années de 2015 à ce jour, le Théâtre Toursky a produit, et/ou coproduit, et/ou présenté 55 créations, dont 18 sont des créations mises en scène et/ou interprétées par Richard Martin, dont deux opéras présentés au Dôme de Marseille.
L’ensemble des 18 créations jouées ou mises en scène par Richard Martin depuis 2015 ont fait l’objet de 650 articles de presse, reportages radio et télé, et ont rassemblé 20.087 spectateurs.
Toutes ont été présentées à Marseille bien sûr, et certaines d’entre elles ont été présentées aussi au Festival d’Avignon, à Saint-Pétersbourg, en Albanie, en Algérie ou en Suisse.
Richard Martin est donc bien un créateur et ses créations sont reconnues et saluées par le public, les professionnels de la culture et la presse.
Mme Freschel semble être la seule à les ignorer.
Toujours pour discréditer l’homme, Mme Freschel réaffirme aussi une de ses vieilles rengaines sans fondement : « Il (Richard Martin) est excessif. Il n’y a que lui pour taper sur les autres théâtres. On ne l’a pas vu quand le Gyptis ou le Théâtre de Lenche ont fermé. »
Là encore, cette affirmation a totalement été démentie par Yvan Romeuf, l’ancien directeur artistique du Théâtre de Lenche qui a même envoyé un courrier et des sms personnels à Mme Freschel. Mais Mme Freschel ignore ces démentis.
Quant aux chiffres officiels de 2015 à ce jour, ils parlent d’eux mêmes et montrent que, loin de taper sur les autres théâtres ou artistes, en plus de ses créations propres, le Théâtre Toursky a soutenu, reçu et ou présenté :
– 81 compagnies marseillaises ou régionales dont 37 ont pu présenter leurs créations. Parmi ces compagnies, 29 ont été en résidence de création au théâtre Toursky.
– 220 associations ont également bénéficié de la mise à disposition gratuite de nos espaces.
En réalité, celle qui tape sur les théâtres et les artistes, c’est bien Madame Freschel. Non seulement elle n’a de cesse de discréditer le Théâtre Toursky depuis notre entrée en résistance contre La Ville de Marseille et Jean-Claude Gaudin en mai 2019, mais depuis notre droit de réponse légal à ses propos erronés et diffamants, Madame Freschel boycotte volontairement dans son journal à prétention culturel, tous les artistes programmés au Toursky, ces derniers pourtant n’ayant aucune responsabilité dans le désaccord qui nous oppose.
Pire : son rédacteur en chef, en plus du boycott, s’est permis de demander par écrit à un artiste qu’il ne connaît pas et qui présentait sa dernière création en janvier au Toursky, « si Bruno Gilles faisait la première partie de son spectacle ? ». Puis, ce même artiste boycotté, quelques semaines plus tard, a reçu, atterré, un mail de Zibeline lui demandant pourquoi il ne renouvelait pas son abonnement à Zibeline ?
Drôles de méthodes qui, si Madame Freschel accédait à des responsabilités, laissent craindre une politique sectaire, intolérante et revancharde envers tous ceux qui ne partagent pas ses opinions.
Pour la seule année 2018, le Toursky en chiffres, c’est aussi :
– 55 spectacles
– 7 créations dont 3 créations interprétées et /ou mises en scène par Richard Martin
– 2 festivals dont 1 international (Festival russe).
– 8 Universités populaires et Conférences gratuites.
– 9 Artistes peintres et sculpteurs qui ont pu gratuitement exposer leurs œuvres sur nos cimaises.
– 72 000 visiteurs, programmation In & Off, dont 27 984 spectateurs programmation officielle. C’est 88 % de taux de fréquentation.
– 9 328 abonnés sur la Saison.
– Une équipe de 24 salariés permanents et 37 techniciens intermittents.
– 2 000 articles de presse, reportages télé ou radio.
– 7 200 abonnés à la newsletter.
– 64 413 visiteurs sur le site Toursky.fr.
– C’est 44 associations qui ont bénéficié de la mise à disposition gratuite de nos espaces.
Pour conclure et aussi pour rassurer Madame Emmanuelle Gourvitch, engagée politiquement, membre du Pacte Démocratique pour Marseille, administratrice de la compagnie l’Art de Vivre, avec laquelle le Toursky a travaillé et collaboré il y a deux ans lors de Marseille-Provence 2018 sur le projet Saint-Mauront, je vous aime, le Théâtre Toursky International reçoit des subventions de la Ville de Marseille, du Conseil régional PACA, du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la Drac PACA pour son projet artistique et culturel reconnu d’intérêt général et pour son rayonnement international. Il est un lieu bien vivant et militant qui vit sans relâche au service de la culture et de la solidarité. Il est fidèle à sa réputation de théâtre libre et engagé, il est acteur du développement culturel, d’éducation et de lutte contre l’exclusion.
Derrière Richard Martin, il y a une équipe de femmes et d’hommes salariés qui travaillent sans relâche. Il y a aussi des citoyens, des associations, des artistes qui compagnonnent et qui soutiennent avec ferveur le travail du Toursky.
Et si Richard Martin s’engage en politique, c’est bien pour défendre, comme il l’a toujours fait, tous les artistes, théâtres, compagnies et associations de cette Ville.
Richard Martin invite Madame Freschel et Madame Gourvitch et tous ceux et celles qui le désirent à venir débattre publiquement sur la politique artistique du Toursky mais aussi sur leurs politiques et leurs bilans ainsi que sur les projets culturels de leurs candidats à la mairie. Un petit peu de démocratie ferait du bien à cette campagne électorale car pour l’instant, nous ne lisons trop souvent qu’insultes et médisances malsaines.
Marseille, le 10 mars 2020
Commentaires
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Quand la dite “gauche” ne représente plus l’idée que l’on se fait de la gauche, quand ceux qui prétendent défendre ses positions se perdent dans des divisions, des combats d’ego et des rivalités d’appareil, quand jes partis qui s’en revendiquent ont à nouveau lancé la machine à perdre, il est normal qu’on quitte cette pseudo gauche là.
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Les prétendus anarchistes sont très souvent à droite……
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Un pitre subventionné. Encore un “orchidoclaste” qui aime plus la lumière que les idées. Inintéressant.
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l’anarchie est en effet bien plus un concept de droite (chacun pour soi), alors une fois qu’on a compris ça…
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Anarchisme_de_droite
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Gauche ou droite, ce n’est pas la question. Voici quelqu’un qui estime qu’un équipement public est à lui, que l’argent public important que ce théâtre reçoit est à son entière disposition. Il n’a pas rejoint Bruno Gilles par conviction ou même par ambition (Bruno Gilles Maire de Marseille ?), mais seulement pour pouvoir crier au scandale et à la chasse aux sorcières quand la prochaine municipalité, quelle qu’elle soit, le poussera dehors. Pas très glorieux.
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Bonne analyse !
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@Opiniatre (Roi de la boulette)
On se demande quand même un peu, si le sens de l’anticipation que vous attribuez si aisément à Richard Martin, n’est pas la chose la plus partagée chez vous. En d’autres termes, si le “quand la prochaine municipalité, quelle qu’elle soit…” poussera dehors donc celui qui vous sert ici d’exutoire, ENGAGE la liste que vous soutenez depuis le début, avec tant d’opiniâtreté et de bêtise.?
Il ne vous reste hélas que peu de jours pour répondre à cette question, et pouvoir peut être rassurer ainsi quelques électeurs encore hésitants, se posant quelques questions lancinantes à propos de cette liste…
Question subsidiaire : Ne craignez vous pas (vous, le grand affidé de Payan) de cautionner ainsi, par de tel propos anticipateurs, les prochains faits et méfaits, en la matière, de la “”sorcière”” MV, si “d’aventure” elle venait à être élue?
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Euh Fred Muhl Valentin c’est pas son fils ? Richard tiens bon mais a droite ?
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C’est marrant cette idée persistante et péjorative du “petit milieu culturel marseillais”. Marseille est la deuxième ville de France, son milieu culturel est vaste, très diversifié, souvent extrêmement inventif et talentueux, malgré le manque de moyens chronique, le mépris total des édiles, leur méconnaissance abyssale des enjeux culturels , et l’état d’abandon des bâtiments culturels appartenant à Ville…
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Fausse naïveté chère Agnès de votre part quand vous abordez la problématique de nos édiles et de la culture. Prenez une carte des arrondissements de Marseille , vous dressez sur ces derniers la géographie de la ségrégation scolaire et vous aurez de facto la carte de la ségrégation culturelle. Ce n’est pas “marrant” , c’est une volonté politique assumée , réfléchie.
B.Gilles vient de redécouvrir l’Amérique en se rendant compte que la Culture peut sauver des gamins ou des adultes , vaut mieux tard que jamais,. R.MARTIN n’est pas un cas unique à Marseille , loin de là. Mais nous sommes à Marseille et les grandes gueules ont souvent plus raison que les autres.
Quand vous écrivez que la Ville abandonne ses bâtiments culturels, cela dépend du quartier , comme pour les écoles , et cela est normal .
Normal , car si vous revenez à la définition du mot culture :” ce qui est commun à un groupe” , les jambons des 6° et 8° se cultivent suivant leurs propres goûts.
CQFD. Donc pour les autres, Rideau!
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Il est certain que pour avoir côtoyer certains responsables culturelles élus, c’était des gens placés pour service rendu. Aucune compétence, on a eu un libraire, une patronne de restaurant, la propriétaire des murs d’un théâtre… et puis il ne faut pas confondre éducation culturelle, patrimoine culturel et ce qui produisent: les artistes. Bref au moins Martin connait son sujet, c’est pas un patron de bar ou un mec qui FO qui a fait de la figu dans Plus belle la vie ou autre … On peut aussi énoncer Moussa Maaskri ou Gerard Meylan, qui sont LR et PM, c’est courageux, et je les pense sincères dans leur idée de défendre la culture à Marseille.
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Allons soyons sérieux : que connait Richard Martin mis à part lui-même ?
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Petit erreur quand vous parlez de Maryam Ferrara: la Fi (France insoumise) n’existait pas en 2012 !!
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Mais franchement, qui écoute encore Richard Martin ? Parfois, il faut savoir finir…et parfois il est déjà trop tard…
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Un “anarchiste” hyper subventionné par une droite complexée par son inculture et une gauche naïvement aveuglée par un marchand de soupe.
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La promesse d’une bonne gamelle est attractive même pour un” ex anar” !!!
Il est loin le temps où il défendait la culture pour tous en grève de la faim suspendu à son panier au théatre Toursky ….
Brel ne chantait- il pas ?
” …..plus on devient vieux plus on devient con ….”
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Cette parole d’Evangile
Qui fait plier les imbéciles
Et qui met dans l’horreur civile
De la noblesse et puis du style
Ce cri qui n’a pas la rosette
Cette parole de prophète
Je la revendique et vous souhaite
Ni Dieu ni maître
Léo Ferré (qui a chanté la première fois au Toursky en 1971)
………………….
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vassal, ghali,martin… les rois du droit de réponse et du “attention à ce que vous allez dire…”
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