Nouvelle médiation infructueuse après 50 jours de grève à l’hôtel Intercontinental
Les salariés de l’hôtel de luxe Intercontinental, installé dans l’ancien Hôtel-Dieu sur les pentes du Panier, sont en grève depuis le 15 novembre. Ils demandent de meilleures conditions salariales dont “une hausse de 400 euros des salaires de moins de 2 000 euros et l’octroi d’un 13e mois. Ils dénoncent également un manque d’effectifs structurels”, écrit La Marseillaise dans son édition du 3 janvier. Les négociations entre délégués syndicaux et direction sont au point mort. Cette semaine, deux réunions de médiation se sont tenues à la direction du travail (Direccte) sans qu’un accord ait pu aboutir.
Le conflit entre les syndicats et le groupe IHG se livre aussi sur le plan judiciaire. 11 salariés ont été assignés par leur employeur pour avoir tenu un piquet de grève devant l’hôtel. La décision en appel sera rendu le 10 janvier, après que le juge en première instance a considéré que “le piquet était « par nature peu compatible avec l’hôtellerie de luxe »”, raconte le quotidien. Une autre assignation pour les même motifs avait été mise en audience le 20 décembre. Le juge considérant à cette occasion qu’il n’y avait rien de répréhensible concernant l’action des grévistes.
Source : La MarseillaiseCommentaires
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LE DROIT La chambre sociale de la Cour de cassation française, interprétant le code pénal, a considéré dans un arrêt du 16 mai 19894 que les piquets de grève étaient légaux tant qu’ils ne nuisaient pas à la liberté du travail et ne s’accompagnaient pas de voies de fait à l’égard des non-grévistes. Tant que les grévistes respectent ces conditions un piquet de gréve n’est pas incompatible avec l’ hôtellerie ,qu”elle soit de luxe ou pas
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