Toilettes publiques : Marseille mise sur le retour des "dames pipi"

“Dame pipi”,çà vaut un procès,un proces médiatique ou toutes les bonnes âmes intellectuelles se développent et un proces en correctionnelle motivé par les associations.
Il faut changer le nom.

Encore une fois la ville de marseille montre son retard , son incompétence, cette manière si habile de prendre ses habitants et visiteurs pour des moins que rien élus depuis 8 mois la seule annonce de ce papier par l’élu la prochaine info février 2015 et voilà un an presque que les élections municipales ont eu lieu et un dossier qui n’a pas avancé d’un millimètre

Ça n’a qu’un rapport lointain mais ça fait une semaine qu’il n’y a plus de papier hygiénique dans les toilettes de la Bibliothèque de l’Alcazar… où des étudiants passent leur journée et des personnes âgées viennent renouveler leur stock de lecture…

Un SDF tend parfois la main pendant une heure pour obtenir une telle somme de 0,5 €, qui à part un élu UMP complètement déconnecté de la réalité peut croire qu’il va pouvoir/vouloir payer ce prix pour une miction ?
un vrai tarif social serait 0,5 € mais pour “la totale” c’est-à-dire avec accès à des douches, comme cela se fait à Paris !

50 cts pour pisser ? C’est hors de prix. Et la décision de faire payer sous-tend qu’on ait besoin de menue monnaie. Or l’Etat fait tout pour faire disparaître la menue monnaie ! On marche sur la tête, et à tous les niveaux. Si le ridicule tuait, nous serions une ville sans élus.

Il ne sait rien !! Il aurait du d’abstenir de donner une interview !

“Nous réfléchissons, nous nous concertons, nous pensons, nous sommes en cours de réflexion, nous devions nous réunir mais manque de bol la réunion a été annulée…etc” Et vous tenez depuis 20 ans à ce rythme docteur Padovani? Ne forcez pas trop quand même, l’infarctus en a tué pour moins que ça.

Il est inadmissible que ce soit payant. Les mecs pouvant uriner tres facilement dans la rue, le fait que ce soit payant, meme modestement, incitera les plus sales a continuer a faire cela dans la rue.

MERCI POUR CET ARTICLE, le problème des toilettes est un handicap pour une personne qui souffre d’incontinence. Pour une femme difficile de tenir.Cela fait des années, que me renferme chez moi parce que je ne peux pas aller au centre ville. Ma seule sortie c’est pour aller aux impôts déposer une enveloppe dans une boite aux lettres. je ne peux pas me retenir après je dois aller au centre bourse pour aller vite aux toilettes actuellement, je ne sais pas mais c’était payant 0.50 centimes, c’était bien propre et ça sentait bon. Quant aux puces, j’ai laissé tombé, ça pue sans porte un tissu sale en guise de rideau et l’on faisait payer .50 cts c’est du vol! Pas de toilette pour une ville qui se targue d’avoir été capitale européenne de la culture en 2013. je dois récupérer un dossier à la MDPH . maintenant je fais tout de chez moi, je télécharge les dossiers, je sors de moins en moins. avant de sortir, je prévois où aller aux toilettes.à Plan de campagne heureusement, il y a Géant Casino ou CASTORAMA. difficile. Avec tout se que l’on donne aux impôts comment est-ce possible!! Marseille est en chantier je crois qu’il y a plus d’engins de travaux publics que d’automobilisteS…des trous de partout, les seules toilettes que je vois sont des entreprises de btp..plus belle la galère à MARSEILLE. Des odeurs de pisse partout, du côté de bougainville c’est choquant !!!!!! il faudrait demander aux citoyens d’ouvrir leur porte pour laisser les personnes uriner en donnant une pièce comme le système du co-voiturage. c’est moins sympa mais quel soulagement quand on vide sa vessie.

Dans les années 60 Marseille avait des toilettes publiques GRATUITES partout et cela se passait très bien. Un imbécile a ordonné de les éliminer et on les a perdues. Mais on n’a pas perdu le besoin naturel d’uriner, surtout les hommes (les femmes n’ont pas de prostate). Refaire ces toilettes comme auparavant est une nécessité. On réinstalle les tramways après les avoir éliminés, pourquoi pas en faire autant avec les toilettes publiques? On peut toujours réparer une connerie du passé. Errare humanum est, nullum nisi insipientum in errore persverare..

Un partenariat public-privé pour financer des pissotières à Marseille, on aura tout vu. Dans un contexte de gaspillage et d’investissements somptuaires -la ville de Marseille vient de déclarer vouloir racheter le J1-, voilà encore une occasion de ne pas être trop regardant sur le prix, éventuellement de laisser fonctionner des dessous de table.
C’est vrai que lorsqu’on est enceinte, le bébé pèse sur la vessie, et lorsqu’on vieillit, la prostate vient comprimer la vessie. Alors il faut en boire des cafés pour pouvoir se soulager au bistrot ! Pourquoi à Marseille, l’égoïsme privé avec les ordures laissées sur les trottoirs, ou l’égoïsme institutionnel, avec un métro peu accueillant aux poussettes et aux handicapés, ou encore l’absence de toilettes publiques, sont-ils aussi présents ?
Une idée : pourquoi l’argent détourné par les partis politiques ou les élus ne servirait-il pas à financer ces toilettes, qui pourraient en plus servir à l’affichage électoral ?
On aurait aussi pu prévoir cela dans le métro, toujours impeccablement entretenu, au moins les toilettes seraient propres. Et puis MPM et la région pourraient financer, puisque les rames ou les couloirs du métro ont servi aux campagnes électorales de Caselli et actuellement à la promotion de la région de Vauzelle.
Au fait, en centre-ville d’Aix, c’est un « monsieur pipi » qui officie, et il en coûte 50 centimes d’€ pour soulager une envie pressante. Mais il existe une alternative « pipi » gratuite à deux pas : le mur de l’ancienne prison.
Enfin, le problème existe également dans de nombreux grands commerces urbains où l’on passe facilement plus d’une heure, comme le grand quincailler « Empereur » ?

Une petite étude sur le “droit aux toilettes publiques” rédigée par un prof associé à Sciences Po : http://eclairs.fr/wp-content/uploads/2012/06/ToilettespubliquesDamonDroitSocial.pdf

On peut y lire ceci : “Les évolutions des w.-c., toilettes publiques, sanisettes, et autres latrines ne constituent en rien un problème annexe ou marginal. Au contraire – et chacun a certainement pu en faire un jour
l’expérience – il s’agit d’un thème important de la vie quotidienne, différenciant clairement les hommes des femmes, les jeunes des vieux, les riches des pauvres, les handicapés des autres, ceux qui ont un logement de ceux qui n’en disposent pas.”