Guérini, de toute sa dernière Force
Guérini, de toute sa dernière Force
C'est en terrain conquis, aux Pennes-Mirabeau, que Jean-Noël Guérini a lancé son nouveau parti, Force du 13, ce jeudi soir. Dans cette commune, il a fait du maire Michel Amiel un parlementaire en obtenant trois sièges aux dernières sénatoriales, bien aidé en cela par l'aide aux communes du conseil général. La performance a signé le début de l'autre campagne, bien plus ardue, qu'il va mener pour sa réélection à la tête du conseil général en mars.
Comme depuis le début de ces nombreux tourments judiciaires, Jean-Noël Guérini marche à l'énergie. Pour certains fidèles, il n'a jamais été aussi efficace dans ses discours que depuis que les juges le poursuivent. Alors, dans la petite salle Tino-Rossi des Pennes-Mirabeau, il marche depuis l'arrière de la salle, serre les mains qui se tendent sur son chemin. Puis il grimpe sur scène et parle, longtemps. Plus d'une heure d'un texte parfois décousu dont il sort peu.
Le parti est neuf mais le discours un peu moins. Guérini fait tourner le même disque depuis qu'il a quitté en avril dernier un parti socialiste incapable de l'exclure. Il concentre ses principales attaques sur son ancienne formation, surfant autant sur l'impopularité de la politique gouvernementale que sur la "berezina électorale" des municipales et s'autorisant même un tacle contre la politique "comminatoire" du conseil régional envers les communes ne respectant pas les minima de logements sociaux. Aux socialistes marseillais, il reproche d'avoir "fait élire le Front national" dans les 13e et 14e arrondissements. De Hollande, il moque "la politique suivie depuis 2012 qui n'est que la recherche d'une impossible synthèse et le résultat d'une navigation à vue entre reniements et réformes avortées évoluant au fil des semaines".
Localisme
Il s'amuse à citer Edgar Morin : "Éloignés du peuple, le peuple est éloigné d'eux". La formule resservira le vendredi matin sur France Bleu Provence. "C'est un grand sujet de philosophie et un constat d'une situation réelle de fissure définitive entre les responsables socialistes et le peuple de France", commente-t-il. Lui se revendique du bon sens du peuple et de ses élus locaux contre "les énarques" fustigés à trois reprises pour avoir "confisqué le débat public". En regard d'une métropole qu'il juge imposée, il vante "le référendum d'initiative locale".
Le guérinisme est avant tout un localisme dont la conséquence est vite déclinée : "Nous ne sommes ni à droite, ni à gauche, ni au centre, nous sommes le parti de la vie réelle", assène-t-il. Le discours est un outil qui séduit aussi les élus locaux venus en nombre important pour le plus grand plaisir de Jean-Noël Guérini qui y voit "le fruit du travail et de la relation de confiance nouée pendant 17 ans". Il annonce la candidature dans le neuvième canton de sa recrue phare – qui va de sa commune justement aux Pennes-Mirabeau – le président de l'union des maires et premier édile de Mimet, Georges Cristiani.
En fin de discours il s'accorde un nouveau plaisir en saluant ses "amis" communistes, radicaux, de droite ou socialistes venus l'écouter au premier rang qu'il va bientôt faire monter sur scène. On croise effectivement les maires de droite de Mouriès, Saint-Victoret ou encore Sénas, le maire de Lamanon Roland Darrouzès ou son homologue communiste du Rove, Georges Rosso. Pas très loin, on retrouve le maire d'Ensuès-La Redonne, Michel Illac, candidat de gauche battu à la présidence de la communauté urbaine en avril dernier.
Le soutien de deux députés PS
Il y a là des conseillers généraux de sa majorité, René Olmeta, Hervé Cherubini, Richard Eouzan, Félix Weygand chez les socialistes, le communiste Daniel Fontaine. On croise enfin les députés PS Vincent Burroni et Jean-Pierre Maggi. Ce dernier, ancien vice-président du conseil général et à ce titre ex patron des pompiers du département, s'explique bien volontiers : "Je soutiendrai les candidats de Force du 13 parce qu'il y en a marre des méthodes du gouvernement, notamment sur la métropole. Mardi, nous irons voir Jean-Christophe Cambadélis et Bruno Le Roux [respectivement premier secrétaire du PS et président du groupe socialiste à l'Assemblée, ndlr] et, selon ce qu'ils nous diront, nous aviserons. Vous savez, ça fait 47 ans que je suis au parti socialiste…"
Fort de ces soutiens fournis quoique pas vraiment d'une première jeunesse, Jean-Noël Guérini peut alors aisément annoncer "des candidats partout sauf dans les cantons, trois ou quatre, où nous pourrions soutenir un candidat socialiste". Les investis devront prendre leur carte à Force du 13 et ne pourront pas la cumuler avec celle d'une autre formation politique. "On ne fait pas bingo comme ça au gré des sautes d'humeur", tranche-t-il. Son hôte du soir, Michel Amiel enfonce le clou : "Je crois que l'étiquette socialiste sera moins porteuse que celle de la Force du 13."
Commentaires
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C’est la seule chance de ne pas voir le Département tomber dans l’escarcelle de la droite et de l’extrême-droite. Rares sont ceux qui mesurent ce que cette perspective signifierait pour les Bouches-du-Rhône, habitués que nous sommes depuis toujours à une assemblée à gauche. Le CG géré comme le Marseille de Gaudin, par les mêmes équipes, c’est l’explosion sociale assurée.
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C est Guerini qui a fait campagne contre le ps dans les 13/14 et donc a fait élire le FN…
La présence de Fontaine et Rosso est significative de la dérive du PC 13. Lamentable !
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on peu essayer un peu a droite,le ps a assez gagner de pognons,un peu aux autres,c est etre democrate!!!
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la situation politique dans les Bouches-du-Rhône ressemble aujourd’hui à celle du Var et des Alpes-Maritimes il y a trente ans. La politique de la terre brûlée fait que les habitants de ces deux département n’ont pas d’autre choix que de voter pour la droite et ou l’extrême droite.Si c’est le souhait de la rue Montgrand et de la rue de Solferino, que Mennucci, Pezet et Carlotti continuent à oeuvrer comme il le font. La seule solution est de soutenir la majorité départementale sortante qui a un véritable bilan. Au risque de me repeter, la collectivité Conseil general est bien gere, bien administre, bien organisé. on le doit à son président et à ses élus. Soutenons les !
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Si ce n etait pas triste pour la politique, on pourrait en rire:
– rené Olmeta: difficile de dire qu il représente l avenir?
– felix Weygan: n est ce pas le fils de Lucien? Son canton est destiné au fils Masse et comme il doit savoir qu il n aura pas l investiture du PS, il va vour du coté de Guerini
– maggi: c est pas celui qui a des soucis dans la gestion des pompiers?
– Eouean: il n est conseiller général que par la grace de Povinelli qui va reprendre son canton au mous de mars
– Cherubini: il a failli perdre sa mairie et c est tres bien que e redécoupage lui sera fatal.
Avec des soutiens comme ça, c est la farce du 13!
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Guérini = Clientélisme
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Il n’y a qu’on mot pour qualifier tout cela : pitoyable. Et que les grands non décideurs parisiens continuent à dormir.
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Une simple question aux experts de Marsactu : pour avoir 3 SIEGES aux dernières sénatoriales (ceu qui est énorme), combien de Grands Electeurs ont voté pour la liste de Mr GUERINI ? C’est juste pour ma culture générale… Merci.
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Guérini gère le département …. Il ne fait que son travail…. Mais il fait aussi des choix depuis quelques temps et en particulier pour la culture en coupant les subventions à certaines
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associations culturelles vous parlez de clientélisme….. je suis désolée mais l’ordi a sauté plusieurs fois mais je tenais à l’écrire !!!!
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Une enquete judiciaire qui traine en longueur depuis 2009, oui depuis 2009,il se pose forcement la question du doute sur ses thèses et actes.
En voilà les resultats ,ils font partis des dégâts collatéraux, dont les magistrats se foutent,il semble à beaucoup de monde que le dossier Guerini est trop mal ficellé,ou trop bien ficellé vu du meme oeil d ailleurs ,pour qu on en ait eu la vérité,il va finir un martyr et en victime judiciaire.
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un avenue est ouverte pour #RBM ET LE #FN
EN CE qui concerne Vitrolles et la côte bleue merci messieurs gachon et #buroni
ravier doit être ravi
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Et les Diouf et compagnie, ils sont où? La gauche bien “pensante et pure”, elle est où? on dirait que tous ces gens n’ont été articulés que pour dézinguer la gauche aux municipales. depuis, silence radio
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Quelle triste photo, quel abominable casting… Quelle belle relève pour l’avenir !
Vous me direz, les chiens ne font pas les chats.
Allez encore un peu de patience et tout ce beau monde retrouvera la ou il a commencé : A LA POUBELLE.
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que la force soit avec toi et avec ton esprit.
Quelle mascarade à. Deux balles ! Qui peut encore croire que ce type a un avenir politique ? Des benêts bien-sûr
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Difficile de trouver un article et un évènement qui résume si bien,et si cruellement,la situation délétère dans laquelle nous nous trouvons et dans laquelle les solfériniens portent une écrasante part de responsabilité. Je ne relèverai que deux traits parmi cette abondance de malheurs : – quelqu’un qui qualifie la politique d’Hollande et de son gouvernement de “navigation à vue entre reniements et réformes avortées,évoluant au fil des semaines”,a raison,dans le sens qu’il ne fait qu’indiquer,que décrire le réel. Et c’est un pur cacique du P”S”,pur produit de cette formation et de son histoire qui,maintenant,se permet de le clamer,et de se dédouaner ainsi. Le dit P”S” vermoulu dans ses turpitudes politiciennes et se magouilles va donc devoir subir les leçons d’un de ses plus fidèle specimen! Il n’a pas fini de regretter son incapacité à exclure Guérini,celui ci ayant eu l’habileté de le quitter au bon moment,à la différence des pleureuses attitrées de la fronde et des socialistes affligeants. On en est là. – Le gouvernement libéro-libéral a réussi,au delà de tout espoir à “solidariser nombres d’élus locaux,à force de ses passages en force assumé concernant ses réformes (plus ou moins toutes avortées effectivement) des collectivités locales,de suppression des départements et de métropolisation à tous les étages. Concernant le cas marseillais,il a fait particulièrement fort en voulant faire comme si,le defferisme n’existait pas,en passant outre les réalités historiques pour éviter d’avoir à s’expliquer ,d’avoir à se justifier sur les responsabilités “socialistes”,considérable en la matière. Voir le maire de mimet,leader du mouvement des 109 maires contres la métropole,et par ailleurs de droite,s’embarquer dans cette “alliance” est un signe fort de cet état de fait. Voir deux élus pc s’assoir au premier rang d’une telle tablée indique également,et peut être plus que tout,l’ampleur du naufrage.
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La force du 13, est avant tout une force d’attraction…
Cela commence par de la séduction, qui se transforme vite en attrait puis en influence pour s’ériger en gravitation…
A l’heure où l’on arrive à se poser sur une comète il n’est pas étonnant de voir des satellites de droite graviter autour de l’étoile noire de gauche…
Il est impossible de dire si les augmentations de subventions à certaines communes dites de droite, allant de 60 à 2000 %, environ, en sont la cause.
La science ne permet pas d’en arriver jusque là, par contre rien n’empêche de le penser.
Il est dommage, par contre de constater que la fidélité à des idées et à des valeurs, s’efface vite devant une bourse bien garnie.
Ce n’est pas nouveau, la servilité se marie bien avec le matérialisme…
Il faudra juste s’en souvenir !
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Les chiffres :Maires de droite :
MOURIES (13890) – Alice ROGGIERO . 3520 habitants – 1 702 547 euros d’aide aux communes entre 2008 et 2013 (57% de plus que la moyenne en ratio somme allouée/habitants)
SAINT-VICTORET (13730) – Claude PICCIRILLO. 6596 habitants – 4 215 324 euros d’aide aux communes entre 2008 et 2013 (103% de plus que la moyenne en ratio somme/habitants – + de 2 fois plus)
SENAS (13560) – Rémy FABRE. 6661 habitants – 6 062 854 euros d’aide aux communes entre 2008 et 2013 (188% de plus que la moyenne – presque 3 fois plus)
SAINT-MARC JAUMEGARDE (13100) – Régis MARTIN. 1123 habitants – 8 146 346 euros d’aide aux communes entre 2008 et 2013 (2213% de plus que le moyenne – 22 fois plus)
Maires de gauche :
LAMANON (13113) – Roland DARROUZES. 1823 habitants – 1 680 905 euros d’aide aux communes entre 2008 et 2013 (192 % de plus que la moyenne – presque 3 fois plus)
LE ROVE (13740) – Georges ROSSO. 4456 habitants – 1 932 899 euros d’aide aux communes entre 2008 et 2013 (37 % de plus que la moyenne)
MIMET (13105) – Georges CRISTIANI. 4508 habitants – 3 148 378 euros d’aide aux communes entre 2008 et 2013 (121% de plus que la moyenne)
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Est-ce que la Fédération PS des Bouches du Rhône aura le courage d’exclure les deux députés PS ??
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