Les partisans de Bruno Gilles font entendre leur opposition à l’extension du parc Borely

“Qu’on ne me dise pas qu’il ne s’agit pas de manœuvres politiques !”. Jean-Claude Gaudin a cette petite phrase alors que Jean-Claude Gondard, son directeur général des services fait le décompte des suffrages. Lors du conseil municipal marathon de ce lundi, 17 conseillers municipaux se sont prononcés contre le projet d’extension du parc Borely sur l’emprise actuelle de l’hippodrome du même nom. Parmi ceux-ci, outre les élus RN présents, les partisans de Bruno Gilles (LR), ont suivi le vote de Robert Assante, l’adjoint au patrimoine. Face à lui, la majorité municipale fait bloc : 40 pour et trois abstentions dont celle du premier adjoint, Dominique Tian.

Avant ce vote, Robert Assante a solennellement pris la parole pour demander le retrait du rapport, qui portant précisément sur le non-renouvellement du bail de l’hippodrome en vue d’une requalification, au nom de la préservation de cet équipement et de “ses 60 emplois”. “Si tel n’était pas le cas, nous voterions contre”, prévient-il. “Qui nous ?”, s’exclament plusieurs conseillers municipaux dont Martine Vassal, qui a fait de cette mesure l’une des promesses phares de son programme.

Avant de passer au vote, le maire a tranché en maintenant cette délibération de principe : “Tout change dans la vie. Nos compatriotes veulent plus d’espaces verts. Comment peut-on être contre l’extension d’un parc ?” Une fois écartée la possibilité d’un vote à bulletin secret demandé par le RN, Jean-Claude Gaudin a fait voter à main levée. Quant à Bruno Gilles, il se dit satisfait d’avoir la moitié de ses soutiens dans les 2/3 et 1/7. Un avant-goût de la réunion de la commission nationale d’investiture qui, dans deux jours, devra choisir qui de lui ou de Martine Vassal portera les couleurs Les Républicains lors du scrutin municipal.