Enquête sur la rue d’Aubagne : les partie civiles reçues par les juges

Pédago
Bref
le 18 Oct 2019
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Familles de victime, survivants, voisins, associations… Ils étaient une cinquantaine ce vendredi, avocats et parties civiles dans l’affaire de l’effondrement des immeubles rue d’Aubagne, dans la première chambre du tribunal de grande instance de Marseille. Face à eux, les trois juges d’instruction nommés pour mener l’enquête qui doit faire la lumière sur les responsabilités dans cette affaire. Ceux-là avaient décidé de réunir, pour la première fois, la totalité des parties civiles afin de faire un point pédagogique sur l’enquête.

Si aucun élément nouveau n’a été communiqué, la façon de procéder a été longuement expliquée et un calendrier annoncé. Le prochain rapport d’expertise doit ainsi être rendu le 30 mars prochain. “C’est sur la base de ce rapport que l’ont pourra établir les responsabilités. Les experts missionnés sont très investis”, rend compte Brice Grazzini, avocat de plusieurs familles de victimes. “On est déçus parce qu’i n’y a encore aucune mise en examen et aucun élément nouveau. Mais ça serait malhonnête de dire que les juges ne travaillent pas. Ils ont l’air actif”, constate Linda Larbi, cousine de l’une des victimes, à la sortie de tribunal.

Violette Artaud

Commentaires

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  1. David David

    “ils ont l’air actifs” (j’ai rajouté le s de moi même).

    Comme disait ma mère, c’est-à-dire pas parce qu’on a l’air qu’on a la chanson…

    Car en effet, qui risque une mise en examen ici ?
    Des personnes aux manettes depuis longtemps, très longtemps. Des individus qui agissent au vu et au su de tout le monde, ce depuis des années (souvenez vous du mort sur le balcon effondré de la rue d’aubagne, en 2007!).

    J’ai bien quelques noms en tête… Notamment du côté de “l’urbanisme” ou des services en charge de l’habitat précaire… Sans parler de l’hôtel de ville, directement.
    Dans parler de tous ceux qui profitent de ce marché du sommeil, jusqu’aux plus hautes sphères…

    J’espère juste que le 30 mars 2020 (soit un an et demi après ce “drame” qui n’était pas si imprévisible que cela), les mises en examen des vrais responsables ET coupables ne tarderont pas… Sinon, les soupçons de vouloir enterrer l’affaire, voire de collusion politico judiciaire, risquent de se confirmer… Pas très bon pour apaiser le “climat social”, surtout que tout ça sera finalement prouvé, si j’ai bien compris juste après la fin des municipales… Comme par hasard…

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