L’étrange évacuation des habitants du 36 rue Curiol
Une vingtaine de personnes ont été délogées ce lundi du 36, rue Curiol par Marseille habitat, propriétaire de l'immeuble. Le bailleur social a accepté de prendre leur relogement en charge après deux actions de protestation menées par le collectif 5 novembre. La Ville affirme que l'immeuble est en péril mais les circonstances dans lesquelles les occupants ont été expulsés restent floues.
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Commentaires
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Madame fructus vous êtes indigne. Cautionner, justifier ce genre de pratique n’honore absolument pas l’élue que vous êtes. Malheureusement pour vous, vos mensonges sont dévoilés, comme beaucoup, par les vidéos et photos prises par les victimes de VOTRE politique.
Après les effondrements et les morts, après les bus publics privatisés, après un quart de siècle de clientélisme HONTEUX ET PITEUX, il est plus que temps que les marseillais tournent définitivement la page. Si vous aviez une seule once de dignité et de moralité vous demissioneriez : je laisse les gens juges de vos propos et de votre comportement… Toujours en place, à bricoler, à justifier l’injustifiable, fidèle serviteur du gaudinisme jusqu’à la fin…
Vivement le grand ménage !
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La municipalité (Marseille Habitat), qui a laissé prospéré les marchands de sommeil, emploie ainsi des casseurs payés par le contribuable !
“comme le confirmera le lendemain Évelyne Deldon, directrice d’exploitation de Marseille Habitat, des agents du bailleur reviennent peu après détruire à grands coups de marteaux les sanitaires de l’immeuble pour empêcher tout retour.”
Tout le contraire d’une vrai politique du logement et du relogement des expulsés.
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Voici encore le traitement injuste d’une situation qui ne devrait pas exister dans notre République sociale! D’un côté un marchand de sommeil pas “indélicat” mais délinquant, un organisme de logements sociaux pas social pour un sou, une élue qui ne se soucie que de son siège et une police nationale qui obéit aux ordres sans aucun état d’âme. De l’autre côté, des locataires et des demandeurs d’asile désemparés et démunis. Tout comme les 3556 expulsés/évacués/délogés, par la Ville de Marseille, dont je fais partie depuis le 18 novembre 2018. L’immeuble dans lequel je loue un petit appartement, pas luxueux mais jugé sain par les “experts”, est sous arrêté de péril grave et imminent sur un simple coup de téléphone d’un autre locataire (nous étions trois). Depuis 10 mois à présent, je demeure sans nouvelles ni de la procédure administrative (malgré un courrier à Mr Gaudin et un banal accusé de réception ) ni des travaux exacts à exécuter. J’en suis donc à mon 3ème hébergement temporaire. Pour information, je suis retraité et invalide. Qué embouligue, comme on dit à Marseille !!
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Un immeuble appartenant à Marseille-Habitat ( bailleur social qui dépend de la ville) géré par un marchand de sommeil ??? S’il y a d’autres immeubles dans ce cas à Marseille ( et je crois qu’il y en a d’autres dans l’hypercentre) cela explique l’état catastrophique du bâti dans cette ville. Mais que font les services sociaux , l’urbanisme … que font les élus en charge de ces dossiers ?
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JE SUIS INDIGNÉ !
La métropole a voté en juin dernier une possible démarche d’expropriation d’une liste de 100 immeubles à l’échelle de Marseille pour les confier à des agences d’aménagement territorial et bailleurs sociaux pour – dit-elle – lutter contre l’habitat indigne et les marchands de sommeil. L’exemple de gestion de l’hôtel de la rue Curiol peut largement inquiéter sur les intérêts réels qui motivent ces démarches.
Que la puissance publique s’empare de la rénovation et/ou sécurisation d’immeubles mis en péril grave et imminent par désengagement ou incapacité de la copropriété, ceci fait sens, on parle ici de la protection de vies humaines.
Mais ce n’est pas toujours le cas et les objectifs annoncés d’étendre le parc d’un habitat social moderne et sécurisé à Marseille couvre également une affaire hautement rentable élaborée sur le dos des expropriés. Ce dont je peux témoigner étant propriétaire bailleur d’un appartement au sein d’une copropriété saine et sans aucun péril (14 pages d’un expert judiciaire mandaté par le Ville l’atteste), mais dont une agence souhaite s’emparer par voie d’expropriation : entendre ici voler des immeubles.
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Beaucoup de questions se posent suite à cette affaire pas très nette qui rappelle les méthodes musclées déjà employées rue de la République il y a plusieurs années, quand il s’agissait de faire place nette pour rénover et changer la population de cette rue. Ici s’ajoute la notion de péril qui a gagné presque tous les quartiers depuis le drame du 5 novembre, et qui provoque des délogements également dramatiques pour beaucoup d’habitants.
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