Il y aura bientôt des verts dans le pot aux roses
Il y aura bientôt des verts dans le pot aux roses
La constitution des listes pour les prochaines municipales ressemble fort à un épisode de Masterchef. Dans cette cuisine, il y a des gagnants et des perdants même si les caméras restent loin du piano où mijote la tambouille. En grand secret, Jean-Claude Gaudin s'efforce de trouver 20 sortants pour faire de la place aux nageurs, président d'association ou chefs d'entreprises qu'il ramène dans ses filets. Pour la liste ouverte du Front de gauche, Jean-Marc Coppola laisse encore un peu de place à un rassemblement plus large même si le temps passant, l'espace d'ouverture se réduit. Tandis que le parti socialiste et la coopérative Europe Ecologie Les Verts finalisent le mariage de raison que Karim Zeribi a fait valider en assemblée générale, samedi 25 janvier.
Vendredi prochain, les militants devront à nouveau se prononcer pour valider l'accord passé entre les deux partis. "Le vote se fera sous deux formes conjointes : par courrier et, physiquement, dans les locaux du sud et du nord de la ville ainsi qu'à l'Ecomotive", explique Michel Fornairon, le président du comité de ville qui a suivi une partie des négociations auprès de Karim Zeribi, bien sûr, Guy Bennaroche pour l'échelon régional et David Cormand pour le national. Les militants sont appelés à se déterminer sur deux questions principales : les 25 premiers points d'un programme commun et différents scénarios "d'ordonnancement des noms sur les listes".
Neuf conseillers en cas de "large victoire"
Aucun des deux camps ne souhaite entrer dans le détail. Michèle Rubirola dans le 4e et 5e arrondissements ? Michèle Poncet-Ramade dans le 13/14 ? "Il y a plusieurs scénarios", se borne à répondre Michel Fornairon. Ancien élu toulousain, Stéphane Coppey souligne qu'un des points de discussion en interne a été la réintégration des défenseurs des autres motions, notamment Pierre Sémériva et Aïcha Sif qui avaient présenté une motion contre Karim Zeribi en septembre avant de la suspendre. "L'un des scénarios les place en positions éligibles", reprend Fornairon. Aucun des deux intéressés ne confirme ces hypothèses.
En revanche, le chiffre de 9 élus verts au conseil municipal avancé lors de l'AG ne sera acquis "qu'en cas de large victoire", indique-t-on au parti socialiste. Les Verts n'étant que six dans l'hémicycle à l'heure actuelle, ils pourront toujours se consoler en se sentant plus fort. Côté Vert toujours, on entend négocier au-delà des places éligibles un vrai "contrat de mandature" entre les composants de la majorité qu'ils appellent de leurs voeux. Côté socialiste, on répond par la voix de son directeur de campagne, Yves Botton : "Il faut d'abord gagner une élection".
"Capitale des boules"
Sur le contenu programmatique, les négociations ont eu lieu dès lundi. Dans le camp Mennucci, on ajoute taquin : "C'est d'autant plus facile qu'on a l'impression d'avoir un programme plus écolo que le leur". Là encore, les futurs partenaires se veulent discrets. Mais le principe d'une voie cyclable du Nord au Sud paraît acté même si son tracé demande encore à être étudié. "En revanche, la piste cyclable sur la Corniche, c'est parti. De la même façon que l'ouverture aux piétons, tous les dimanches", indique-t-on au PS. Autre point de curiosité : la mise en place d'un grand boulodrome public, une proposition écologiste surprenante dont les socialistes ont pris acte. "Après tout on ne peut pas être la capitale des boules partout dans le monde et ne pas avoir de lieu dédié", soutient Pascal Coppey. Au sujet des transports et de l'aménagement "des espaces publics pour tous", un consensus a été trouvé.
Seule l'extension des conseils de quartier pose problème. Les Verts souhaiteraient qu'ils soient mis en place rapidement sur l'ensemble de la ville. Le candidat Mennucci se veut plus prudent : "Je ne suis pas contre le principe, j'ai mis en place le seul qui existe sur Marseille. Mais je souhaite qu'on fasse les choses petit à petit. Il ne s'agit pas d'appeler à la dissolution des CIQ". Surtout quand la présidente sortante de la confédération, Monique Cordier, garde la dent dure à son encontre et se jette dans les bras du maire sortant.
Chez les socialistes, les places offertes aux futurs partenaires continuent de faire grincer quelques dents. Présente au côté de Patrick Mennucci lors de la présentation de son programme de sécurité, mercredi, Nathalie Pigamo a gardé le visage fermé. Même si elle a pris acte de la nécessité de l'union, elle avoue une "déception". "Même si je n'étais pas sur le secteur depuis très longtemps, j'avais réussi à imprimer une vraie dynamique avec les militants". Visiblement, elle a obtenu pour se consoler une place d'adjointe au sein de l'équipe municipale si jamais son camp l'emporte. "La politique pour moi, ce n'est pas des noms sur une liste. C'est une action à mener. Première ou deuxième, je serai conseillère municipale, représentante de la ville et non pas d'un secteur". Pas sûr que les barons et baronnes issues des primaires aient tous saisi la nuance.
Actualisation : les deux scénarios et les 25 points programmatiques proposés aux militants sont à découvrir ici.
Commentaires
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Très étonnant qu’un journaliste aussi bien renseigné que vous n’ait pas les listes soumises au vote de vendredi ?!
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Souhaitons un début d’arc en ciel
que la pluie cesse sur Marseille
et qu’un Grand Soleil annonce le
printemps .L’histoire ne manquera
jamais de couleur,ici comme ailleurs
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Cette cuisine politicienne, indigne de ces donneurs de leçons professionnels, ne sert en fait qu’à une chose : contourner la démocratie en récuperant plus de postes que leur poids politique réel et ridicule ne devrait le leur permettre. D’ailleurs leur candidat n’a pas besoin de viser directement la mairie, il cumule déjà plusieurs autres mandats et fonctions, dont une brillante présidence de la RTM.
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Et Benhamias ? Il se ramasse ?
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et revoilà les mauvaises habitudes, les accords secrets, les manipulations et le vide abyssal de toute intelligence humaine, les municipales a Marseille, c’est la bouillabaisse version salade niçoise,la fin du spectacle ce sera Gaudin pour 5 ans,faut-il donc
que la gauche soit nulle et incompétente pour se faire battre par un vieillard au bout du rouleau, ou est le changement ,mêmes personnes mêmes projets aucune transparence ,la corruption et la magouille en partage, le clientélisme et le népotisme à tous les étages, l’élue bouc émissaire jetée en pâture pendant que les autres festoient sur le dos du peuple ,Mennucci ne nous convaincra pas que nous sommes identiques car ce n’est pas vrai, il a un passé de trahisons successives,nous, nous sommes restés fidèles à nos valeurs,pour le changement c’est maintenant,il faudra attendre encore un peu,dommage…
on a les élus que l’on mérite et vive Marseille
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Bravo à l’habile MENNUCCI qui attendu que ZERIBI se rende compte qu’il est à tel point vomi par les marseillais des quartiers oû il s’est présenté et que de ce fait il serait inapte à rassembler 303 noms , pour l’absorber telle une araignée dans sa liste .
ZERIBI qui a accepté d’être parachuté mais en première place afin d’être sûr d’y rester au second tour et d’être élu , a repris son rôle e bonimenteur hors classe en laissant croire qu’il y aura ….9 conseillers municipaux alors qu’il n’y en aura au maximum quatre car MENNUCCI qui sait que le score sera très serré en nombre d’élus veut garer un maximum ‘élus PS .
Quant à P.SEMIREVA et A.SIF , ils ne peuvent qu’espérer qu’un poste de conseiller communautaire . Dommage car ce sont des Verts très honnêtes de même que M.RUBIROLA
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Merci mr Menucci en plaçant K Zeribi en tête de liste dans le 9/10 , vous faites un cadeau royal à G Tessier , soyez en remercié. J’aimerais que vous entendiez les réactions des gens sur ce parachutage, vous seriez édifié des réactions , y compris chez vos amis socialistes . Franchement , moi qui ne suis pas de votre sensibilité politique je n’aurais jamais imaginé à quel point vous êtes incompétent et à quel point vous manquez d’intelligence politique en mettant en tête de liste un tel bateleur . JC Gaudin !!!! ! vous pouvez dormir tranquille , face à de telles magouilles et de tels incompétents ils vous offrent un boulevard!!!
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A force de la retourner, ce n’est plus une veste qu’il endosse chaque matin ce M. Zeribi, mais un véritable patchwork aux couleurs de l’arc en ciel. Dommage, lui, il y a peu d’espoir pour qu’il nous porte bonheur ! Allez, encore un petit effort et la prochaine fois, s’il mélange, en plus du rouge, du vert et du rose, un brin de bleu, si ça se trouve l’entendra nous encenser les gars de la marine ??? ça serait quand même le pompon des élections !
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Zéribi, le Zébulon de la retourne de veste…..
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Les candidats liraient-ils Carticipe ?
En tout cas, les propositions évoquées pour la corniche semblent venir tout droit de celles des citoyens : http://marseille.carticipe.fr/#ramener-la-corniche-a-2-voies-et-creer-une-vraie-piste-cyclable-separee-de-la-circulation-automobile
http://marseille.carticipe.fr/#un-dimanche-en-velo-sur-la-corniche
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