Etang de Berre : "On ne met pas assez en avant les atouts du territoire"

Etang de Berre : "On ne met pas assez en avant les atouts du territoire"

Le territoire de l'Etang de Berre présente, en plus de ces enjeux environnementaux, des enjeux économiques et industriels majeurs. C'est la raison pour laquelle un dispositif de réflexion sur son avenir a été lancé dans le cadre des Ateliers du territoire, impulsés par le préfet Hugues Parant, en septembre 2012. Pour discuter de cet avenir,  l'Etat a fait le choix de réunir l'ensemble des acteurs économiques, les entrepreneurs, les membres des organisations syndicales, les industriels, les collectivités territoriales et les élus.

Le maire de Miramas, Frédéric Vigouroux, copilote le groupe "Mutation, diversification et développement économique" avec le Grand Port maritime de Marseille : "C'est une base de réflexion globale, de synergie, dont les axes majeurs sont le repérage de nouvelles filières mais aussi l'aide au maintien de notre activité sur une zone géographique plus vaste que l'Etang de Berre, puisqu'elle s'étend jusqu'à Port Saint-Louis. Cet espace forme le triangle le plus important en termes de développement industriel de la France et du sud de l'Europe". L'élu ajoute toutefois que le développement industriel se fera, en pratique, "par une meilleure maîtrise des coûts et de l'énergie".

La priorité est d'inciter les entreprises à rester, et pour cela, trois axes sont privilégiés : le travail sur de nouvelles filières, un autre sur les questions de transport, et enfin une action menée en vue faire connaître le territoire. "Je suis toujours étonné d'entendre sur les ondes que c'est la catastrophe, que nous sommes sur un territoire en péril. En réalité on est un territoire formidable, mais on ne met pas assez en avant les atouts que nous avons. Nous avons besoin d'une meilleure synergie entre nous, à l'échelle métropolitaine. Mais il faut aussi faire du marketing, faire venir des investisseurs." Au final, l'ultime objectif, selon Frédéric Vigouroux est de "créer une structure souple, dynamique, de veille, qui permette d'agir. Je ferai partie des quinze maires qui discuteront de ça avec l'Etat et le Préfet Cadot."