Un journaliste de la Marseillaise voit son téléphone détruit par un policier
Mercredi 1er mai, un journaliste de La Marseillaise, Amaury Baqué, filme au téléphone des gilets jaunes qui, selon le quotidien, “encaissent des coups portés par des policiers casqués en tenue anti-émeute”. Un autre policier tout aussi casqué surgit derrière lui et frappe sa main “pour éjecter le téléphone portable”. L’appareil se brise. Amaury Baqué met en avant son statut de journaliste. Sans un mot d’excuse ou d’explication, les policiers s’éloignent. D’autres manifestants ont le temps d’immortaliser la scène en détail sur leurs portables.
La direction du quotidien condamne cette entrave au travail journalistique et “ce type de comportements qui déshonore les forces de l’ordre”. Un courrier au préfet de police reprend cette position.
#Marseille : un policier brise le portable de l’un de nos journalistes pour l'empêcher de filmer des violences le #1ermai –> https://t.co/e0Au18bBaH pic.twitter.com/OahMT2JD55
— La Marseillaise (@lamarsweb) May 3, 2019
Commentaires
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L’omerta est effectivement une valeur mafieuse incompatible avec l’exercice d’une violence légitime.
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Spéciale dédicace aux gilets jaunes anti-journalistes
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“en marge”, “en marge”, “en marge”, “en marge”, “en marge”, “en marge”, “en marge”, “en marge”, “en marge” désolé, mais l’expression devient obsédante chez les journalistes, et si Marsactu s’y met aussi…
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