Le Mucem, "seul musée national sur la Méditerranée"
Le Mucem, "seul musée national sur la Méditerranée"
Zeev Gourarier a notamment présenté Des dieux, des hommes et des voyages dont il est commissaire général. Nous ne détaillerons pas ici le contenu du Mucem largement exposé dans notre interview par le directeur scientifique et culturel du Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (Mucem). Notons tout de même que les deux expositions temporaires Bazar du genre (Denis Chevallier) et Un rêve méditerranéen (Thierry Fabre) seront bien présentées en 2013 et non en 2014.
Pas de difficultés majeures quant à l'accessibilité des oeuvres, éventuellement causées par la situation du Mucem, seul grand musée national décentralisé. "Il n'y a pas de problème pour montrer les collections du Mucem. La totalité des collections est conservée dans le Centre de conservation et de ressources, au quartier Belle de Mai."
Dépasser l'événementiel
Zeev Gourarier s'est montré "très en faveur du Mucem à Marseille, seul musée consacré à la Méditerranée". Quant à savoir s'il ouvre un peu tardivement – fin mai 2013 – au regard de l'année capitale culturelle, "n'oublions pas que si le projet a été accéléré par MP2013, il remonte bien avant. Il s'agit de créer une infrastructure durable et pérenne, qui dépasse le cadre de l'événementiel." Les Marseillais doivent s'approprier le Mucem et le J4, Zeev Gourarier en est convaincu. Dans cette logique d'appropriation de lieux patrimoniaux ou culturels longtemps restés inaccessibles au public, "la création d'une passerelle entre le Fort St-Jean et le quartier du Panier signifie l'ouverture d'un gros morceau de Marseille aux Marseillais."
De trop, la Villa Méditerranée, autrefois appelée Cerem ? Nenni. "Nous sommes en complémentarité. L'émulation est tout à fait saine. Plus il y aura d'activités culturelles autour du musée, mieux nous nous porterons."
Ce jeudi, à 18 h 30, Zeev Gourarier présentera à la Criée Des dieux, des hommes et des voyages à l'occasion des Rencontres de l'Autre rive. Il répondra également aux questions Quels sont les traits spécifiques du monde méditerranéen ? Qu'est-ce qui le distingue des autres grands bassins de civilisations ?
Commentaires
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“Il n’y a pas de problème pour montrer les collections du Mucem. La totalité des collections est conservée dans le Centre de conservation et de ressources, au quartier Belle de Mai.”mais ces collections qui n’ont pas grand chose à voir avec la Méditerranée ne seront plus jamais accessibles ni montrer au public et comment sera conçu le centre de ressources, les archives qui selon la loi sur les archives (livreII du code du patrimoine) doivent être accessibles gratuitement à tous citoyens et donc valorisées par des instruments de recherche? Le CCR n’est-il pas un mouroir pour les collections?
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l’intervention est ennuyeuse et confuse; on ne comprends rien. Finalement qu’est-ce que la Méditerranée? seulement le rivage? ou parle-t-on aussi de l’influence de la culture de la méditerranée dans le monde entier? Monsieur Gourarier qui est un historien va donc nous parler de l’histoire de la cette zone, mais depuis quand et jusce qu’à quand? Pourquoi pour le monothéisme ne parler que de Jérusalem et pas des autres lieux de pèlerinages que sont Rome, Istanbul et la Mecque: les monothéismes sont-ils nés en Méditerranée: la Mésopotamie et la mecque ne sont-elles pas au Moyen-Orient? il faut donc dans ce musée une introduction pour définir la géographie et l’histoire de cette partie du monde? et dans quand on parle de citoyenneté, pourquoi présenter la guillotine et le mur de Berlin: on ne comprend pas le rapport. Berlin est en Méditerranée? Il semble plus judicieux de parler des murs et des séparations entre pays qui existent encore aujourd’hui entre Israël et la Cisjordanie ou Chypre qui est coupé en deux.
Pourquoi ce titre “des dieux, des hommes et des voyages”? les grandes découvertes se font en partant certes par le canal de Gibraltar mais vers l’Atlantique et non en méditerrané et l’or arrivait à Séville sur l’Atlantique.
Le seul musée sur ma Méditerranée? et le Louvre (Egypte, antiquités grecques et romaines) et le musée de l’institut du monde arabe ? et le musée d’histoire de Marseille?
Cette intervention est peu convaincante , on ne comprend pas le contenu de ce musée et cela donne peu envie d’aller voir surtout si ces expositions ouvrent en juin alors que le reste des manifestations commencent en janvier
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Les jeux de la fête: cela veut dire quoi? il peut exister des fêtes sans jeu: une bar mitzvah, un mariage? et parler de la fête cela ne donne t-il pas une vison négative du Sud et de Marseille où l’on passe sa vie au club med et dans des loisirs. pourquoi ne pas mettre en valeur le travail comme facteur de progrès et qui apporte le bonheur aux hommes dans une vison saint-simonienne si cher à Michel Chevalier et à ceux qui eurent l’idée du canal de Suez. Ce programme muséographique est un capharnaüm :« Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts !. (Luc 10 : 15) » donc espérons qu’un messie viendra mettre de l’ordre dans ce programme et que le mucem présentera les vestiges de la synagogue de cette ville de Galilée où Jésus guérit l’esclave du centurion; le premier geste de citoyenneté fut de considérer tout homme comme une personne et non comme individu. La section sur les voyages au mucem commencera donc par les voyages de Paul de Tarse qui fut le premier à lutter contre l’esclavage
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cette semaine, vendredi c’était la fête de l’Aïd et ce dimanche celle de la Réformtion. ce sont des fêtes ou plutôt des commémorations et bientôt ce sera la Toussaint(fête joyeuse de la communion des tous les saints) qui sera suivi par la fête des morts. le mucem parle-t-il de ces fêtes religieuses ou commémoration qui possèdent un patrimoine spirituel immatériel. Comment le mucm va -t-il muséographier ces phénomènes de société?
DES DIEUX, DES HOMMES, DES VOYAGES: quels dieux? les témoignages présents encore aujourd’hui des animismes, du bouddhisme dans l’espace euroméditerranéens ou seulement une approche archéologique et mythologique
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2013 ce sera aussi le deux centième anniversaire de la naissance d’ Ismayl Urbain un de ces saint-simoniens qui souhaitaient réunir l’Orient et l’Occident atour de la Méditerranée Ses origines marseillaise ,son empathie pour les algériens, son métissage auraient du conduire « Marseille 2013 » à célébrer cet événement En effet Urbain est le fils d’un négociant marseillais du nom d’Urbain Brue et d’une Guyanaise libre , fut amené, à l’âge de huit ans par celui-ci à Marseille, Il reparti en Guyane en 1830 Saint-simoniens il part pour l’Orient. Il reste à Damiette, où il enseigne de français, jusqu’en 1836. L’année précédente, il s’est converti, « dans des vues apostoliques », à l’Islam et a pris le prénom d’Ismayl Ayant appris l’arabe en Égypte, il sert comme interprète sous divers généraux en Algérie, En 1840, il épouse une jeune Algérienne, dont il aura, en 1843, une fille. Ses vastes connaissances et son expérience de l’islam l’amènent à participer à l’administration algérienne à un haut niveau. Initiateur de la politique arabophiles de Napoléon III, dont il était le conseiller personnel, En 1861, il publie sous le nom d’emprunt de Georges Voisin l’Algérie pour les Algériens, où il défend les idées de royaume arabe que Napoléon III, influencé par les idées saint-simoniennes, voulait mettre en œuvre, mais auxquelles s’opposèrent farouchement les colons et les intérêts économiques .On connait la suite ….A lire de Michel Chevallier (un de ses descendants) Ismaÿl Urbain (1812-1884) : une autre conquête de l’Algérie, éd. Maisonneuve & Larose, 2001 Ismaÿl Urbain : Royaume arabe ou Algérie franco-musulmane ? 1848-1870éd. Riveneuve, 2012,
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“la création d’une passerelle entre le Fort St-Jean et le quartier du Panier signifie l’ouverture d’un gros morceau de Marseille aux Marseillais.” que veut-dire un gros morceau de Marseille? le panier ou le Fort-Saint-Jean et seulement aux marseillais? les non marseillais vont-ils payer pour avoir accès au Fort-Saint-Jean
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Ce musée promet d’être grandiose et va donner de l’ampleur à la ville de Marseille. Je suis convaincu que le projet présenté par l’équipe va être à la hauteur et qu’on va avoir un grand musée national. Alors faites nous rêver monsieur GOURARIER
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J’étais plutôt pro-Mucem, mais à ce jour, 20 juillet, moins de deux mois après son inauguration, une partie des inscriptions de l’exposition permanente est déjà décollée : économies à la petite semaine ?
par ailleurs, inquiétudes sur le contenu scientifique : sur deux sujets que je connais j’ai noté des erreurs : 1) dans la section “citoyenneté”, une affiche dénonçant l’intervention militaire soviétique en Tchécoslovaquie est datée de mai 1968, or l’affiche est de septembre, ce qui est évident d’après l’appel à un meeting qu’elle porte — et tout simplement parce qu’on ne peut pas protester en mai contre un événement qui aura lieu en août !
2) dans la section “au-delà du monde connu”, on donne au bateau portugais de Vasco da Gama un nom espagnol “San Gabriel”, alors que son nom était évidemment portugais “São Gabriel”.
Inquiétude, donc : je n’étais absolument pas venu chercher la petite bête et ces deux erreurs évidentes pour un connaisseur me sautent aux yeux, comment faire confiance au contenu scientifique dans des domaines où je ne suis pas compétent ?
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