"Les bombes ont protégé le littoral corse"
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Pour avoir vécu en Corse en 1968 les “nuits bleues” existaient déjà. Il ne faisait pas bon pour un continental de se faire de l’argent en Corse en y travaillant. Quid des nombreux continentaux qui ont vu leurs villas exploser ?
Je ne suis pas étonné que votre livre est un tel succès, en Corse !…
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Il n’y a pas très longtemps, la dame a fait un joli supplément Corses de Marseille pour l’Express. L’affaire Guérini était présentée comme un complot de “pinzuti”…
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Le problème est que les nationalistes ont la bombe sélective. Des villas luxueuses qui enfreignent la Loi Littoral ne sautent jamais.
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LE GRAND MALENTENDU
NON, les bombes n’ont pas “protégé le littoral corse”. Elles on empêché certaines personnes de s’y installer ou d’y monter des affaires (au sens économique du terme). Des décennies d’attentats contre des biens et des personnes, n’avaient qu’un but: empêcher que des “halogènes” ne gèrent une île en état de sous développement. Des enseignants ont été plastiqués pour que des locaux travaillent au pays. Des restaurants ou des établissement hôteliers ont sauté (partiellement) car il ne s’agissait pas de détruire, mais de s’accaparer le bien ou l’emploi (corsisation des emplois). Cette hypothèque levée, les nouveau propriétaires ou employés vont faire comme tout le monde. Il vont gérer.
Quelle différence, pour le littoral, entre un hôtelier corse ou non corse? Aucune. En quoi ce littoral est il mieux protégé par un corse? En rien. Plus de trente ans d’énergie consacrés à cet objectif ont fait l’impasse sur bien des problèmes. Un des principaux est la formation professionnelle. Dans certains établissements on parle, peut être corse, mais ce sont des employés continentaux ou étrangers qui manient les langues étrangères, qui font la cuisine et servent en salle, mais à des patrons corses. NON, ces violences ont détourné la jeunesse corse de l’essentiel. Pas de débats sur leur avenir concret, que des slogans: “corsisation des emplois”, “I Francesi Fora” (les français dehors), “I Arabi Fora” (les arabes dehors), “la Corse aux corses”… Et alors? Cette manière de fonctionner ne pouvait donner que ce qui arrive. Toute l’énergie a été consacrée à une défense, mytyfiée d’un paradis imaginaire. Les méthodes, par contre, ont donné une valorisation de certaines “valeurs”: la violence, le non dialogue, la clandestinité. Désormais, ceux qui organisaient tout cela, dans l’ombre relative (des clandestins que tout le monde connait, même la police), vont gérer… à leur façon. C’est à dire, violemment sur le plan économique et social. Le béton n’a pas de couleur, mais il a des “traditions”.
” Chris” se trompe. Il continue a penser comme si il y avait des gens honnêtes qui se révoltaient et se révolteront (ce dont il est sans doute et il sons plus nombreux que l’on ne croie). “Chris” fait, visiblement, partie de ces individus qui peuvent s’investir dans une “cause”. Le problème, c’est qu’ils n’ont pas compris que les dès étaient pipés, dès le départ.
L’État et la classe politique corse ont laissé faire par calcul. Ils ne laisseront pas faire une “justice immanente” envers les bétonneurs corses, comme ils ont laissé faire cette injustice immanente envers les continentaux. En Corse, les gens honnêtes sont les cocus de l’Histoire. Pour mieux comprendre je jeux de billard à trois bandes (État, nationalistes et clanisme) lisez ou relisez le philosophe José Gil. Même si l’article -en lien- est encore trop naïf. Ce “triangle”, dont il parle, n’a pas débuté en 1992. Il est consubstantiel au système politique insulaire.
http://www.liberation.fr/tribune/0101197269-les-nationalistes-le-clan-l-etat-entre-ces-trois-poles-la-violence-s-equilibrait-en-corse-jusqu-a-ce-qu-en-1992-tout-commence-a-se-detraquer-corse-feu-le-systeme-de-la-violence
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