Les étudiants de l’IMF refusent de “servir d’alibi à l’évacuation du squat Saint-Just”

“Ne pas servir d’alibi”. C’est le message d’une trentaine d’étudiants et formateurs de l’Institut méditerranée de formation (IMF) rassemblés en tant que “Collectif Chape”, du nom de la rue où se trouve actuellement une partie de l’institut, après l’annonce de l’évacuation du squat au 59 avenue Saint-Just pour laisser l’IMF y emménager.

40 familles, dont 63 enfants, et 120 mineurs isolés occupent depuis le 18 décembre un bâtiment qui appartenait au diocèse (lire notre article) avant que l’IMF ne s’en porte acquéreur. Des travaux sont censés débuter le 1er avril, entraînant l’expulsion des personnes à l’intérieur.

“Notre éthique est mise à mal par la recherche de rentabilité économique et d’agenda immobilier, un comble insupportable pour des travailleurs sociaux. (…) Nous échangeons, partageons des infos et nous rendons régulièrement sur place. Nous sommes en contact avec le collectif 59 qui soutient le squat St Just”, explique le communiqué. Le collectif Chape organise le lundi 25 février à 9h30 une assemblée dans le hall de l’IMF pour expliquer la situation “et pointer la responsabilité de notre direction”.