Grand conseil de la mutualité au talk Marsactu : "le tribunal attend des signes forts"
Grand conseil de la mutualité au talk Marsactu : "le tribunal attend des signes forts"
"Enfin !" Plus de 8 mois après son placement en redressement judiciaire, le Grand conseil de la mutualité a enfin obtenu, après intervention de la nouvelle ministre de la Santé, une table ronde autour de son avenir. Soutien des collectivités, vente de la clinique de Bonneveine, mise en oeuvre d'un plan de redressement qui ne serait pas exempt de conséquences sociales, voire sanitaire : les enjeux lourds ne manquent pas.
A la tête de cette entreprise mutualiste de 1200 salariés, Sandra Camilleri-Allais doit composer entre la nécessité de donner des gages de perspectives positives au tribunal de grande instance de Marseille, où une audience intermédiaire aura lieu le 12 juin, et celle de syndicats mobilisés pour leur avenir et celui de leur réseau de santé, qui accueille chaque année 200 000 habitants du département. Après l'enregistrement de ce talk vendredi matin, le comité d'entreprise a d'ailleurs refusé le plan voté en conseil d'administration le 23 mai. Cet avis n'est que consultatif, mais une grève est désormais annoncée pour le jour de l'audience.
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Les mutuelles font souvent une leçon de morale, en condamnant, les médecins avec des honoraires libres. Leurs centres de santé appliquent les tarifs SS stricts. C’est un choix louable mais il faudrait, que ces mutuelles, ne se retournent pas vers l’argent public, pour combler un déficit, conséquences directes des tarifs ridicules de la SS. Les mutuelles veulent le beurre et l’argent du beurre. 11 centres en déficit, ce n’est pas rien. Assumer la responsabilité de ses choix, est le minimum pour être crédible.
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