Interrogations sur un tir de grenade lacrymogène vers une poussette samedi à Marseille
Samedi, lors de la 11e manifestation du mouvement des gilets jaunes, plusieurs témoignages rapportent qu’une grenade lacrymogène tirée par les forces de l’ordre aurait atterri sur une poussette, à hauteur du Mucem. Dans sa rubrique Checknews, Libération a rassemblé plusieurs récits concordants, assortis de vidéos montrant un père et son bébé dans les bras au milieu d’un nuage de lacrymogène, dans l’agitation de la manifestation. Selon les témoignages, la famille en question n’était pas manifestante mais se promenait à proximité.
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— Ooctopus (@inumiden213) January 26, 2019
Interrogé par Libération, l’auteur de l’une des vidéos détaille le contexte : “La grenade est passée au-dessus de nous et de la route pour atterrir dans la poussette (…) Je ne pense pas qu’il visait la poussette. Il s’agissait d’un jeune, peut-être peu expérimenté. Ce tir était inexplicable pour nous, et j’imagine pour la police. Eux-mêmes avaient l’air surpris”. Selon une membre des “street-medic”, la grenade serait tombée “entre les pieds d’une maman et les roues de sa poussette”. Contactée par Checknews, la préfecture annonce que les images de l’incident sont en cours d’analyse.
Source : LibérationCommentaires
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et alors?
que faisaient ce père et cette mère de famille avec une poussette et un bébé en pleine manif, manif dont on sait qu’elle est malheureusement infiltrée par des casseurs?
c’est presque criminel !!!
j’adore ce commentaire du soit disant témoin “Je ne pense pas qu’il visait la poussette”… réflexion d’une grave stupidité … effarant, affligeant!!
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Ils se promenaient au Mucem. Délinquants.
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L’Etat de siège a-t-il été déclaré a Marseille pour qu’une famille avec enfant ne puisse se promener du coté du port ou du Mucem ?
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Dans le même ordre de chose, Macron a déclaré en (Egypte !) “Je déplore que onze de nos concitoyens français aient perdu la vie durant cette crise … mais qu’aucun d’entre eux n’a été la victime des forces de l’ordre”,
Macron semble dire vrai car il semble que Zineb Redouane était de nationalité algérienne mais cette façon de trier les victimes selon leur nationalité me parait extrêmement discutable . Zineb Redouane résidait en France et l’Etat français se devait de garantir sa sécurité quelle que soit sa nationalité.
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Mm Zineb Redouane, en l’occurrence, n’avait pas vraiment besoin que l’état français garantisse sa sécurité, mais seulement qu’il ne l’agresse pas à domicile, avec son décès pour conséquence.
Pour ce qui relève des passants, promeneurs et autres personnes qui souhaitent déambuler dans l’espace public, la majorité des en marche (en panne) qui s’apprête à voter une nouvelle loi “anti-casseurs” ferait bien de les intégrer à la chose, afin de les compter comme coupables potentiels et ce pour se mettre à couvert de tous reproches futurs comme de complications judiciaires.
Cette loi, si le conseil constitutionnel ne l’abroge pas, ne manquera pas de faire condamner la France, ne serait que par le comité des droits de l’homme de l’ONU, où elle est déjà stipendiée sur le non respect du droit à manifester (Cf la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen et le compte rendu effectué par amnistie international.)
En outre, elle ne fera qu’aggraver les choses, toute législation n’étant respecté qu’en fonction de son respect des droits admis (plus on serre la vis, plus le pays concerné pète les boulons). Faut il appeler que la précédente loi “anti casseurs”, celle de petit Pasqua Noël, outre qu’elle n’avait pas enrayé la casse, avait été abolie par la majorité parlementaire de 1981.
Son vote sera une acte pédagogique fort pour montrer ce qu’il en est des jérémiades habituelles sur le méchant hongrois ou polonais et des plaintes renouvelées sur l’ilibéralisme des autres. La tendance des pays de l”u”.E est bien la même. Elle pourra aider à la réflexion des ceusses qui, pour faire “barrage” à un pire (fait main et toujours dispo..)se sont résignés à voter pour la Start up nation. La route n’est pas toujours la même mais la direction si! Et la pente itou qui mène vers le même trou. Plouf!
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