Jean-Noël Consalès : “90% du maraîchage de la métropole est consommé à l’extérieur “
Peut-on encore manger local si les champs qui entourent les villes cèdent la place à des lotissements ? En éclairage du débat que Marsactu organise ce jeudi, l'urbaniste Jean-Noël Consalès dresse un état des lieux de l'agriculture dans la métropole, tordant au passage quelques idées reçues.
Jean-Noël Consalès : “90% du maraîchage de la métropole est consommé à l’extérieur “
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Faut pas désespérer les grands surfaces, faut pas déconner !
D ailleurs elles s installent partout dans la ville, les clients sont bien nombreux
Mais obligé d’acheter d’acheter du raisin du chili en janvier des haricots du kenya, du boeuf de nouvelle Zélande, très écolo quoi !!
A Marseille il manque des marchés locaux (1 grands par arrondissement et tous les jours ?)
Regardons autre chose : combien d’emploi ça crée, combien de richesse reste en ville, combien ca rapporterai a la ville,…..
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La fiscalité locale avec taxe foncière et taxe d’habitation a encouragé les maires à favoriser la consommation des terres agricoles pour les transformer en lotissement car cela créait des recettes pour les communes. Il est urgent revoir ce système.
De plus cet étalement pavillonnaire a été favorisé par les politiques de droite : dans un discours à Orléans en 1977 le président d’alors Giscard d’Estaing déclarait : «Il faut encourager la construction de logements individuels qui contribuent à la tranquillité sociale et aider tous les Français à accéder à la propriété, car celle-ci favorise chez chacun le sens de la responsabilité». Ce modèle pavillonnaire, pensé sur le modèle américain, avec sa fameuse chaudière individuelle chère à Macron a également fait l’objet d’une promotion à grande échelle avec des téléfilms genre FR3.
Une autre conséquence de ce modèle pavillonnaire et de cet étalement urbain a rendu l’usage de l’automobile pratiquement indispensable avec de long trajet à parcourir et beaucoup de carburants consommé, des embouteillages permanents etc. augmentant considérablement le réchauffement climatique.
La vrai question est donc aussi la suivante : veut-on réellement lutter contre ce réchauffement mortifère ou bien nos politiques sont-ils là pour amuser la galerie au frais des contribuable ?
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