Nom d'une pipe, Brassens à l'Alcazar
Nom d'une pipe, Brassens à l'Alcazar
Georges Brassens, en toute liberté, dans les couloirs de l’Alcazar. On ne voit pas ça tous les jours. A vrai dire, la dernière et unique fois, c’était en 1962. La bibliothèque municipale était encore une salle de spectacle et le Sétois n’avait pas cassé sa pipe. Cette fois-ci, il revient hanter le lieu sous la forme d’une exposition visible jusqu’au 24 septembre, intitulée « Brassens et la liberté ». Co-organisée par le service musique de la bibliothèque municipale et l’INA Méditerranée, c’est en fait une émanation de la version originale, proposée par la Cité de la musique du 15 mars au 21 août dernier avec un franc succès : 133 000 visiteurs.
Brassens, ce héros anar
Une expo faite « pour dépoussiérer le mythe, ce héros qu’on croît tous connaitre », explique Clémentine Déroudille, journaliste mordue du Grand Georges dont elle est tombée amoureuse pendant les deux ans qu’elle a consacré jour et nuit à l’organisation de cette exposition. Avec elle, un autre artiste, grâce à ses planches, s’est chargé d’apporter son univers décalé pour rendre hommage à un musicien qui ne l’était pas moins, Joan Sfar, au choix dessinateur, scénariste de BD ou encore réalisateur (Gainsbourg, vie héroïque et Le chat du rabbin).
Certes, la petite sœur marseillaise ne peut se targuer d’afficher la totalité des pièces, la scénographie et tout l’ambiance de spectacle des deux commissaires parisiens. Mais la « version light » a le mérite de garder l’essence originale : l’hommage à un grand musicien libertaire mis en valeur par photos, documents et objets d’archives (comme l’une de ses guitares) mais surtout par les reproductions des dessins de Joan Sfar qui font résonner cette impertinence légendaire. En trois temps – L’apprentissage de la liberté, Auprès de mon arbre et Le libertaire – l’expo revient sur les différents moments de sa vie, parfois intimes, de sa jeunesse sétoise où il se fait remarquer pour un vol de bijoux à la consécration en passant par sa montée à Paris et sa désertion du STO en 1942.
Brassens en frioulan
Beaucoup d’anecdotes sont disséminées çà et là, notamment dans une version numérique consultable sur place agrémentée d’entretiens, d’archives sonores et de films privés. On y apprend par exemple que les parents de celui qui rêvait d’une carrière à la Charles Trenet ne l’ont jamais vu sur scène. A noter également en vrac la possibilité d’écouter bon nombre de ses chansons en intégralité (avec des reprises en 25 langues dont le russe, ou le frioulan…), la présence de clichés fournis par l’INA Méditerranée (auteur d’un documentaire coproduit en association avec les Marseillais de Comic strip « Le regard de Georges Brassens » diffusé en avril sur France 5) et la projection de son concert intégral (ce qui en fait une exclusivité) à Bobino en 1969. Enfin, ce samedi est organisé avec projections, concert etc.. Le programme est ici.
Comme un mythe est de toute façon immortel, il est également intergénérationnel… « Brassens et la liberté », le genre d’expo qu’on peut aller voir avec mamie ou pitchoune. Comme en témoignent Marc et sa fille de 9 ans et demi, Salomé, « venus un peu par hasard à l’Alcazar et agréablement surpris ». La petite graine de libertaire écoute déjà du Brassens, « ne trouve pas ça vieillot » et adore Le petit cheval blanc. Brassens, l’éternel, jusqu’au 24 septembre à la bibliothèque municipale de l’Alcazar, 8, cours Belsunce.
Goerges Brassens et sa mauvaise réputation :
Commentaires
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Bien sûr Clément mais, l’un est un très grand artiste mort…
Et l’autre un drôle d’artiste (à sa manière) vivant.
Vivant …entre-guillemé…
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guillemet!
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Il y a aussi DSK nom d’une pipe !
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Très,très chère Casanovette, quel bonheur convient mieux.
Brassens inaltérable, et surtout inimitable, hier soir JNG s’y est essayé…
Quel mauvais artiste…
La peau de vache, qui voudrait se transformer en jolie fleur…
S’il avait bien écouté Georges, il saurait que ça ne marche que dans l’autre sens.
Gare au juge, il aurait dû aussi le savoir.
Qui va t-il rester, pour lui tendre la main,?
A Marseille il peut faire très froid parfois.
Et tellement de gens ont faim de justice.
Je vous laisse continuer ma très très chère Casanovette, si vous le voulez…
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Désolé Clément, il n’y a que Guérini.
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