Boat people kurdes : les radars corses de la Marine étaient en panne
Boat people kurdes : les radars corses de la Marine étaient en panne
L’affaire de la centaine de boat people débarqués en Corse vendredi commence à susciter des interrogations. On apprend ce jour que le radar militaire qui aurait dû repérer tout navire suspect à l’approche de Bonifacio était en panne. Le sémaphore de la Marine française de Pertusato qui surveille les bouches de Bonifacio (sous autorité de la préfecture de Toulon) était privé de son radar vendredi. Une source citée par le Figaro explique que « le radar AIS (système automatique d’identification) qui permet de connaître en temps réel la position d’une embarcation, sa vitesse, son port de destination et sa cargaison était hors service ». On apprend également que ce genre de pannes sont fréquentes et que « le manque de moyens retarde bien souvent les interventions « . Les six sémaphores corses sont donc pointés du doigt, d’autant qu’ils sont à la pointe de la lutte anti-immigration clandestine par mer.
On apprend également aujourd’hui que les boat people ne seraient d’ailleurs peut-être pas arrivés « directement par la mer » sur la plage de Paragan, contrairement à ce qu’ils affirment. Les enquêteurs doutent de leurs témoignages et les enquêteurs qui se sont penchés sur un bateau en sardaigne et un autre à Fos sur Mer ont fait chou blanc. On sait néanmoins qu’ils seraient arrivés par camion jusqu’en Tunisie avant d’embarquer sur un cargo vers la Corse. Autre problème : les enquêteurs ont trouvé louche de découvrir « les femmes maquillées et les hommes rasés de frais ». De même ils n’ont pas trouvé de trace d’eau de mer sur leurs vêtements. le proc d’Ajaccio Thomas Pison, cité par le Figaro commence même à s’énerver : « Pour toutes ces raisons, nous nous demandons si ces migrants ne nous livrent pas un récit mensonger qui aurait été préparé à l’avance afin de protéger les passeurs ». On évoque même la piste d’une arrivée par camion en ferry depuis l’Italie ou la Sardaigne. Tout ce qu’ils ont lâché, c’est le prix du passage : entre 5000 et 10 000 euros par personne.
Intéressant : Trois familles kurde sont raconté leur parcours en fond de cale aux autorités à leur arrivée à Lyon. Lisez les détails dans l’Express.
le radar qui n’a pas vu les migrants selon le Figaro
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