Une nouvelle fois sans directeur, les bibliothèques se cherchent toujours une direction
Depuis cet été, la Ville de Marseille recherche à nouveau un directeur pour son réseau de bibliothèques. La dernière arrivée n'est restée que deux ans. Une valse des chefs qui illustre l'absence de projets de lecture publique à Marseille.
Une nouvelle fois sans directeur, les bibliothèques se cherchent toujours une direction
Commentaires
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Vingt ans (au moins) pour ouvrir une nouvelle médiathèque. Abandon d’un plan de développement pourtant voté. Valse des directeurs/trices, et refus de tout conservateur d’État normalement sensé de venir à Marseille. Sans parler – l’article ne l’évoque pas – de la direction de facto qu’exerce sur les bibliothèques le diplômé FO Patrick Casse, devenu conservateur territorial en chef grâce à ses compétences syndicales…
Avec les piscines, les bibliothèques offrent un raccourci saisissant des 23 ans de gestion gaudiniste de la ville. Mais nous avons un beau stade et des centres commerciaux : panem et circenses…
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“Avec les piscines, les bibliothèques” et bien sûr les transports en commun pour aller vers les piscines et les bibliothèques
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… Et les écoles qui permettent d’apprendre à lire et à réfléchir, pour ensuite avoir envie d’aller en transport en commun vers les bibliothèques…
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J’en apprends davantage avec Marsactu qu’au sein de mon propre réseau de bibliothécaires…
Tant que Marseille et la métropole seront détenues par ce réseau politique, la culture ne sera qu’effets d’annonces et fausses congratulations sur des événements sans impact.
C’est affligeant. Merci pour cet article.
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Et voilà, si les visiteurs ne claquaient pas la porte de l’Alcazar, la façade ne partirait pas en biberine! Et c’est l’obésité du lecteur, chargé de tout le poids de la culture qui déglingue les ascenseurs. Vive Marseille et sa Mairie qui nous refait tous les jours le coup de la sardine qui…..
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Patrick Rué avait dit que la mise en conformité des horaires de travail des agents municipaux équivalait à 5mn quotidiennes à la machine à café, ceci explique l’absence d’effet sur les horaires d’ouvertures. Au demeurant ne pourrait-on pas penser à ce même Rué pour diriger les bibliothèques?… Ah c’est déjà le cas? Quand on pense qu’ailleurs on réfléchit à augmenter les tranches horaires d’ouverture au public…
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La direction de la BMVR et son réseau a souffert d’être toujours torpillée par FO qui ne peut pas supporter de voir à sa tête une direction indépendante d’elle. Depuis les années 1990 2 des directeurs et conservateurs d’Etat, ont été obligés de partir, désavoués injustement dans leurs fonctions. Bien courageux.se ou mal informé.e celui.celle parmi eux.elles qui maintenant poserait sa candidature à ce poste. Du salaire et des compétences dont bénéficierait la Ville, le maire s’en moque probablement, seul compte d’y mettre une personne de FO pour entretenir de bonnes relations avec ce syndicat. On peut s’attendre à ce que Patrick Casse soit nommé directeur puisque lui et son syndicat ont tout fait pour qu’il en soit ainsi. Ils ont suffisamment attendu et manœuvré pour ça, avec l’accord du Maire, syndiqué d’honneur FO !
Quel gaspillage d’argent et d’énergie : celle des bibliothécaires qualifiées et des employés qui font leur travail du mieux qu’ils peuvent souvent empêchés par des consignes stupides. Mauvais choix d’une architecture qui a trop fait confiance à la technique, et un choix qui n’a pas tenu compte des frais d’entretien qui en découlent et aux frais énergétiques qui en découlent.
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Pourquoi dites-vous que la bibliothèque de la Grognarde est vétuste ? Elle a été rénovée il n’y a pas si longtemps et présente très bien. Pas la peine d’en rajouter !
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La fermeture de l’Alcazar pendant une bonne partie de l’été (alors que pour la première fois les horaires habituels étaient maintenus!) n’a pas donné lieu à beaucoup de réactions, ni dans la presse ni dans la rue.
Il est vrai que cette fermeture pénalisait plutôt la population la plus modeste, celle qui ne part pas en vacances et qui est habituée à subir sans broncher le manque de services publics, ou leur réduction en été pour cause de “congés” (exemple : les transports en commun ralentis voire supprimés totalement sur certaines lignes!)
“L’Alcazar est victime de son succès” selon l’adjointe à la Culture : forcément, c’est un des rares équipements culturels dignes de ce nom accessibles à tous les types de population en plein centre de la 2ème ville de France. Encore faudrait-il qu’il soit géré et entretenu comme il le mérite et comme les habitants de cette ville sont en droit de l’exiger.
A quand une manifestation ou une pétition pour dénoncer le mépris de cette municipalité envers ses administrés ? Il n’y a pas que les forains…
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Ce n’est pas la taille du réseau qui permet d’avoir des conservateurs, mais le fait de jete gérer pour l’État des collections nationales. En principe, la bibliothèque municipale classée de Marseille y a droit, mais il faut que le ministère soit convaincu de l’opportunité de la chose. Il se trouve qu’elle qu’après plusieurs années sans poste, un conservateur d’État a été nommé l’année passée.
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Quand je lis que “l’Alcazar est victime de son succès”, j’imagine des images de télévision montrant une file interminable de personnes faisant le pied de grue devant des guichets d’emprunts ou de retours en nombre insuffisant, derrière lesquels s’agitent en tous sens le personnel débordé par l’affluence.
Ou des usagers se plaignant de devoir attendre 3 mois avant d’avoir accès à l’ouvrage qu’ils convoitent, car il est déjà emprunté.
Sauf que dans la bouche d’Anne-Marie d’Estienne d’Orves, le succès de l’Alcazar se mesure au taux de panne de ses ascenseurs (ce qui dénote surtout d’un trop faible entretien), au nombre de panneaux se détachant de la façade (ce qui relève de problèmes architecturaux et d’entretien du bâtiment) et au nombre de jours de fermeture pour défaillance de la climatisation (sans commentaire).
Autant de points communs à tous les équipements accueillant du public, et qui expliquent aussi les fermetures régulières des piscines, les périodes d’arrêt des escalators du métro, et tant d’autres choses dans la plus belle ville du monde.
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