Dix-huit associations interpellent le préfet sur la situation de la plate-forme asile

Depuis lundi, les salariés de la plate-forme d’accueil des demandeurs d’asile (PADA) étaient en grève, avoir avoir exercé leur droit de retrait suite à une agression mercredi dernier. L’équipe estime ne pas disposer des moyens suffisants pour accueillir quotidiennement 300 personnes. “L’effectivité du droit d’asile est donc sérieusement mise en cause en ce moment non seulement à Marseille, mais aussi dans tous les territoires sous la compétence de la PADA de Marseille”, constatent dix-huit associations dans un courrier au préfet.

Outre des moyens, les associations demandent que les délais de dépôt de dossiers soient prolongés et qu’“une communication officielle sur cette situation de crise et sur les solutions mises en place, [soit]diffusée à tous les demandeurs d’asile et à tous les acteurs concernés dans l’accueil et l’accompagnement des demandeurs d’asile“. La PADA est un passage obligé et le point de départ des démarches administratives pour toute personne souhaitant déposer l’asile. Sa fermeture actuelle peut donc entraîner des retards dans des procédures où les délais sont particulièrement stricts.