La fraude aux billets de l’UEFA provoque la chute du PDG de La Provence
Après les révélations de Marsactu et du Canard Enchaîné sur le "business" de La Provence consistant à vendre des packs VIP avec des places pour la finale de la Coupe d'Europe interdits par l'UEFA, à partir de billets non-règlementaires le PDG du journal a décidé de présenter sa démission, dans un climat électrique.
Le siège de La Provence, dans le 15e arrondissement.
Commentaires
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Qu’en pense René (Malleville) ? 😋
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Plus aucun spécialiste en investigation pour éclaircir ce mystère à la Provence, et depuis des années, donc on peut les aider: Qui protège donc le “fusible” démissionnaire ? Allez on rigole !
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Belle opération de relation publique en vendant des pakcs à 5 000 €? On croit rêver, c’est au contraire une idée qui pue le fric et l’arnaque. Le fait qu’il n’ai même pas penser à vérifier la possibilité juridique de le faire, ou plutôt qu’il accepte de fermer les yeux là dessus, justifie bien sa démission. ça ne m’étonnerait pas que Tapie soit partie prenante là dedans mais il s’est sans doute défaussé tôt en discréditant son directeur afin de se mettre à l’abri.
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Marsactu qui fait “tomber” le directeur de la Provence !
“L’affaire” des billets en elle-même m’intéresse peu (par manque d’intérêt par le football et encore plus par manque d’empathie avec l’UEFA dont les “règles” ont été violées). En revanche, je serais très intéressé pour avoir un éclairage de la rédaction de Marsactu sur vos discussions internes, d’ordre éditorial, avant le déclenchement de “l’apocalypse” à la direction de La Provence. Un petit média local qui attaque frontalement le “gros”, ce n’est pas anodin dans le monde des médias. Avez-vous à un moment donné redouté des mesures représailles, de toute nature ? (Y compris individuellement : j’imagine que le milieu journalistique marseillais est assez petit et qu’il y a forcément entre médias des questions de parcours professionnel, d’amitiés et d’inimitiés professionnelles, d’intérêts communs ou opposés, etc.). Je trouve que ce serait très intéressant à développer dans votre rubrique hebdomadaire, comme un exercice de sociologie des médias : qu’est-ce qu’on s’autorise à faire ou non, comment on se décide à le faire malgré les bonnes ou mauvaises raisons de ne pas faire, qu’est-ce qu’on en attend en retour, qu’est-ce qu’on en reçoit effectivement et de la part de qui (félicitations, menaces, ostracisation ?), etc. A bon entendeur… Et dans tous les cas, merci et continuez !
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“Petit”…. C’est un peu fort non ? 😉
Moi, mon sang n’a fait qu’un tour quand j’ai vu qu’on en parlait au national (je ne sais plus quelle chaîne…) où le Gabian a montré le bout de son bec.
Marsactu, Le Canard, Mediapart : belle convergence ! Beau travail
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Bonjour, la question est très pertinente. C’est l’objet de notre billet dans notre newsletter hebdomadaire. Je le duplique ici, il est signé de notre rédacteur en chef, Benoît Gilles :
La question est simple : pourquoi un journaliste choisit comme sujet le journal d’à côté, fut-il gros et grand, pour tout dire dominant ? N’y a-t-il pas une règle déontologique qui empêche d’étendre le champ de ses investigations jusqu’au journal voisin ? Une neutralité bienveillante et pour le reste de la saine émulation. Cette règle n’existe pas. Le champ d’investigation d’un journaliste est limité par ce que lui impose le code pénal et le respect de la vie privée. Pas par la confraternité. D’autant plus, quand il est question d’un acteur éditorial comme La Provence dont les ancêtres, Le Provençal et Le Méridional étaient propriétés de Gaston Defferre. La presse est parfois un pouvoir avant d’être un contre-pouvoir.
Les journaux de la presse locale sont donc un sujet parmi d’autres pour Marsactu. Que cela soit dans la chronique précise des difficultés économiques de La Marseillaise ou une enquête sur les dérives d’un marketing VIP un soir de finale de la coupe d’Europe. Que l’on perd, en plus.
Benoît Gilles
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Le marigot marseillais… “ben quoi, où est le problème ?”… “on a toujours fait ça”…”tout le monde le fait”…”c’est pas un drame”…”y en a qui cherche des poux”…”y a plus grave”…”pfff on peut même plus travailler/commercer/discuter”…”y a pas mort d’homme, ça vaa!!”….. “c’est les affaires, c’est normal”…
un fusible saute, on en parle deux jours, on joue les victimes et…hop ! on oublie..
Heureusement qu’il y a des médias indépendants…et des journalistes qui osent mettre les pieds dans le plat (et refusent d’y bouffer, de s’y goinfrer comme certains sans scrupules).
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Donc une cinquantaine d’entrepreneurs ont pratiqué l’abus de bien social en achetant quasi au black des places de foot pour leur plaisir personnel, et en les faisant payer par leur entreprise, et La Provence a pratiqué l’incitation à l’abus de bien social.
Outre le ridicule de s’être fait entubés par La Provence, ces entrepreneurs risquent de devoir rendre des comptes à leurs salariés, à leurs actionnaires et à la justice.
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Dans cette affaire, Marsactu démontre une chose, forte et positive : il a fait le job! Tout ce pourquoi je me suis abonné à ce canard est là. Encore bravo.
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