Malgré la mise en concurrence, la SNCF garde la main sur cinq lignes autour de Marseille
L'opérateur historique va pouvoir conserver l'exploitation de cinq lignes, dont celles qui relient Marseille à Aix, Toulon et Briançon, après un nouveau duel face à Transdev, qui est depuis cet été la première compagnie privée à opérer un TER en France, entre Marseille et Nice. Les syndicats craignent toutefois l'effet d'un éclatement du réseau.
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Juste une précision : il n’est pas tout à fait exact d’écrire que “sauf changement d’orientation politique, le troisième et dernier acte etc.” En effet, l’ouverture à la concurrence, ici comme dans les autres Régions, est une obligation qui résulte de la loi, et non une possibilité liée à la couleur politique de l’exécutif régional. Et cette loi est elle-même prise en application des règles de l’Union européenne. Qu’on le déplore ou qu’on s’en félicite, le “troisième et dernier acte” aura lieu.
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Bonjour, merci pour cette précision, qui en amène une autre. La convention passée par la région avec la SNCF couvre la période 2024-2033. La majorité issue des élections de 2027 pourra donc, à moins que la procédure soit déjà lancée, choisir de mettre le lot 3 (Ouest Provence) en concurrence ou de conserver ce secteur dans la convention. Ce n’est qu’à partir de 2034 que les règles de l’UE, transposées par la France, obligeront à une mise en concurrence. Et là le changement d’orientation politique nécessaire sera donc d’une ampleur légèrement plus importante 🙂
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C’est super, on pourrait avoir 3 cartes différentes pour se deplacer dans la Region
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On nous conseille d’acheter des raisins français plutôt qu’italien mais pour les trains !
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Nous avons tant de retard ici ! C’est tellement la galère d’aller à Aix, Toulon ou Gap en train. Un RER métropolitain, mais oui, on en a besoin, mais c’est pour quand ? Muselier avait choisi les bus.
Et tout morceler, saucissonner les principales lignes, quel est l’intérêt ?
Si la Sncf garde la ligne des Alpes, c’est pour avoir des clients qui prendront des billets de n’importe quelle ville de France direction les sites olympiques. Là ils savent qu’il vaut mieux ne pas saucissonner la ligne.
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Recette de fromage à partager entre amis autour d’une table : Le port à la CGT Dockers, l’arrière-pays à la SNCF. Charbonnier est maître chez lui. Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés.
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Le titre est étrange. Le but de la mise en concurrence n’est pas d’exclure la SNCF mais de… la mettre en concurrence.
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La bonne Fée “Concurrence” a donc déjà amélioré la qualité du service ferroviaire. Rendez vous compte de la réussite, après seulement 1 an de changement : -1,1 % de trains supprimés par ci, un point de mieux par là, -1,3 % de trains en retard par ailleurs …
Bon, hum, certes, la Région a investi des centaines de millions pour fiabiliser les infrastructures et les trains, tout en affectant les vieux matériels aux zones non encore soumises à la concurrence.
Et si c’était lui, le bon Génie qui améliore tout : l’investissement. Avec de l’argent public en l’occurrence.
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1% sur 4%, ça fait aussi 25% de trains en retard/annulé en moins.
Le monopole ou l’entente entre concurrents dessert la qualité… Mais en revanche le morcellement va augmenter l’incertitude de correspondance, et peut-être réhabiliter le métier de voyagiste ? A moins que l’Etat ne mette en place un système public : plateforme unique de réservation, de paiement/réduction, de prise en charge des incidents de voyage ?
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La valse des indicateurs me donne le tournis, pour tout dire. Ces symboles “%” qui se promènent un peu partout, ça nourrit une méfiance chez moi : dans “%”, il y a un nominateur et un dénominateur. J’aimerais savoir exactement comment ils sont constitués. Notamment, le dénominateur, si il est passé d’un Total de déplacements avant l’arrivée de transdev à un total qui intègre ses nouvelles offres, a énormément grossis. Ce qui fait diminuer le “%”, mathématiquement.
Je vous rejoins sur un point, Petitvelo : ce qui compte, c’est l’amélioration de ce que l’on appelle “l’expérience utilisateur”, dans la newspeach en vogue. Et elle dépendra effectivement de “l’agilité” (autre “wording” très à la mode) proposée aux voyageurs pour profiter d’une offre devenue pléthorique. D’où la nécessité d’un outil d’intermédiation de type agence de voyage, capable de leur proposer des opportunités multi-transporteur, comme vous le suggérez. Et cet outil pourrait avantageusement être monté par la Région (pas l’Etat, dans la logique de régionalisation des transports ferroviaires, mais c’est un débat !).
Pour finir, et pour revenir aux fondamentaux : ne nous cachons pas derrière le petit doigt de l’amélioration du service par la concurrence. La vertu recherchée est avant tout une arme contre la position dominante d’une catégorie de personnel qui contrôlerait l’ensemble d’un système de transport (les grèves …). C’est sûrement le vrai débat. Pourquoi ne pas l’aborder sincèrement ?!
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Bonjour, merci pour votre article. Savez-vous où l’on peut consulter les documents qui répondent aux appels d’offres?
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