Vive inquiétude dans les crèches Balou, où les salaires de décembre se font attendre

Actualité
le 11 Jan 2018
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En grève depuis lundi, les 73 salariés des trois crèches marseillaises de l'association Balou n'ont toujours pas perçu le versement de leurs salaires. La direction évoque le versement tardif d'une subvention, mais aussi le blocage de sa banque, pour justifier la situation.

Vive inquiétude dans les crèches Balou, où les salaires de décembre se font attendre
Vive inquiétude dans les crèches Balou, où les salaires de décembre se font attendre

Vive inquiétude dans les crèches Balou, où les salaires de décembre se font attendre

Leur dernier salaire remonte à la fin novembre. C’est avec une certaine angoisse que les 73 salariés des trois crèches Balou, situées dans le 6e, le 7e et le 10e arrondissement, ont repris le travail au retour des fêtes. Lundi 8 janvier, ils annonçaient la situation aux parents : les salaires de décembre, qui auraient dû être versés le 28 de ce même mois, ne sont toujours pas arrivés sur leurs comptes. Dans la foulée, le directeur de la structure associative, Pablo Massa, se voulait rassurant : les virements devaient être faits le jour-même, expliquait-il à France 3. Ce mercredi, une nouvelle assemblée générale, avec parents, bambins et salariés se tenaient pourtant de nouveau, devant la crèche située sur le cours Julien. “Toujours rien”, résument alors les ...
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Commentaires

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  1. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Les crèches sont des services publics et devraient être financées comme tels.

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  2. toine toine

    Comment se fait-il que la mairie ou la métropole reste aussi attentive face à une situation qui mettra les employés et les parents d’enfants en (grande) difficultés?

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  3. LN LN

    Il n’y a pas (hélas) que dans les crèches associatives que l’équilibre financier est précaire. Dans d’autres domaines, des associations font des projets, demandent des financements pour démarrer. Ensuite, malgré les assemblées générales, les bilans de fin d’année et les rapports financiers, arrivent souvent très tard les subventions qui ne sont pas toujours pérennes. Délai de paiement à 3 voire 6 mois (la palme au FSE qui paye à 18 mois !) Les charges – par contre – sont bien à régler à terme, d’où les difficultés de gestion , l’absence de fond de roulement
    Bien des associations ont disparu du fait de ce retard de paiement malgré leur utilité, leur saine gestion.
    Ici, ce qui est curieux c’est que la banque (qui connait ce type de fonctionnement) ne joue plus le jeu.

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  4. petitvelo petitvelo

    Encore un méfait du “big data” bancaire qui a décidé qui a décidé que Balou était trop risqué ? Quelle banque au fait ? Quand au “crédit gratuit” d’une banque sur une subvention, même à l’époque des taux d’intérêts de la BCE négatifs, je doute. Je crois savoir que l’escompte , l’affacturage, la cession de créance et compagnie donnent lieu à des commissions non négligeables…
    Le “temps administratif français” devrait pouvoir s’adapter à son millénaire. D’ailleurs la loi impose des délais de paiements publics à 30 jours … sous peine d’intérêts moratoires :-))
    Bref la plupart des gros acteurs (Etat, CAF, grandes entreprises) usent des mêmes méthodes:
    -avoir un système de paiement administrativement long pour dissuader la dépense
    -payer au plus tard possible pour faire travailler leurs trésorerie et rendre plus dociles les petits fournisseurs qui n’ont pas les reins suffisamment solides
    Enfin cette politique va porter ses fruits, et seules resteront pour assurer les “délégation de service public social” les plus grandes structures, avec une assise nationale (cf IFAC Provence vs IFAC National) qui joueront entre “big players” mais peut-être pas pour le meilleur service rendu !?

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  5. pas glop pas glop

    Les banques qui font des crédits gratuits : elle est bien bonne celle-là !
    Je pense que toutes les associations seront intéressées pour avoir un contact. À moins que les élu-e-s aient certains avantages…
    Plus sérieusement avec les baisses des subventions et le fait qu’elles arrivent de plus en plus tard dans l’année les associations ont de plus en plus recours à des demandes de découverts ou à des « dailly ». Dans ce cas les assos cèdent à la banque les subventions que les financeurs se sont engagés à leur verser. En contrepartie la banque avance le montant correspondant moyennant rétribution bien évidemment.

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    • Lisa Castelly Lisa Castelly

      Et je crois bien que c’est ce que Mme Chantelot voulait désigner par crédit gratuit, en effet. Merci de votre précision !

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