Les commerces vacants seront taxés à La Ciotat dès janvier 2018
Le conseil municipal de la Ciotat a adopté le 10 juillet la mise en place d’une taxation annuelle des friches commerciales, rapporte La Marseillaise, qui fait écho au débat : “Il faut arrêter de faire croire aux gens qu’il ne suffit pas d’ouvrir un commerce pour le pérenniser”, réagit Jean-Marc Bayonna, le président de l’association de défense des habitants et commerçants Adhica.
La municipalité met en avant les quelques 92 locaux vides sur un total de 396 espaces commerciaux dans le centre-ville, soit près d’un quart. “L’objectif premier est d’inciter les propriétaires bailleurs à remettre sur le marché les locaux inactifs lesquels amplifient le sentiment de déshérence des centres anciens”, explique le compte-rendu du conseil municipal, publié ce vendredi 4 août.
Dans les Bouches-du-Rhône, seules cinq autres villes (Arles, Aubagne, Mouriès, Chateaurenard et Senas) avaient jusqu’à présent institué cette mesure. La taxation commence au bout de deux ans de vacances (contre cinq avant 2013) selon un taux progressif qui vient s’ajouter à celui de la taxe foncière sur les propriétés bâties. Afin de “donner un signal fort”, La Ciotat a décidé d’appliquer le maximum, soit 20 % la première année, 30 % la deuxième et 40 % la troisième.
Source : La Marseillaise
Commentaires
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Les élus ne voudraient pas taxer leur bêtise plutôt (ressource inépuisable), car qui a édifié les POS, PLU et accordé les permis de construire aux centres commerciaux périphériques qui, à La Ciotat comme ailleurs, tuent le centre ville ?
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Au moins, voilà une municipalité qui ne craint pas le dédoublement de personnalité. Tout en s ‘apprêtant à taxer les locaux commerciaux vides en centre-ville, elle ne semble voir aucun inconvénient à la création d’une Nième zone commerciale en périphérie : http://frequencenautique.com/actualite/la-ciotat-le-domaine-de-la-tour-devient-une-zone-commerciale
Si j’étais propriétaire d’un local à La Ciotat, j’étudierais la possibilité de l’attaquer pour stupidité et incompétence. Mais je ne suis pas sûr qu’il s’agisse de qualifications pénales reconnues…
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très juste … qui a tué le petit commerce dans les centre ville ?
Et maintenant pour rattraper leurs erreurs ils ne trouvent pas d’autre recours que la sanction financière ….
Y a t’il eu une concertation avec les propriétaires pour connaitre la raison de l’impossibilité de louer les locaux commerciaux ? pourquoi ne pas aider à l’installation de commerces de proximité aux habitants en évitant les combines à subventions ?
Qui pense à tous ceux qui ne peuvent se rendre dans les grandes surfaces périphériques ?
Le commerce de proximité utile et de qualité ( très important ) ,constitue incontestablement un lien social qui permet à beaucoup de personnes, âgées ou handicapées en particulier, ainsi qu’à à ceux qui rentrent de leur travail le soir, de vivre décemment et agréablement dans leur quartier .
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On pourra éventuellement s’inspirer de Toulon, là où il semble y avoir un travail de fond effectué en bonne intelligence, rénovation du bâti, intervention publique pour la voirie et les aménagements, travail conjoint avec les commerçants et créateurs économiques locaux. On y mesure aujourd’hui un résultat tangible.
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