À la Corderie, les “tibias de Jules César” bloquent l’urbanisation du centre-ville
Depuis plusieurs semaines, habitants et spécialistes de l'histoire locale luttent pour la préservation de vestiges découverts boulevard de la Corderie (7e). Un projet immobilier, soutenu par la Ville, doit y voir le jour.
La carrière antique de la corderie servait notamment à tailler des colonnes grecques et des sarcophages (image : Anonym Push / Primitivi)
Commentaires
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Peut être Marsactu pourrait se souvenir des 6 ans de bataille de la Mairie du 1/7 pour faire annuler le projet et l’acharnement de la droite marseillaise à le sortir.Jamais je n’ai donné le permis de construire et ce n’est qu’après ma défaite de 2014 que le projet est ressorti.
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Patrick Mennucci
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ce pauvre Gaudin est de plus en plus nul ! le tibia de Jules César …on croit rêver devant autant de sottise .
La tête de César à Arles a quant à elle fait le tour du monde …
Il est curieux qu’un haut responsable régional de l’archéologie aime autant le béton !!!!
Un jardin thématique dans lequel les scolaires viendraient découvrir un aspect du passé antique de la ville ce serait certainement trop intellectuel pour les abrutis qui prennent ce genre de décision :” money is money ” isn’it ?
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Le tibia de Cesar ?
Il n’était pas ennemi de Marseille ?
Notre édile n’était il pas professeur d’histoire ?
Marseille aujourd’hui c’est un peu
Veni Vivendi Vinci
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Bravo!
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Gaudin, comme Defferre, n’aime que le béton. Defferre c’était il y a 50 ans.
Marseille possède des patrimoines d’exception (vestiges, grotte Cosquer), Gaudin n’a que le mot “casino” à la bouche pour attirer des touristes…
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Ce “conservateur régional de l’archéologie” qui n’aime rien tant que couler du béton sur des sites antiques sait-il qu’il n’y a quasi rien à Marseille et que quand on trouve quelque chose il serait temps de le protéger.
Quand je lis ça je me dis que la principale qualité d’un “conservateur” en chef doit être la docilité (face aux élus et aux promoteurs).
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Quel mépris nous montre, avec ironie, le maire de la 2ème ville de France, pour l ‘archéologie et l’histoire antique qui appellent et passionnent des personnes dans le monde entier. Jean Claude Gaudin était-il vraiment professeur d’histoire ? Si tel était le cas , la petite comptabilité lui a fait tout oublier de ses fondamentaux culturels…
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On n’est pas trop surpris d’entendre ce pôvre Gaudin se dire “très favorable aux constructions”, vu le beau bilan qu’il laissera : des immeubles neufs saupoudrés un peu partout en l’absence quasi totale de schéma d’urbanisme et, par conséquent, sans l’ombre des équipements publics (écoles, transports, etc.) qui devraient les accompagner.
Mais le maire devrait plutôt se dire “très favorable aux destructions” quand il délivre n’importe quel permis de construire sur des sites archéologiques, à proximité de monuments historiques ou à l’emplacement d’espaces verts. Marseille se dit “ville la plus ancienne de France” : ça ne se voit guère, l’amour porté aux vestiges historiques ici étant probablement soluble dans le pastis – ou dans le (pot de) vin.
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Gaudin où la dégénérescence politique à son acmé. Un homme semble règner, seul ou quasiment, sur ce territoire si sensible et si potentiellement riche, aujourd’hui dévasté dans ses fondements et se fondamentaux. Semble régner, car il n’est en fait que la balise apparente de forces sous-jacentes plus complexes et obscures.
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