22 ans, après, les proches d’Ibrahim Ali se souviennent encore
Ils seront là, comme tous les ans, au coin de cette avenue passante des Aygalades, au lieu-dit des quatre chemins, où un soir d’hiver, Ibrahim Ali est tombé sous les balles des colleurs d’affiche du Front national. Une fois de plus, inlassablement, ses proches prendront la parole pour dire qu’ils n’oublient pas. Il y a deux ans, pour les 20 ans de sa mort, ils avaient appelé la municipalité à donner le nom du jeune homme à une rue de la ville. Le maire avait ouvert la porte brièvement : « Si on nous demande [de nommer une rue à son nom], nous le ferons ! » sans réellement donner suite.
Une demande renouvelée l’an dernier avec une pétition en appui sans plus de résultat. Le maire, à chaque fois, renvoie au rond-point qui marque l’entrée du Vallon des Tuves, au pied de la Savine où résidait le jeune homme. Ce mardi 21 février, ils se réuniront aux quatre chemin des Aygalades à partir de 12h30, sous une plaque où est écrit : “Ici est mort Ibrahim Ali à l’âge de 17 ans. Victime de l’intolérance et de la haine en sortant d’une répétition de théâtre et de musique, le 21 février 1995.”
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