Le préfet s’oppose à la création d’une halte soins addictions à Marseille
En marge d’une conférence de presse sur les questions de sécurité, le préfet Georges-François Leclerc a annoncé son refus de voir un dispositif socio-médical d’accompagnement des usagers de drogue se créer en centre-ville. Au grand dam de la Ville de Marseille.
Le préfet Georges-François Leclerc, le 25 septembre 2025. (Photo : CBy)
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Quel idiot!
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on ne peut pas tout faire, tenter de bloquer la mosquée des bleuets et s’occuper d’une hsa…..
un indice : très copain avec darmanin, il était encore récemment au cabinet de vautrin, ministre démissionnaire mais active de la santé et des déserts médicaux, du travail et du chômage, des solidarités et de l’augmentation des “pauvres” en france…depuis au moins 30 ans, il hante les cabinets ministériels et les préfectures….
que peut-il connaître des addictions, et des gens qui les subissent !
( il a pourtant participé avec bachelot à la loi hspt, début de la désintrégation du service public de santé)
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M. le préfet a certainement des informations qui lui montrent que le 100 % répression fonctionne. Mais ce qu’on voit dans la vie réelle, c’est que ça ne fonctionne pas du tout.
En attendant, des gens qui auraient besoin d’être pris en charge et accompagnés sont purement et simplement abandonnés à leur sort dans la rue. Par l’Etat. Bravo à ces irresponsables.
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puisqu’il faut rester polie : quel imbécile, quelle médiocrité, quelle bêtise.
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une seule personne peut donc bloquer un tel travail d’équipe ?? Tout prefet qu’il est, peut-il en son nom, et au nom de “ses valeurs” interdire un lieu de soins et de prise en charge ?
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Excellent ce préfet, il parle clair et agit. Tant pis pour les ouins ouins
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Ces salles de consommation sont.un échec en termes de santé publique : elles n’ont conduit aucun toxicomane vers le sevrage, elles les maintiennent dans leur addiction. En Californie et au Canada, les autorités « progressistes « changent complètement leur approche de ces problématiques :
« La fermeture annoncée de dix centres de consommation supervisée en Ontario, soit près d’un quart des sites au Canada, révèle un virage politique majeur. Le gouvernement ontarien, par la voix de la ministre de la Santé Sylvia Jones, entend délaisser la logique de réduction des risques au profit d’une politique axée sur le traitement et la guérison, affirmant que « regarder quelqu’un s’injecter une drogue illicite n’est pas un soin ». Ce changement s’accompagne de justifications sécuritaires : hausse de la criminalité jusqu’à 250 % autour des centres, selon les autorités.«
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https://www.drogues.gouv.fr/evaluation-des-haltes-soins-addictions-hsa
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Si un préfet allait dans le sens de l’intérêt général, ça se saurait. Mais dans la France d’aujourd’hui, il est de bon ton de passer pour un type ferme si l’on veut avoir la cote dans les hautes sphères du pouvoir.
Alors, tant pis si une solution pour aider les usagers et usagères existent, il vaut mieux mettre en place une énième opération “place nette XXL” alors que le tout répressif ne fait que repousser, voire accentuer le problème (et vous le documentez très bien ici même).
Mais qu’importe, il faut marquer des points pour avoir ensuite le droit de larbiner ailleurs, dans une préfecture supposée plus prestigieuse ou dans un cabinet ministériel ou présidentiel.
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On peut espérer que le préfet prendra le temps écouter en différé “la série documentaire” du jour sur France culture : Série « Héroïne, le temps des seringues » Épisode 4/4 : Une lente redescente :
Extraits :
L’héroïne s’est ancrée durablement en France, en partie à cause des défaillances du système de santé … Alors que les gouvernements successifs peinent à sortir d’une logique purement répressive les communautés concernées s’organisent.
Ah non, il n’écoute pas les médias d’extrême gauche !
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