La réforme du stationnement démarre au ralenti et en souterrain

Décryptage
le 19 Sep 2016
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Comment libérer de l'espace pour les piétons en centre-ville sans excéder les automobilistes en mal de places pour se garer le soir ? En amenant les habitants qui vont travailler en voiture à la ranger pour la nuit dans un parking souterrain. Pour les y inciter, certains d'entre eux proposent un tarif spécial, mais cette politique tarde à se structurer.

La réforme du stationnement démarre au ralenti et en souterrain
La réforme du stationnement démarre au ralenti et en souterrain

La réforme du stationnement démarre au ralenti et en souterrain

Chaque matin, ils prennent leur voiture pour rejoindre leur lieu de travail ou d’études. Et le soir, ils tentent de trouver une place libre dans leur quartier, au prix d’une bonne dose de patience. Ces pendulaires, qui sont plus de 10 000 à se garer dans les rues du centre-ville de Marseille, sont la cible d’une nouvelle politique de stationnement de la métropole. Du moins une infime partie d’entre eux, ceux qui habitent à proximité des parkings Phocéens (2e) et Baret – Saint-Ferréol (6e). Q-Park, l’entreprise qui a construit et gère ces parkings pour le compte de la métropole, leur réservera un nouveau type d’abonnement “soir et week-end”, plus attractif par rapport à la formule 24h / 24. Concrètement, il en coûtera 450 euros par ...

Commentaires

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  1. Bibliothécaire Bibliothécaire

    Pour les pendulaires habitant au centre, ce serait bien d’utiliser les parkings relais RTM la nuit et le we, soit en complément des heures d’ouvertures actuelles…

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  2. Martine Bigot Martine Bigot

    S’il faut féliciter l’initiative de semi-piétonisation de quartiers marseillais, les pouvoirs publics ont encore résoudre les conséquences mal mesurées pour les automobilistes des quartiers concernés.
    On fait quoi des voitures ?
    Depuis 2008 et le projet de semi-piétonisation du Panier, les habitants se débrouillent. Certains font le choix de payer une place de parking (un petit effort sur les prix avait alors été accordé par les ex parking Vinci, mais pas suffisant pour soulever l’enthousiasme et l’adhésion des automobilistes). Pour d’autres, la solution gratuite est le stationnement sauvage dans les rues limitrophes à la zone piétonne. Voire la destruction de bornes pour se réapproprier l’espace.

    L’annonce aujourd’hui de la négociation avec le parking des Phocéens pour les habitants du Panier donne du baume au cœur : un prix mensuel de 37,50 euros, c’est une proposition honorable compte tenu des prix pratiqués.
    Nous attendons des responsables politiques d’aller plus loin en négociant des prix réellement attractifs avec les autres parkings limitrophes : le parking République, celui du J4…
    Et d’accompagner les projets imaginés par les habitants : celui par exemple d’une navette de petits véhicules électriques dans les rues du Panier. Une belle solution pour faciliter le quotidien et qui sait, pour certain, le petit coup de pouce pour lâcher son véhicule ?

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