Des gravats du chantier de la villa Valmer sont stockés sur des terres agricoles à Aubagne
Dans un champ en bordure d'Aubagne, les riverains voient les gravats s'amonceler depuis plusieurs mois. Stockés en pleine zone agricole, en bordure de l'Huveaune, en toute illégalité, ces matériaux sont issus de plusieurs chantiers de la région, dont celui de la villa Valmer à Marseille.
Cinq camions font des va-et-vient constants entre les différents chantiers et le site de stockage. (Photo : B.G.)
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C’est là que l’on voit que le mal est profond. L’entreprise de TP a la réputation d’être sérieuse… mais dépose des gravats de plusieurs chantiers, sans autorisation, sur un terrain agricole inondable… et arrête le va et vient des camions quand un journaliste mène une enquête…
Et au fait, qui est le propriétaire du terrain ? Combien gagne t-il à “louer” son champ pour cette activité illégale ? Cet argent est-il déclaré ??
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Désespérants, ces gens qui chient au milieu du salon de leur voisin pour éviter d’avoir à payer l’utilisation de WC publics. Pensent-ils à leurs enfants quand ils saccagent le paysage ? Il est vrai que pour penser, il faut avoir un cerveau, pas seulement un portefeuille.
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Ce problème a 3 composantes :
– l’entreprise qui veut s’épargner des frais de mise en décharge (économie nécessaire quand on répond à un marché en écrivant des prix à perte)
– le maître d’ouvrage (celui chez qui sont extraits / récupérés les matériaux en question : il en est le propriétaire légal jusqu’à leur mise en décharge règlementée), pas regardant car quasi-certain d’être mis hors de cause, puisqu’il faudrait prouver (flagrance ou autre preuve circonstanciée, qui n’existera jamais) que les matériaux viennent bien de chez lui
– le propriétaire du terrain, qui en tire bénéfice
Ajoutez à cela l’absence d’offre structurée sur le territoire (coucou Martine !) qui n’offre pas de solution intelligente pour la gestion des déchets de chantier (recyclables en grande majorité, hors pollutions lourdes), et vous avez tout ce qu’il faut pour arriver à ce genre de situations.
Une seule solution : la responsabilité du maître d’ouvrage (le client). Il suffirait d’exiger de tous les maîtres d’ouvrages (notamment les privés, particuliers y compris) de fournir eux-mêmes les bordereaux de mise en décharge (en lien avec le permis de construire / d’aménager), avec une sanction marquante en cas de défaut.
Pour ceux qui se posent la question, les maîtres d’ouvrages publics sont déjà tenus depuis 2020 d’assurer ce suivi (via une plateforme dématérialisée de l’Etat) pour les déchets pollués, et depuis septembre de cette année de le faire pour tous leurs déchets (qui comprennent les matériaux issus de terrassements et de démolitions). Bon bien sûr à la Ville de Marseille et à la Métropole ce n’est pas encore appliqué, mais ça ce n’est pas une surprise…
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